Bernard-Henri Levy tombe le masque et dévoile sa haine des musulmans
Par Houari Achouri – Les Libyens qui lisent la presse française ont une fois de plus l’occasion de confirmer ce que vaut «leur ami» BHL, en prenant connaissance de la dernière chronique qu’il a publiée dans l’hebdomadaire Le Point. Leur ami, en effet, montre qu’il fait preuve de la plus grande lucidité, du moins en est-il convaincu, quand il s’agit de défendre Israël. BHL a élevé sa vigilance à un niveau inimaginable face à la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître El-Qods comme capitale de l’entité sioniste.
BHL, «ami» des Libyens, dénie à Trump d’être un ami d’Israël. Il se méfie de son geste dans lequel il voit «un coup de dés ou de poker politique» et ne pense pas, contrairement au reste du monde, qu’il est de nature à renforcer «la légitimité d’Israël». Et il prend soin ici d’ajouter – pour tromper les incrédules qui donnent encore du crédit à ce qu’il dit – «au côté du futur Etat palestinien». Et, pour poursuivre dans sa ruse guerrière, il reprend la vieille rengaine sur Israël qui serait «si terriblement vulnérable».
En fait, BHL a compris que la décision de Trump était dictée par des considérations politiques internes aux Etats-Unis et répondait aux préoccupations du président américain qui veut sortir de son isolement et compte pour cela sur le lobby juif très puissant dans ce pays. Il sait que l’initiative unilatérale de Trump est irresponsable, car elle a compromis, voire détruit irrémédiablement la politique des «petits pas» qui devait conduire à modifier les données du problème au Moyen-Orient par la mise en place d’une nouvelle alliance articulée autour de l’Arabie Saoudite et Israël et dirigée contre l’Iran.
Mais, en même temps, c’est une grossière ruse que BHL utilise, n’étant pas en mesure d’employer la force contre Donald Trump, président des Etats-Unis – qui sont les protecteurs d’Israël. BHL exige plus que le prochain transfert de l’ambassade américaine à El-Qods qui, en vérité, le satisfait pleinement. C’est ce que prouvent les déclarations des dirigeants israéliens, Netanyahou en tête, qui ont salué la décision de Trump. Le ministre israélien des Transports, Israël Katz, vient, d’ailleurs, de décider qu’une gare qui sera construite à El-Qods s’appellera «Donald-John-Trump» en reconnaissance de «sa contribution au renforcement du statut de Jérusalem comme capitale du peuple juif et de l’Etat d’Israël».
En parallèle, BHL maintient le cap sur la déstabilisation de la région du Moyen-Orient au profit d’Israël. En septembre 2017, des photos postées par des internautes l’ont montré aux côtés de Nechirvan Barzani, Premier ministre du Kurdistan, dans un bureau de vote, le jour du scrutin sur l’autodétermination. Il s’est, dit-on, beaucoup investi depuis 2015 avec les Peshmergas qui combattaient contre les terroristes de Daech. De façon aussi intéressée que son ingérence en Libye qui a provoqué le chaos dans ce pays et toujours, hypocritement, au nom de la démocratie contre l’islamisme.
H. A.
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