Ruptures des médicaments pour cancéreux : les précisions du ministère de la Santé
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a apporté, dimanche dans un communiqué, des précisions conséquemment aux informations faisant état de ruptures dans les traitements destinés aux cancéreux, les rassurant sur la disponibilité actuelle ou prochaine de ces produits.
Ainsi, et s’agissant de l’acide ibandronique injectable (6 mg/6ml), le ministère affirme que «depuis quelques années, l’avis d’appel d’offres pour ce produit des laboratoires Roche est systématiquement infructueux, d’où son remplacement par un équivalent (l’acide zoledronique) produit par la société algérienne Frater Razes et qui est actuellement disponible».
Quant au Crisantaspase (injectable 10 000 UI), un produit destiné au traitement de la leucémie, la même source fait savoir qu’il fait objet d’«une tension mondiale» et que l’«unique laboratoire le fabriquant a procédé à son rationnement», rassurant toutefois les malades de «l’expédition d’une nouvelle quantité dès janvier 2018».
Pour le Cytarabine (inj 100 mg), le ministère précise avoir «procédé à son importation auprès d’un autre laboratoire que le fournisseur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), les laboratoires Pfizer en l’occurrence», et que «les premières quantités expédiées sont actuellement sous douane et devant assurer une moyenne de plus de 2 mois de couverture».
Le Dacarbazine (inj 100 MG) est, quant à lui, «disponible grâce à un approvisionnement assuré par deux laboratoires internationaux», a-t-on mentionné, tandis que le Melphalan (comprimés 2 mg) «est en rupture en raison de changement de titulaire, lequel a demandé une augmentation faramineuse de prix ayant entraîné un scandale à l’international».
Tout en assurant la «disponibilité» du Mesna (inj), le ministère de la Santé informe les concernés que le Vincristine (inj 1 mg) «est en rupture, car les laboratoires le produisant ayant fait état d’un problème d’ordre technique sur la ligne de production» et que la livraison est «décalée à février 2018». Le Vinblastine (inj 10 mg), dont la «disponibilité» est assurée, pourrait constituer une «alternative thérapeutique», souligne la même source.
S’agissant, en outre, du Lapatinib (250 mg comprimés), «son importation a été retardée par des contraintes administratives exogènes. Une quantité représentant 2,5 mois de stock est en cours de libération par le LNCPP. La prochaine expédition est prévue pour début janvier 2018», selon le ministère, ajoutant que l’importation du Pazopanib (400 mg comp) a été «retardée par des contraintes administratives exogènes» et que la commande «est en instance de libération» par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP).
R. N.
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