Ouyahia : «Les entreprises algériennes sont capables de remplacer les multinationales»

Ouyahia Reggane
Ahmed Ouyahia. New Press

Par Hani Abdi – De Reggane, dans la wilaya d’Adrar, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé que l’Algérie dispose de capacités humaines et matérielles qui lui permettront de relever les défis du développement économique.

Le Premier ministre, en visite de travail dans cette wilaya, a cité comme exemple les cinq contrats signés par le Groupe Sonatrach avec des entreprises publiques pour le développement du champ gazier de Tinhert (Illizi), en sa présence. Il estime que cela est une preuve que «nous avons des cadres et des entreprises capables de faire ce que font des groupements étrangers». Les contrats portent sur le raccordement de 50 puits producteurs sur les 154 existants du champ gazier Tinhert (wilaya d’Illizi) à travers un réseau de collecte d’une longueur cumulée de 330 km pour un délai fixé de 20 mois.

Ce raccordement permettra une augmentation de la production de 10 millions de m3/jour (3,5 milliards de m3/an) de ce champ à la fin 2019. Ces quantités seront traitées au niveau des installations déjà existantes au niveau du complexe Ohanet. Le projet de développement de Tinhert concerne 28 gisements d’hydrocarbures situés dans les périmètres de Tinhert, d’In Amenas et d’Alrar Sud, détenus à 100% par Sonatrach.

Le Premier ministre a évoqué, en outre, le nouveau complexe gazier Reggane Nord, un des premiers projets gaziers développés dans le sud-ouest du pays, qu’il a inauguré. Les travaux de ce projet énergétique, détenu par le groupement Reggane Nord (RGN) qui est une association entre le Groupe Sonatrach et des partenaires Repsol (Espagne), RWE-DEA (Allemagne) et Edison (Italie), avaient été lancés en 2012 et ont été confiés à la compagnie Petrofac.

Le contrat signé avec Petrofac comporte la réalisation d’un centre de traitement de gaz, un réseau de collecte de gaz et une ligne d’expédition de gaz vers Hassi R’mel sur 74 km. Pour Ahmed Ouyahia, les hydrocarbures resteront encore la locomotive de l’économie nationale ». Cela tout en assurant que les efforts pour la diversification économique se poursuivent et commencent à donner leurs fruits.

H. A.

Comment (16)

    hombre
    17 décembre 2017 - 21 h 26 min

    Rivaliser avec les entreprises etrangeres?
    Pour ce qui est de la technique ,c est vrai il y a des cerveaux en ALGERIE a mon avis au bled c est les gens qui posent probleme,
    je vous explique mon cas en france
    j ai 62 ans
    je travaille depuis 44 ans
    il me reste 3 ans a faire
    je fait 200 km par jour pour me rendre au travail
    si j arrive en retard d une minute on me retire 1/4 d heure
    j ai 3 fois 10 minutes par jour pour fumer la sonnette sonne tu vas a la pause la sonnette sonne je retourne au travail,j ai 20 minutes pour manger
    c est a ce prix que je garde ma place ,
    Alors messieurs vous voulez la reussite de votre pays ca sera a ce prix ,sinon arretez de vous lamenter ,
    il y a des personnes qui courent a 4h du matin pour aller a la mosquee et arrivent 2h en retard au boulot ;
    mon frere a ete visiter l acierie de el harach c etait lamentable sale pas rangee les gens ne travaillent pas les responsables ne sont pas ecoutes,quand on regarde l etat des rues apres le marche sa donne une idee des responsables des villes ,ici en FRANCE je passe 1 h apres le marche il n y a pas un papier pas un dechet , ici les gens sont payes pour travailler sinon c est dehors ,pas de piston pas de cousin ;
    que le ministre commence a faire bouger les fonctionnaires vereux;
    enfin j arret la ca serait trop long
    malgre tout BONNE CHANCE

    Abou Stroff
    17 décembre 2017 - 14 h 37 min

    «Les entreprises algériennes sont capables de remplacer les multinationales» dixit h’mimed.
    pour éviter d’être censuré, j’avancerai simplement ceci: « cause toujours ya h’mimed, tu m’intéresses »

    Anonyme
    17 décembre 2017 - 14 h 04 min

    Ouyahia : «Les entreprises algériennes sont capables de remplacer les multinationales» VOUS PARLEZ SERIEUSEMENT Monsieur OUYAYA ?????

    chibl
    17 décembre 2017 - 11 h 39 min

    Monsieur Ouyahia Algerie telecom a le debit le plus bas au monde,voila un exemple qui vous contredit.nous n’arrivons même pas a construire des trottoirs dans les normes. les routes sont inondés a la moindre averse.
    Qui va vous croire, le quotidien est la monsieur Ouyahia, MAKAN WALOU comme dit Messahel.

    awrassi
    17 décembre 2017 - 11 h 11 min

    Les Maghrébins sont aussi capables que quiconque dans tous les domaines, mais ceux-là sont tous en exil … Nos pays sont désormais dirigés par l’argent, et l’argent s’accommode mal de l’intellectuel qu’il ne peut contrôler ! Au fait, où est passé ce projet de rapatrier les exilés diplômés ? C’était en 2000 et quelque je crois …

    hrire
    17 décembre 2017 - 8 h 17 min

    Celles que votre chef bloque oui elles sont capables en Algerie et meme a l’etranger mais piur les autres mille fois non et elkes sont la uniquement pour transferer l’argent vers l’etranger avec leur surfacturations comme kouninef et autres

    Aguellidh
    17 décembre 2017 - 5 h 30 min

    Oui l’Algerie a Les moyens de se prendre en charge. L’un des plus bazard que nous avions affrontés seuls était le terrorisme, toutes les caméras du monde étaient tournés vers nous pour voir ce pays disparaitre, finalement on a vaincu. Peu de pays auraient tenu le coup. Alors vous criez que chercher du gaz ou pétrole est un problème là je commence à rire. L’Algerie est une puissance qui arrive. C’est vrai il y a des insuffisances mais comme partout dans le monde, les sciences ne sont les propriétés de personne il faut juste à y mettre.

    Vangelis
    17 décembre 2017 - 4 h 24 min

    Première nouvelle ! Avec quels savoir-faire et avec quelles technologies propres à ces entreprises algériennes ?
    .
    Si l’Algérie, en son entier, est capable de se développer toute seule, le dernier des crétins l’aurait vu depuis belle lurette. Mais comme ce par 4 fois premier ministre a toujours raconté des sornettes, on passe sur ses énièmes promesses dont il n’est pas par ailleurs le seul à s’en servir puisqu’il est et a été toujours le seul mode de gouvernance du pays.
    .
    Il devrait avoir la modestie de reconnaître qu’il a échoué dans ses « entreprises » de prétendu développement.
    .
    Il devrait tourner sa langue plus de 7 fois avant de raconter des inepties.
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    Par exemple et dans le prolongement de cet article, si des entreprises algériennes sont capables de remplacer les multinationales, pourquoi donc SH fait toujours appel à ces dernières pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures, ainsi qu’il est rappelé dans le corps dudit article ?
    .
    Pourquoi encore, l’État, donc lui en tant que premier ministre envisage-t-il de réformer la loi sur ces mêmes hydrocarbures afin de faciliter l’investissement étranger et éliminer par ricochet la règle des 51/49 ?
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    Cette réforme n’a pour but que de produire plus de pétrole et de gaz avec des partenaires étrangers. Rien d’autre ne se fera et le passé est là pour le confirmer. Il n’a donc rien compris à la situation et seuls les hydrocarbures sont et restent le moyen non pas du développement du pays mais l’instrument idoine à la survie politique de ce régime.
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    Pourquoi enfin, ce même état et ce même premier ministre beau parleur, fait des appels du pied récurrents à l’ancien colon afin que ses entreprises soient plus présentent en Algérie ?
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    Ce ne sont que des exemples qui démontent la parole douteuse de ce premier ministre qui fait plus dans le populisme que dans la gestion du pays.
    .
    En fait le pouvoir le pouvoir via la manne pétrolière exerce l’hégémonie sur la société algérienne. Il n’a que cette perspective en tête et rétablir cette manne par tous les moyens est son principal objectif et non pas développer le pays ou enfumer les citoyens avec la supposée existence de sociétés algériennes capables de suppléer aux entreprises internationales.

    nectar
    16 décembre 2017 - 21 h 28 min

    Je ne peux croire ce bouffon de la république..Quand Tahkout a été pris en flagrant délit d’arnaque ( boulonnage des roues seulement..Son mentor Si Ahmed a fait vite pour déléguer une commission aux ordres pour taire ce complot digne d’une secte de prédateurs…Il vient nous chanter 20 ans après que toutes les compétences de SONATRACH et d’autres entreprise publiques ont été mises à l’écart ou ont rejoint les multinationales, que les algériens sont capables de faire des merveilles..A qui vous le dîtes Monsieur Ouyahia? Nous qui avons trimé sur le terrain, on sait que les algériens sont capables pour peu qu’on les mette dans les conditions de cet assistanat prédateur auquel les responsables désignés d’en haut font appel pour garder leurs commissions occultes…

    lhadi
    16 décembre 2017 - 20 h 57 min

    Face aux nombreuses résistances ; celle d’abord de certains hauts dirigeants; celle ensuite d’une large partie des responsables et des cadres qui craignent de voir réduits leurs privilèges et leurs prérogatives; et puis celle aussi d’une partie des travailleurs, qui ont trouvé des formes d’accommodement avec le système actuel et qui donc, comme dit le proverbe populaire, « savent ce qu’ils vont perdre, mais non ce qu’ils vont gagner », il importe de mettre en oeuvre des reformes qui élargissent le secteur privé, donnent plus d’importance aux mécanismes de marché et laissent agir plus largement le stimulant de l’intérêt individuel.

    Dans un premier temps, il s’agit principalement de décentraliser, et donc d’assouplir le système de planification et de gestion ; de donner plus d’importance à la stimulation matérielle, A terme, il faudrait envisager une refonte d’ensemble du système, une véritable autonomie des entreprises et un rôle accru des mécanismes de marché, y compris pour le travail.

    En politique, le courage et une vertu.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Logiciel
    16 décembre 2017 - 20 h 17 min

    merci pour ce compliment Monsieur le Ministre, je vous convie alors à les protéger.
    .
    ..et comme disait Mao « peu importe que le chat soit noir ou blanc, tant qu’il attrape des souris« . Ce qui importe, c’est de créer des opportunités, particulièrement pour ceux qui en ont aujourd’hui le moins, oublions nos différences et unifions nous pour le bien de la patrie.

    awrassi
    16 décembre 2017 - 20 h 01 min

    Pourquoi diantre partageons-nous donc nos ressources avec Shell, Total, Respsol, Kellogs et consorts, si nous sommes capables de faire le travail nous-mêmes ?!!!

      Anonyme
      16 décembre 2017 - 23 h 39 min

      ils ont même légué les terres du sud et des hauts plateaux aux amerlocs, travailler sa terre demande t’il des compétences et faire appel au loup?
      Le batiment aux chinois et aux turcs
      Où est cette compétence?

    Anonyme
    16 décembre 2017 - 19 h 41 min

    Encore une blague de mauvais gout d’Ouyahia

    Esbrouffe Ouyaya
    16 décembre 2017 - 19 h 22 min

    Irham babak ya Hani Abdi , croyez-moi ! Tous ce que raconte Ouyaya, comme tous les hommes du pouvoir depuis les plantons du FLN/RND/UGTA jusqu’au Président Bouteflika c’est, d’une manière générale, de l’esbroufe, de la langue de bois, de la poudre dans les yeux, de brosse dans le sens du poil ou du patriotisme exacerbé, surtout en ce qui concerne ce qui se fait dans le Sud en matière de recherche, d’exploitation et de production d’hydrocarbures !

    Il n’y a que la commercialisation (évacuation) par canalisation gazoducs , oléoducs où le job se fait à 100 % par Sonatrach ..et encore parfois les contrats de maintenance des équipements (stations de compression , stations de comptage, etc…etc…) se font par des sociétés étrangères ! Il ne faut pas oublier que la partie dite « services » des importations algériennes (autour de 12 milliards de $ par an) , la grosse majorité est le fait des importations de services par Sonatrach!

    Je peux vous dire que 80 à 90 % de ce qu’entreprend Sonatrach dans le Sud , elle le fait avec des sociétés étrangères ! Même les forages qu’elle fait pour elle-même est sous-traité. Même quand il s’agit des entreprises algériennes de services pétroliers (ENSP, ENAFOR, ENGTP , ENAGEO, etc… etc…) une grosse partie est sous-traité aux des entreprises étrangères ! il n’y a pas un seul endroit au niveau des gisements pétroliers et gaziers du Sud Algérien où on ne voit pas des opérateurs étrangers à l’œuvre ! Donc, ya dada Ouyahia cause toujours, tu m’intéresses !

    Djemel
    16 décembre 2017 - 19 h 18 min

    Le premier ministre n’a pas les capacités intellectuelles pour comprendre ce qu’il dit. Il l’a prouvé à maintes reprises. Voici un homme qui n’a probablement jamais été élu par le peuple et qui rode dans les couloirs du pouvoir depuis 1978. Pourquoi il peut solutionner les problèmes qui n’a pas pu solutionner les nombreuses fois où il était au gouvernement (2 fois chef de gouvernement, ministre d’état…).

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