Deux sociétés retenues par l’ambassade de France en Algérie pour les visas Schengen
Deux sociétés ont été retenues par l’ambassade de France en Algérie pour la délivrance des visas Schengen, à savoir VFS Global pour le consulat général d’Alger et TLS Contact pour les consulats d’Oran et d’Annaba, a indiqué mercredi l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt.
A Alger, VSF Global remplacera TLS Contact et le transfert de l’activité «sera organisé de manière à limiter l’interruption de service nécessaire à la mise en route du nouveau partenaire», a expliqué l’ambassadeur de France qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse.
La société VFS Global entrera en fonction à compter du 7 janvier 2018 avec l’ouverture de sa plateforme informatique pour la prise de rendez-vous. L’ouverture du centre VSF pour accueillir ceux qui auront pris rendez-vous à compter du 7 janvier interviendra le 9 avril 2018. Entre temps, TLS Contact continuera de fonctionner et d’assurer ses prestations jusqu’au 29 mars 2018.
Ainsi, du 1er avril au lundi 30 avril 2018, ceux qui avaient demandé des visas auparavant pourraient retirer leurs passeports avant la fermeture définitive de TLS Contact, le 1er mai 2018. A compter du 1er mai, les passeports déposés à TLS et qui n’auront pas été récupérés à cette date pourront être récupérés au consulat général de France à Alger, a expliqué M. Driencourt.
Pour ce qui est de la prise de rendez-vous sur internet, elle sera assurée sans interruption, à savoir sur le site de TLS Contact pour les rendez-vous jusqu’au 29 mars et sur le site de VFS Global pour les rendez-vous à partir du 9 avril 2018, a encore précisé l’ambassadeur de France. S’agissant des consulats généraux de France à Oran et Annaba, l’ambassadeur a expliqué que TLS «exercera son activité dans le cadre d’une offre nouvelle comprenant le changement prévu des locaux», soulignant que «l’adaptation du dispositif pour un meilleur accueil du public entraînera peut-être une interruption momentanée des dépôts selon un calendrier qui sera précisé par les consulats généraux».
S’exprimant sur «les intermédiaires indélicats», les «no-shows» (ceux prennent rendez-vous et ne se présentent pas), l’ambassadeur a annoncé que le rendez-vous «doit être validé par le prépaiement de tout ou une partie des frais de service dans les 72 heures qui suivent l’attribution du rendez-vous, autrement il sera carrément annulé». Ces intermédiaires indélicats sont à l’origine d’une perte importante de créneaux tous les jours, soit entre 30 et 50% de créneaux perdus en moyenne en 2017 et la nouvelle mesure devrait notamment limiter les fraudes liées à la revente de rendez-vous. Cette gestion améliorée des prises de rendez-vous va permettre de «réduire le gaspillage et d’offrir plus de créneaux disponibles aux demandeurs, dans le but de raccourcir les délais. Une meilleure réponse aux attentes légitimes des demandeurs, par le maintien et le renforcement de la prise en compte des situations individuelles des demandeurs (contraintes humanitaires, familiales et professionnelles)».
D’autre part, l’ambassadeur français a annoncé que les frais de visa «ne seront pas revus à la hausse», précisant que «ce n’est pas la France qui décide de cette augmentation». Au sujet des visas étudiant, M. Driencourt a rappelé que les candidats «doivent passer le test de connaissance du français (TCF), puis soumettre leur projet d’études en France à examen, de Campus France et du service de coopération de l’ambassade de France». «La sélection de leur candidature par Campus France ne signifie pas une attribution du visa, leur demande doit, par la suite, être examinée par les consulats sur la base de critères consulaires». Par ailleurs, il a rappelé qu’au 26 décembre 2017, «410 000 visas ont été délivrés pour environ 630 000».
R. N.
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