Hadjar aux journalistes : «Vous êtes complices des agitateurs à l’université !»

Enseignement Hadjar
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar. New Press

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, a accusé les médias de «participer au désordre que des organisations non agréées sèment au sein de l’université en leur ouvrant leurs colonnes et en les invitant sur leurs plateaux de télévision» et de «publier sans distinction» des communiqués «sans en vérifier ni la provenance ni la véracité du contenu». Hadjar a également reproché aux médias de gonfler les chiffres des grèves, «allant parfois jusqu’à prétendre que les mouvements de grève atteignent 98%».

Tahar Hadjar, qui a animé une conférence de presse ce samedi matin, a, par ailleurs, dénié toute légitimité à des organisations estudiantines qui activent au sein des campus, précisant que seuls les syndicats légaux, au nombre de neuf, ont le droit d’exercer leur activité syndicale. Le ministre s’en est pris, notamment, aux associations estudiantines d’obédience politique qui mènent des actions de subversion et de prosélytisme  à l’intérieur des centres et des cités universitaires. «Ce que nous combattons à l’intérieur de l’université, c’est l’activisme politicien quand bien même nous ne pouvons pas interdire à l’étudiant et à l’enseignant de faire de la politique, mais à l’extérieur de l’université», a souligné Tahar Hadjar.

K. B.

Comment (15)

    yacine
    11 janvier 2018 - 17 h 18 min

    Ce mec perd la boussole ! Il se croit dans les années 70 . Il a oublié que la liberté de la presse est consacrée par la constitution , et il veut que les journalistes fassent de la délation !
    Mais cela n’étonne plus ! Un FLNiste reste un FLNiste , fidèle à la pensée unique quelle que soient les circonstances te les époques !

    Errai
    7 janvier 2018 - 23 h 28 min

    Cessons de mettre notre incapacité à produire de l’utile sur le dos de telle ou telle idéologie et ayant le courage de nous remettre en question et avouons que nous n’avons aucun esprit d’initiative ou de sacrifice. Faire des constats peut.etre l’apanage du premier venu mais faire bouger les choses c’est tout autre.
    Méditons cet exemple: Tout le monde dénonce la corruption et en premier lieu les
    universitaires ces garants de la moralité et de la probité mais lorsque nos illustres responsables, se penchant sur le pourquoi du classement de nos universités ( mal classées ou pas classées du tout) ont découvert que l’un des critères d’établissement du classement était le ratio nombre d’étudiants/prof de rang magistral, ils ont eu l’ingénieuse idée de produire à profusion des docteurs, tout ce beau monde s’est rué sur l’occasion et nous avons assisté à un scandale qui n’a de pareil que l’affaire des faux madjids où de faux madjids témoignent pour produire un faux moudjahid qui lui même témoignera pour d’autres et ainsi de suite jusqu’à obtenir une inflation de moudjahids.

    Errai
    7 janvier 2018 - 22 h 39 min

    L’université reste un lieu de réflexion et de revendications.
    effectivement nos étudiants au lieu de se mettre à leur travail qui consiste à s’investir dans l’apprentissage, ils passent la majorité de leur temps à réfléchir à comment créer des revendications et les faire passer. Leurs revendications se résument généralement à l’obtention de notes de complaisance, leur seul souci étant de valider leur année. L’acquisition des connaissances et du savoir passe pour le benjamin de leur domaine d’intérêt.
    Ce climat délétère procéde aussi de la responsabilité de tous les acteurs de ce domaine. En premier l’administration par son absence de volonté à imposer le règlement ensuite les enseignants qui ne sont attirés que par les avantages lies à leur fonction (bourses, promotions et titres mal acquis). Ainsi la boucle est bouclée et on doit reconnaître que la responsabilité du marasme de nos universités est partagée

    Chaoui
    7 janvier 2018 - 5 h 11 min

    Notre système éducatif (écoles, collèges et Universités) qui relève du domaine Public national doit être sanctuarisé. Ni politique, ni religion ne doivent avoir cours et pas davantage voix au chapitre. Ces deux matières relevant de la vie privée et personnelle, doivent s’exercer en dehors du champs estudiantin. Un loi claire devrait être initiée pour rappeler les principes et sanctionner pénalement tout contrevenant. L’école, c’est la matrice et pépinière de l’avenir de notre Pays. Préservons-là de toute obédience et influence. Sortis du cursus, les élèves auront tout le temps de décider de leurs choix et aspirations tant d’ordre sociétale et politique que confessionnelle.

      MELLO
      7 janvier 2018 - 13 h 47 min

      Justement , c’est ce vide politique qui a permis au pouvoir de tenir autant. L’université reste un lieu de réflexion et de recherche sur soi et sur l’environnement , où toutes les questions existentielles se posent. Les universitaires, en général, se doivent alors de s’ investir dans les mutations comme acteurs incontournables, en y jouant différents rôles. Les étudiants doivent être des agents importants de l’amplification des revendications politiques et de mobilisation des autres catégories sociales, peu intéressées par les luttes proprement politiques. Les enseignants se doivent, davantage, s’engager dans la formalisation et la gestion directe de l’ordre politique démocratique, continuant ainsi leur stratégie d’investissement dans la structuration, la définition et la gestion de l’État .
      Mais Mr HADJAR doit comprendre , que la nature a horreur du vide , et que lorsqu’il y’ a déficit de communication entre le ministère et le monde universitaire, les médias s’en saisiront .

    Kahina
    7 janvier 2018 - 1 h 04 min

    Vous fermez les yeux sur la wahhabisation des universités Algériennes.
    Les universités algériennes se sont transformées en mosquées.
    Même le mariage de jouissance ( Zawadj E-Mout3a) a été hallalisé sous vos yeux.
    Je ne sais pas à quoi servent les recteurs et les ministres de l’enseignement sup-erreur ( supérieur).

    Ya M. Hadjar, désolée mais tu n’es pas la personne qu’il faut pour gérer les universités Algériennes qui sont inclassables dans le monde.

    Moh
    6 janvier 2018 - 22 h 18 min

    Pour discréditer les contestataires on les traitent d’islamistes.

    Anonyme
    6 janvier 2018 - 20 h 53 min

    Je regrette de le dire, les syndicalites étudiants de l’AREN ne travaillent pas et sont commandités pour briser les étudiants sérieux! s’ils bougent, il faut que la police rentre à l’université et les arrête pour les traduire en justice. Et si les recteurs, comme celui de l’USTHB n’interviennent pas , ils faut les sanctionner….Souvenez vous de l’AREN et de l’UGEN, c’est des fauteurs de trouble

    reda
    6 janvier 2018 - 20 h 47 min

    En début d’année universitaire 2017-2018, vers octobre-novembre 2017,des étudiants se réclamant de l’AREN un syndicat islamiste dont les slogans sont puisés du salafisme et de DAESCH ont investi l’université en déclachant une gréve sauvage puis des voyous à la corpulence de boxeurs avec 2 mètres de taille ont bloqué l’accés aux salles et Amphi, en agressant ceux qui voulait exercer leur droit constitutionnel d’ETUDIER LIBREMENT. Mais ce syndicat fascisant, integriste, islamiste extremistre a appliquer la violence…En notre qualité de parents détudiants, nous avons saisi le Recteur de l’USTHB, M. Mohamed Saidi sur sa boite e mail ainsi que ses collaborateurs sans aucune réaction, laissant la communauté éstudiantine dans le désarroi et la PEUR et livrée au pseudo syndicat AREN et à ses sbires voyous et délinquants. POURTANT LE MINISTRE DU MESRS A INSTRUIT LES RECTEURS DE SE PORTER PARTIE CIVILE S’il Y A UTISATION DE LA FORCE POUR EMPÊCHER LE DEROULEMENT DES COURS. Cela a duré 10 jours environ. Nous avons réalisé un sondage qui a prouvé que prés de 98% des étudiants étaient contre ce mouvement de gréve sauvage…Les autres syndicats n’ont pas « osé » réagir alors que leurs adhérents étaient otages des voyous de l’AREN. Veulent-ils refaire le cours d’octobre-novembre 2016 avec le soutiens d’un syndicat illégal dissident du CNES Composé d’enseignants absenteismes, flemmards, qui passe leurs temps à roder dans les couloirs, connus pour leur incompétence notoire?

    lhadi
    6 janvier 2018 - 20 h 25 min

    C’est à travers le regard des autres qu’on peut voir ses propres erreurs !!!

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Fuji Yama
    6 janvier 2018 - 16 h 32 min

    Santé +enseignement ( primaire, moyen , secondaire et supérieur) ;
    2 secteurs sinistrés,
    2 parents pauvres dans notre pays.

    Anonyme
    6 janvier 2018 - 12 h 44 min

    Il a quoi comme bagage intellectuel ce Hadjar, traduit ça donne « le fossiliseur » ,ça craint pour l’université

    le numide
    6 janvier 2018 - 11 h 47 min

    L’islamisme WAHABISTE des frères musulmans égyptiens en Algérie a tué l’Université, la Science , l’Art , la Culture , le Travail , l’Etude , .. Comme il a tué tout le reste dans ce beau pays et l’a transformé en Enfer ….Retour à Ben Yahia , à Rahal et à Brerhi .. sinon l’Université algérienne c’est l’Ignorance, la Bêtise .. et le Chaos .. Que vaut une université qui n’apprend même pas à ses étudiants de tenir leurs WC et leurs parterres propres ..

    Anonyme
    6 janvier 2018 - 11 h 35 min

    Le ministre Tahar Hadjar a parfaitement raison,le domaine de l education est tres sensible et n accepte pas de vivre dans le chaos. La colone vertebrale de l education et de l enseignement superieur c est une certaine discipline. Il a dit ce qu il fallait dire: dans les enceintes des universites la discipline et le reglement interieur doivent etre respectes. (…)
    Le ministre travaille pour sauvegarder l enseignement libre dans nos universites, loin de toutes influence extremiste, sinon bonjour le chaos et les degats.
    Tous les parents d eleves et d etudiants sont unanimes: l universite et les colleges doivent rester loin des effervescences politiques d ou qu elles viennent, la discipline et l education doivent rester la priorite principale de nos enseignants et nos recteurs d universite. point barre.

      MELLO
      7 janvier 2018 - 13 h 54 min

      Le rôle joué par les universités et les universitaires dans les transitions démocratiques qu’ont connues les pays africains et les pays de l’Est, dans les années 1990 est désormais reconnu. Ils sont perçus comme les principaux acteurs de l’orchestration et de l’amplification de ces mouvements sociaux . Cependant, leurs interventions dans ces processus ont pris des formes différentes selon les pays en fonction de leur gouvernance. Et les résultats, les formes de positionnement dans l’espace public autant que les trajectoires post-transition de ces institutions et agents (enseignants et étudiants) diffèrent d’un pays à un autre.
      Extirper le politique du secteur primaire ou secondaire, d’accord, mais l’université reste un lieu de réflexion et de revendication.

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