Le corps de Ramzi retrouvé à Douaouda n’était pas en état de décomposition
L’enfant Ramzi, dont le corps sans vie vient d’être découvert dans un bassin d’eau à Douaouda, à l’ouest d’Alger, a été assassiné récemment. Son cadavre n’était pas en état de décomposition, selon le quotidien Ennahar, spécialisé dans les affaires criminelles et proche des services de sécurité. Un autre fait corrobore cette information : le propriétaire du bassin en question se rend quotidiennement dans ce lieu et n’a jamais remarqué la présence du corps du petit Ramzi. Preuve que son ou ses assassins l’ont séquestré durant les dix-sept jours avant de le tuer.
L’oncle de la victime a affirmé au quotidien arabophone que les services de la Gendarmerie nationale avaient déjà effectué des recherches dans ce bassin jonché d’immondices, mais sans rien y trouver.
Selon les témoins, le cartable de la victime a été retrouvé sur lui, de même que ses habits ne portent aucune trace de déchirure et son visage était reconnaissable «du premier abord», selon les propos de l’oncle maternel de Ramzi.
D’après des sources sécuritaires, le bassin aurait été fouillé cinq fois et rien n’avait été découvert et que des plongeurs avaient même été mobilisés pour ce faire.
Les parents du petit Ramzi sont fermement convaincus que leur enfant a été assassiné, mais seule l’autopsie révélera les causes du décès du petit écolier dont la mort a semé l’émoi dans tout le pays, d’autant que ce n’est pas la première fois qu’un enfant disparaît et meurt dans des conditions similaires. Les rapts et l’assassinat d’enfants ont connu une augmentation effrayante ces dernières années. De nombreuses mesures ont été prises pour combattre ce nouveau phénomène et de nombreux enfants ont été sauvés grâce à la mobilisation des services de sécurité et à la vigilance des citoyens.
L. S.
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