Banderole «attentant» au roi Salman déployée lors d’un match : ouverture d’une enquête
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a annoncé, mardi à Alger, qu’une enquête ouverte sur l’incident de la banderole «portant atteinte» au souverain saoudien déployée au stade d’Aïn M’lila (Oum El-Bouaghi) a fait ressortir, selon les résultats préliminaires, qu’il s’agit «d’un acte individuel et isolé».
«Le procureur de la République, territorialement compétent, a ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’incident de la banderole portant atteinte au souverain saoudien déployée au stade d’Aïn M’lila (Oum El-Bouaghi)», a indiqué M. Louh à l’APS, relevant que les résultats préliminaires ont fait ressortir qu’il s’agit d’un «acte individuel et isolé».
Le ministre a rappelé que l’Algérie et l’Arabie Saoudite étaient «deux pays frères unis par des relations historiques qui se sont raffermies au fil des années, en plus des liens de fraternité, de coopération et de solidarité». Le peuple algérien, «attaché aux valeurs de fidélité et de loyauté, est hostile à l’atteinte à ses frères, particulièrement ceux qui l’ont soutenu durant sa guerre de libération pour le recouvrement de sa souveraineté nationale», a soutenu le garde des Sceaux, rappelant dans ce sens que le souverain du royaume d’Arabie Saoudite, le roi Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud, en 1956 prince de la région de Riyad, a été à la tête du Fonds de solidarité mis en place par le roi Saoud pour le soutien du peuple algérien dans sa guerre de libération.
Il a ajouté que le prince Fayçal Ben Abdelaziz fut le premier à soutenir le peuple algérien lors du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et appelé à l’inscription de la cause algérienne au Conseil de sécurité de l’ONU.
R. N.
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