L’Algérienne Leila Zerrougui nommée nouvelle cheffe de la mission de l’ONU en RD Congo

Elle succède au Nigérien Maman Sidikou
Leila Zerrougui. D. R.

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé mercredi la nomination de l’Algérienne Leila Zerrougui comme sa Représentante spéciale et Cheffe de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco).

Mme Zerrougui, 61 ans, succède au Nigérien Maman Sidikou, dont le mandat s’achève en janvier 2018, précise le communiqué de l’ONU.

Ancienne Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé de 2012 à 2016, Mme Zerrougui cumule une expérience de plus de trente années dans les domaines de l’état de droit et de la protection des civils, démontrant une compétence élevée en matière de gestion et de leadership, souligne le communiqué.

Au préalable, de 2008 à 2012, elle a été Représentante spéciale-adjointe du Secrétaire général à la Monusco, au sein de laquelle elle a dirigé les travaux visant à renforcer l’état de droit et la protection des civils.

Experte juridique en matière des droits de l’Homme et de l’administration de la justice, Mme Zerrougui a mené une éminente carrière dans le renforcement de l’état de droit et la défense des stratégies et des mesures de protection des groupes vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.

Membre du groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies de 2001 à 2003, elle en a été présidente-rapporteuse de 2003 à 2008.

Elle a auparavant été membre expert de plusieurs groupes de travail et comités relevant de l’ancienne Commission des droits de l’Homme des Nations unies.

Avant d’entamer sa carrière à l’international, Mme Zerrougui a mené une longue carrière en Algérie, où elle a occupé divers postes académiques dans des facultés de droit. Elle a été professeur agrégée à l’Ecole supérieure de la magistrature à Alger, puis nommée en 2000 à la Cour suprême.

R. N.

Comment (3)

    Vox Populi
    29 décembre 2017 - 21 h 33 min

    Les femmes, de grandes dames de tout âge , elles ne cessent d’honorer notre pays dans diverses domaines. Et telles de minuscules » bougies dans le vent », elles continuerons d’illuminer ,avec l’aura qui est la leur,, ce tortueux chemin, que l’obscurantisme , a décidé de tracer pour elles.Seulement voilà, admirables, elles ont décidé de se dresser du côté des lumières!

    Abou Stroff
    29 décembre 2017 - 9 h 41 min

    une grande DAME dont l’Algérie peut être fière.

    DYHIA
    28 décembre 2017 - 16 h 14 min

    Mabrouk L’Algérie !!

    Cette génération de l’élite Algérienne qui a imposé de par son niveau le respect de l’étudiant Algérien à l’étranger.
    Présentement, nos universités se sont transformées en garderies pour adulte.

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