Saïd Bouteflika ne se présentera pas à l’élection présidentielle en 2019
Par Hani Abdi – Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, assure que Saïd Bouteflika n’a aucunement l’intention de remplacer son frère à la tête du pays. Lors d’une conférence de presse qu’il a animée aujourd’hui au siège national du parti, Djamel Ould-Abbès poursuit en demandant aux journalistes de laisser tranquille le frère cadet du chef de l’Etat. «Lâchez un peu le frère du président Bouteflika, je jure qu’il n’ambitionne pas de remplacer le Président de la République», a-t-il affirmé, assurant dans ce sillage que la question de la présidentielle d’avril 2019 sera largement abordée lors de la réunion ordinaire du Comité central qui se tiendra en mars 2018.
Djamel Ould-Abbès, qui a tiré un bilan positif de la participation de son parti aux dernières élections locales, a exclu l’existence d’une guerre entre le FLN et le RND, préférant parler de rivalité entre deux alliés politiques. Questionné sur les critiques virulentes de Chakib Khelil du plan d’actions du gouvernement, le secrétaire général du FLN estime qu’il est libre de toute obligation officielle et, de ce fait, il a le droit de dire ce qu’il veut. Djamel Ould Abbès a également répondu aux questions relatives à la réapparition médiatique de l’ex-secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem.
Pour lui, le FLN est dans un processus de renouveau et le rajeunissement de ses rangs est une réalité. Une manière pour lui de fermer définitivement la porte au nez d d’Abdelaziz Belkhadem qui a affirmé récemment qu’il fait toujours de la politique mais loin des feux de la rampe.
Djamel Ould-Abbès avait assuré qu’il ne quittera pas son poste de secrétaire général du FLN avant la fin de son mandat, en 2020. «Je ne céderai ma place à personne. Les jeunes du FLN n’ont qu’à attendre la fin de mon mandat», a-t-il répondu sèchement à une question d’un journaliste sur son attitude face aux frondeurs qui continuent d’agir dans l’ombre pour son éviction.
H. A.
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