Le porte-parole du RND tire à boulets rouges sur Khelil, Sellal et Tebboune

Le RND a réagi en des termes virulents aux critiques formulées par l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil
Pour Seddik Chihab, Sellal et Tebboune ont manqué de ressource lorsqu’ils étaient aux commandes. New Press

Par Karim B. – Le RND a réagi en des termes virulents aux critiques formulées par l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, au sujet des choix économiques du gouvernement Ouyahia. «Chakib Khelil est mal placé pour critiquer la politique d’Ouyahia. Il a fait partie du gouvernement et il a pris des décisions qui n’étaient pas judicieuses», a déclaré Seddik Chihab, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), à la chaîne de télévision Dzaïr News.

Seddik Chihab a ajouté qu’Ahmed Ouyahia était l’homme de la situation «auquel il est fait appel à chaque fois que le pays a besoin de ses services». Le porte-parole du RND a dans ce sillage critiqué les prédécesseurs de l’actuel Premier ministre, Abdelmalek Sellal et Abdelmadjid Tebboune, «qui n’ont pas le courage et la fermeté d’Ahmed Ouyahia». Pour lui, ces deux responsables ont manqué de résolution et de ressource lorsqu’ils étaient aux commandes.

La réaction du RND, par la voix de son porte-parole sur le plateau de la chaîne de télévision du président du FCE, Ali Haddad, résonne comme une réponse à ceux qui distillent une rumeur sur un «départ imminent» d’Ahmed Ouyahia et un probable retour de Chakib Khelil aux affaires. Des bruits persistants ont, en effet, circulé ces derniers jours sur une «éventuelle» désignation de l’ancien homme de confiance de Bouteflika à la tête du gouvernement.

Ce brouhaha fait autour d’Ouyahia trouve son origine dans deux décisions controversées qu’il a prises pour parer au plus pressé et «sauver l’économie de l’effondrement». Le recours à la planche à billets pour renflouer les caisses de l’Etat a suscité de vives critiques et des craintes de voir l’inflation exploser, tandis que la charte de partenariat public-privé a provoqué une levée de boucliers en raison d’une mauvaise interprétation de cette nouvelle approche.

Ouyahia, appuyé par la centrale syndicale et le patronat, multiplie les sorties pour rassurer l’opinion publique sur le caractère inaliénable de certaines entités symboles de la souveraineté nationale, à l’instar de Sonatrach et d’Air Algérie, entre autres. De même, il n’est pas question, rassurent les trois signataires de la charte, de privatisation, mais d’ouverture de capital de sorte à permettre à l’Etat de maintenir une minorité de blocage.

K. B.

Comment (11)

    Felfel Har
    4 janvier 2018 - 14 h 48 min

    En voulant glorifier son chef, Mr. Chihab taille à Mister O un costume trop grand pour refléter ses véritables compétences. L’homme auquel il tisse des lauriers ne s’est pas distingué par des actions profitables au pays et son peuple. Au contraire, il a fait le jeu des plus puissants et des plus fortunés. Au lieu d’être le médecin soulageant les maux du pays, il s’est comporté en brancardier tout juste bon à faire croire aux malades estropiés que ça va aller, avant de les accompagner à leur dernière demeure. En faisant appel au seul exécuteur de basses besognes capable de dire une chose et son contraire dans la même phrase, le pouvoir se dote d’un fusible que l’on fait sauter quand ça chauffe. Quant à Mr. CK, il devrait se rappeler d’un certain Miranda et que son silence est une bonne ligne de défense car tout ce qu’il dira sera utilisé contre lui devant une cour de justice. His actions speak louder than his words; oui le mal qu’il a fait au pays est autrement plus sérieux que ses paroles mielleuses de donneur de leçons.

    Lghoul
    4 janvier 2018 - 11 h 12 min

    Quelle comédie et quel « caméléonisme latent » ! Sans défendre personne, je parie le pan de mon burnous qu’il dira le contraire de ce qu’il affirme si Sellal ou un autre reviendra demain.
    Ces gens ne savent faire qu’une chose: L’aplaventrisme devant le « Sidi » du moment, le poignardage dans le dos et le mesonge a outrance sinon que savent ils faire au juste ? La bassesse est devenue une vertue chez ces nouveaux « politiciens » de fortune.

    Hocine-Nasser BOUABSA
    4 janvier 2018 - 11 h 11 min

    PPP = HOLD-UP

    Les Algériens connaissent les affaires Haliburton et Sonatrach 1/2/3, et le rôle hyper-néfaste de KHELLIL (ce n’est pas moi qui le dit, mais les rapports accablants de l’ex-DRS). Donc nul besoin de s’attarder. Mais sachant les affaires que traine BOUCHOUAREB et la politique économique néo-libérale du président du RND, une question mérite d’être posée. Pour qui travaille le RND ?

    Les réseaux mafieux qui ont dérobé plus de 300 milliards $ des caisses publiques sont de nouveau à la tâche. Maintenant que les traces de leurs crimes économiques semblent être effacées à jamais, leur objectif stratégique est la mainmise sur le patrimoine économique publique en y injectant sans grands risques une partie de leur argent (sachant que la plus grande partie du financement de leur programme maléfique devrait d’après eux être générée directement ou indirectement par la généreuse planche à billet, qu’OUYAHIA semble avoir dans son cartable avant même qu’il ne soit désigné Premier Ministre). Nous assistons donc à un nouveau hold-up de grande envergure, qu’on essaye de dissimuler sous l’étiquette périmée PPP, au détriment du peuple algérien.

    La charte PPP (Partenariat Public Privé) signée par le trio infernal OUYAHIA-HADDAD-S.SAID n’est donc que la clé d’introduction et représente une nouvelle étape dans le démantèlement du secteur public algérien. OUYAHIA a déjà pratiqué sa politique désastreuse dans les années 1990 lorsqu’il fut Chef de Gouvernement, avec le résultat connu : plus de 300.000 algériens au chômage et le bradage d’une très grande partie du patrimoine public foncier.

    Connaissant l’allergie des Algériens envers la privatisation et sachant qu’ils n’ont pas les moyens de contenir leur colère actuellement, OUYAHIA & Cie tentent dès le début de minimiser l’impact de son programme maléfique en argumentant que les entreprises stratégiques comme Sonatrach et Air Algérie ne seront pas touchées par les PPP. Question à 2 sous : le privé algérien a-t-il l’argent et le know-how pour s’associer avec Sonatrach, Air Algérie, SNTF, etc…. La réponse est évidemment : NON. Donc le sujet ne se pose même pas.

    Restent les petites et moyennes entreprises. Lesquelles ? Il ne le dit pas, bien que la liste est certainement déjà établie – puisque les requins ne dorment pas – et peut concerner Saidal, ENIE, ENIEM, Naftal , Hadjar, Cosider, Tassili Airlines, Sonelgaz, Algérie Poste, Algérie Telecom, Mobilis, CNAN, Ferphos, les Minoteries, l’autoroute, les ports, aéroports, etc…
    Sachant qu’OUYAHIA nourrit des ambitions présidentielles, peut-être qu’il prépare aussi l’ouverture de la porte aux entreprises françaises. 2019 c’est déjà demain. Le marchandage autour du palais d’El-Mouradia se fait en partie aussi à Paris, ce n’est donc pas étonnant qu’il ait passé un deal avec MACRON dans ce sens. Les discours prononcés dans les deux côtés les derniers mois contiennent des indices dans ce sens.
    En dehors des démarches incohérentes et les intentions dangereuses qui pourraient se cacher derrière la charte PPP lancée par le trio OUYAHIA-HADDAD-S.SAID, il est connu à travers le monde entier que le modèle PPP est une ruine financière pour les contribuables et les consommateurs. Le seul profiteur c’est le privé !! D’ailleurs les expériences en Algérie existent. Elles sont pratiquement toutes négatives. L’exemple frappant est l’aéroport HOUARI BOUMEDIENE, supposé être la vitrine de l’Algérie, mais dont la saleté est horrifiante. Dito pour l’hotellerie (Grand Hotel d’Oran et El Ryadh à Sidi-Fredj) et la gestion de l’Eau à Alger, Oran, Constantine et Annaba.

    Abou Stroff
    4 janvier 2018 - 10 h 55 min

    « Le porte-parole du RND tire à boulets rouges sur Khelil, Sellal et Tebboune » titre K. B..
    moua, avec ma naïveté maladive me pose une question et une seule: les gus mentionnés dans la diatribe de Chihab ainsi que le gus (ouyahia, en l’occurrence) que critiquent les gus mentionnés plus haut n’ont ils pas appliqué et n’applique t il pas le programme et uniquement le programme de notre bienaimé fakhamatouhou national?
    moralité de l’histoire: s’ils tirent à boulets rouges, les uns sur les autres, faut il reconnaitre que notre bienaimé fakhamatouhou n’a aucun programme (ou un programme à géométrie variable) et que tout ce charivari n’a qu’un objectif et un seul: nous divertir pour que nous n’ayons pas la présence d’esprit de poser les questions qui fâchent?

    Anonyme
    4 janvier 2018 - 10 h 01 min

    moussa hadj ou hadj moussa, c’est le programme du « prisidène » qui commande (?)

    Anonyme
    4 janvier 2018 - 9 h 56 min

    Qui est le porte parole? si c’est celui qui est passé par a l’APC de Kouba son passage a laissé des trâces pas propres.

    Zaatar
    4 janvier 2018 - 7 h 31 min

    Dans la série les fakakirs, le blaireau et les panama papers, vous découvrirez comment comment on peut plumer un pays, décortiquer son peuple et réveillonner encore dans l’attente du père Noël…

      epsilone
      4 janvier 2018 - 9 h 31 min

      une petite histoire pour l’histoire
      qd Mr S était chef de Daïra à Guelma mon père, ancien Moudjahed, était président des biens vacants. Mr S a décidé de remplacer mon père par quelqu’un qu’il a choisi, qui était de Bouchegouf. 5/6 des Daïras n’ont pas voté pour lui à l’exception de Bouchegouf mais ça n’a pas empêché Mr S de destituer mon père qu’il appelait « l’prisidène » en se moquant de lui. il a dit cette phrase: « rak t3assas batle wa enta khodra fouk t3am ».
      mon père a répliqué: « c’est parce que je suis khodra fouk t3am 3assast beh ma netsrotch (c’est parceque je suis que légumes sur le couscous, je suis resté dure pour ne pas être avalé facilement). Il a félicité le nouveau président des biens vacants mais mon père lui a dit: c’est moi que tu dois féliciter…
      une fois la réunion terminée le nouveau nommé a demandé à mon père en aparté que voulait dire sa dernière réplique. mon père lui a répondu: mon fils si tu ne veux pas mourir d’une crise cardiaque en prison, travailles 1 à 2 mois puis démissionne, tu leur diras que tu n’as pas pu gérer ce dossier! bien que ce dernier ne connaissait pas mon père il a exécuté cette instruction. Le suivant qui l’a remplacé est bizarrement mort d’une crise cardiaque en prison !!!!

    Anonyme
    3 janvier 2018 - 23 h 42 min

    Sidi Said le syndicat des raffineries francaises

    https://www.youtube.com/watch?v=IwzVmi9zABY

    bendjeffal
    3 janvier 2018 - 22 h 38 min

    Ouyahia, heddad et sid said ont envoi droit au mur

    El Fellag
    3 janvier 2018 - 22 h 10 min

    C’est que des comédiens amateurs entrain de jouer avec quarante millions de vies humaines,es-que ils sont conscient des dégâts qui vont occasionné à cette population qui souffre en partie depuis leurs existence,la réalité se sont que des opportunistes complice de la faillite programmée de notre belle patrie,mais pour eux elle est qu’une vache à lait profiter le maximum et puis rejoigner une nation de l’autre rive,oublient que la vie n’est pas éternelle et il viendra le moment où ils le payeront très chers que dieu punis les menteurs,les tricheurs,les corrompus,les traîtres amène

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