Enseignement de tamazight : application des directives du président de la République

création de l'académie de langue amazighe
De nouvelles mesures pour dynamiser l'enseignement de tamazight. D. R.

De nouvelles mesures pour dynamiser l’enseignement de tamazight ont été prises à la faveur de la réunion lundi d’un conseil interministériel, et ce, en application des directives émises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors du Conseil des ministres tenu le 27 décembre dernier, indique l’APS.

Le conseil interministériel, présidé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a arrêté une série de mesures, notamment «l’allocation de postes budgétaires supplémentaires pour renforcer l’enseignement de tamazight dans le secteur de l’éducation nationale et pour élargir la formation et la recherche en tamazight au niveau des universités».

Dans le même esprit de promotion de la langue amazighe, il a été convenu de la mise en place d’un groupe de travail interministériel auprès des services du Premier ministre pour «s’atteler à la préparation d’un avant-projet de loi portant création de l’académie de langue amazighe».

Le communiqué, publié à l’issue de la réunion du conseil interministériel, précise que «ce texte suivra le parcours habituel au niveau du gouvernement, puis du Conseil des ministres, avant d’aboutir au Parlement au cours de ce premier semestre 2018».

Se référant à l’expression, dans certaines wilayas du pays, de revendications sur l’enseignement de tamazight, le président Abdelaziz Bouteflika a rappelé, au cours du Conseil des ministres du 27 décembre, que la Constitution révisée en 2016 «a définitivement scellé l’appropriation par le peuple tout entier de tamazight, elle aussi langue nationale et officielle, comme ciment supplémentaire de son unité nationale, en même temps que la nation a mandaté l’Etat pour sa promotion et son développement».

Le chef de l’Etat a enjoint au gouvernement de «ne ménager aucun effort pour la généralisation de l’enseignement et de l’usage de tamazight, conformément à la lettre et à l’esprit de la Constitution». Il a également chargé le gouvernement d’accélérer la préparation du projet de loi organique portant création d’une académie algérienne de la langue amazighe.

Le président de la République a annoncé, par la même occasion, sa décision de consacrer Yennayer journée chômée et payée dès le 12 janvier prochain.

«Cette mesure, comme toutes celles déjà prises au profit de notre identité nationale dans sa triple composante islamique, arabe et amazighe, confortera l’unité et la stabilité nationales, alors que des défis multiples internes et régionaux nous interpellent», a affirmé le président Bouteflika.

La décision du chef de l’Etat de consacrer Yennayer journée chômée et payée a été unanimement saluée par la classe politique et la société civile.

Le secrétaire général du Haut Commissariat à l’amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, a considéré l’officialisation de Yennayer comme «un saut qualitatif pour la consolidation de la cohésion de la société algérienne» et «une motivation supplémentaire pour la poursuite des efforts dans le sens de la généralisation graduelle de la langue amazighe à travers l’ensemble du territoire national».

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a indiqué que le nombre d’élèves qui étudient la langue amazighe a atteint durant l’année 2017-2018 près de 350 000 élèves au niveau de 38 wilayas du pays encadrés par 2 757 enseignants.

R. N.

Comment (28)

    Abdelrahmane
    12 janvier 2018 - 20 h 43 min

    @ Droit de réponse à anonyme 10/01/18, 10:04. Oui, c’est ce que j’ai dit, je l’assume et çà n’engage que moi, c’est ce que je pense sans stigmatiser personne. Par contre, toi, tu sembles irrité, énervé par ce que je dis et qui ne te plait pas. S’il n y avait pas une modération, tu m’aurais bombardé d’insultes et de grossièretés. Oui, la langue Arabe standard classique fos7a constitue la langue véhiculaire, le dénominateur et le bien communs pour tous les Arabes à travers le monde et tous les parlers, toutes les derjas dans les contrées, régions, territoires et états à travers le monde arabe au moyen orient et en Afrique du nord. il y a une relation de symbiose, d’osmose entre la langue Arabe officielle et les derjas algérienne, marocaine, tunisienne, libyenne, égyptienne, syrienne, libanaise, irakienne, koweïtienne, hidjazi et nejdi, yemenite, soudanaise, et la suite même à zanzibar, les iles comores et de la réunion, l’azawad malien et le nord du niger et du tchad, l’iskandroun au sud de l’anatolie et l’a7waz iranien. Il n y a ni antagonisme, ni incompatibilité, ni conflit. c’est une symbiose, une osmose, une relation charnelle qui dure depuis bientôt 14 siècles, 60 générations. Et vous, avec vos mythes et vos élucubrations, vous croyez pouvoir détruire ou remettre en question cette relation (?). par contre, on ne peut pas dire la même chose des différents parlers, dialectes et idiomes, qui sont des langues maternelles berberes dans les différents coins d’Afrique du nord, en kabylie, aux aurèss, au tassili, au hoggar, au m’zab, aux monts chenouas, qui n’ont aucune relation, aucune proximité, aucun lien réel ni affectif avec la langue berbere artificielle (toujours en formation) que vous appelez tamazight et que vous ambitionnez de rendre la langue véhiculaire commune à tous les berberes à travers le monde et qui en fait n’est que du kabyle farci et défiguré (difficile et pénible à assimiler par le kabyle lambda lui-même). Cette la langue ne sera la langue maternelle de personne, ne sera pas la langue de la famille, ni de la rue, ni de l’environnement familial ni social. La relation entre les derjas Arabes citées plus haut et la langue Arabe standard, classique fos7a dure depuis des siècles, en harmonie et en de façon charnelle. Par contre la relation entre Tamazight et les parlers régionaux et tribaux n’a jamais existé et doit commencer quand vous aurez retroussé les manches et vous vous serez mis au travail, sérieux et laborieux. Abdelrahmane.

      MELLO
      13 janvier 2018 - 18 h 38 min

      Yennayer de cette année 2968, 2968 vous vous rendez compte? Ce n’est pas il y a 14 siècles et cette reconnaissance aura sans doute une saveur particulière. À travers la décision de décréter la journée du 12 janvier comme une journée chômée et payée, cette date si symbolique devient de fait une fête nationale. En d’autres termes, l’Algérie fait un grand pas dans la reconnaissance de son histoire et la consécration d’une réalité historique criante, loin de toute cette approche de ces pays que vous venez de citer. Bien évidemment, cette victoire –et non un octroi –est le résultat de beaucoup de sacrifices consentis par des militants sincères, à l’instar de Mouloud Mammeri. La première pensée va donc en direction de ces militants engagés. Malgré le déni et en dépit d’une politique répressive, sans vergogne, durant plusieurs décennies à l’encontre de l’identité amazighe, ils n’ont jamais renoncé ni courbé l’échine.
      Toutefois, bien qu’il puisse y avoir une forme de satisfaction, cela ne doit pas nous détourner des graves problèmes que vit notre pays. Ce geste hautement appréciable, ne signifie pas la fin du combat, car Tamazight et la démocratie ont encore du chemin à parcourir. Mais, encore une fois, cela ne doit pas nous empêcher de reconnaître les mesures positives.
      En tout état de cause, qu’on le veuille ou non, ce geste va désemparer les extrémistes de tous bords . En attendant, je souhaite un joyeux yennayer à toutes les Algériennes et à tous les Algériens.

    Abdelrahmane
    10 janvier 2018 - 23 h 12 min

    Salem Zoro, permets que je te cite :combien d’algerien arrivent a comprendre une ordonnance ? Combien d’algériens comprennent un contrat d’assurance? et je renchéris : le ministère de l’intérieur vient de publier un communiqué en berbere standard. Combien d’algériens vont comprendre ce communiqué ?!

      Zoro
      12 janvier 2018 - 15 h 43 min

      YA SI ABDERRAHMANE dans ce meli mélo
      Je t assure que celui qui l a fait sortir
      ne comprend walou à ce qu il veut dire.
      Signé ZORO. .Z…

    Tangoweb 54
    10 janvier 2018 - 18 h 59 min

    Messieurs Abderrahmane et Zoro, permettez- moi de vous féliciter pour vos commentaires, ainsi qu a toute l’ équipe d ‘Algérie patriotique qui nous a permis d’exprimer librement nos opinions, car je pense que c ‘est le seul média en Algérie qui est vraiment nationaliste et qui n’est pas défenseur d’une région bien précise de notre pays.Pour ce qui est de l’ imposition du dialecte Amazighe sans passer par un référendum populaire comme le veut toute démocratie de part le monde, ceci ne peut que marginaliser davantage la majorité silencieuse des Algériens. Comment expliquer cette rapidité d’exécution: de langue nationale, a langue officielle, a la proclamation d ‘annayer journée chômé et payé, a l introduction obligatoire dans l’enseignement et dans les examens a l’ensemble du territoire nationale ? Que dire si ce n’est que tout ceci aura des répercutions néfastes pour l’Algérien et les Algérien.

      MELLO
      11 janvier 2018 - 10 h 59 min

      L’Algérien est amazigh que vous le vouliez ou pas. Comment osez proposer un référendum pour me demander si je suis Amazigh ou pas ? Vous osez dire que toutes les démocraties du monde passe passe par un référendum, dans ce cas de figure , alors où est le référendum sur l’arabisation de l’Algérie dans les années 80 et même avant ?
      Je crois que le train du recouvrement de l’identité est bien en marche , à vous de le prendre , sinon il vous laisse sur le quai.

    Anonyme
    9 janvier 2018 - 21 h 46 min

    @ Réponse à Zoro
    La langue arabe standard dite classique ou fos7a est la langue formelle et véhiculaire, le facteur rassembleur et dénominateur commun de tous les arabes à travers le monde. C’est la langue du savoir et de l’enseignement, du raffinement et de l’art, de la culture et de la civilisation, du protocole et de l’étiquette, des cérémonies et situations formelles. C’est une langue transnationale, elle n’appartient en propre à aucun état, aucune région géographique en particulier, c’est un bien commun à tous les arabes à travers le monde entier. c’est une langue universelle (comme l’anglais), elle occupe la position privilégiée et prestigieuse de quatrième langue de travail à l’ONU, les organisations et instances politiques mondiales. Presque chaque communauté, chaque région ou contrée arabophone dans le monde a sa propre langue ou dialecte arabe vernaculaire spécifique. Mais toutes ces communautés ont comme référence et dénominateur communs la langue arabe standard véhiculaire transnationale. De tous ces faits, la langue arabe standard ne peut être la langue maternelle de personne. C’est les dialectes et les parlers vernaculaires cités plus haut qui constituent chacun la langue maternelle de chaque communauté de locuteurs. J’ai volontairement passé sous silence et escamoté sa place et son rôle dans la religion musulmane et auprès des musulmans.
    Sous un autre tropique, il n y a pas UNE langue berbère unique et véhiculaire reconnue et adoptée à l’unanimité par les berberes d’Afrique du nord. Ce qu’il y a, c’est des dialectes et des idiomes vernaculaires régionaux et territoriaux, tribaux et communautaires qui constituent chacun la langue maternelle de chaque ethnie, communauté ou région. En Algérie, monsieur hachemi assad (de l’hca) parle de 13 dialectes (mais en fait il y en d’autres qu’il a escamoté). Il y a le chaoui, le kabyle, le targui du hoggar, le tamachek du tassili, le m’zabi, chenoui, le m’sirdi, le ksouri, le chelhi. Toutes ces variantes de parlers berberes ne sont pas inter-compréhensibles entre eux, de l’aveu même des spécialistes tel gabriel camps et même du gourou ferhat mehenni. Bien sûr, les berberistes ont tenté laborieusement et sincèrement de créer artificiellement une langue berbere rassembleuse commune à tous les berberes mais ce fut un fiasco lamentables que personne n’ose reconnaitre. Même si elle réussit, la langue berbere standard proposée à être langue nationale et officielle ne sera la langue maternelle d’aucun berbere en Algérie ou en Afrique du nord, ni la langue de la rue, ni la langue de la famille, ni la langue de l’environnement familier du foyer et de la famille (sic). C’est les parlers chaoui, kabyle, targui, tamachek, mozabite, m’sirdi, ksouri et les autres cités plus haut qui sont les langues maternelles des communautés berberophones d’Algérie et non pas le tamazight qu’on arbore ces jours-ci. Je passe sous silence les problèmes liés à la transcription et les résistances que poserait très certainement le fait que ce tamazight n’est en fait que le parler kabyle farci et défiguré.

      Anonyme
      10 janvier 2018 - 10 h 04 min

      Pour toi c’est tranché de ton coté que Tamazight ne sera jamais une langue comme l’est la langue arabe, en raison de la diversité de ses dialectes sinon de la diversités des ses « idiomes vernaculaires » comme tu l’écris.Par contre pour la langue arabe tu dis que: » ces communautés ont comme référence et dénominateur communs la langue arabe standard véhiculaire transnationale ». Et pourtant tu reconnais en parlant de l’arabe que « chaque communauté, chaque région ou contrée arabophone dans le monde a sa propre langue ou dialecte arabe vernaculaire spécifique ».En opposition à la langue Tamazight tu écris que « les berberistes ont tenté laborieusement et sincèrement de créer artificiellement une langue berbere rassembleuse commune à tous les berberes mais ce fut un fiasco lamentables que personne n’ose reconnaitre ».Tu écris aussi que: » la langue berbere standard proposée à être langue nationale et officielle ne sera la langue maternelle d’aucun berbere en Algérie ou en Afrique du nord, ni la langue de la rue, ni la langue de la famille, ni la langue de l’environnement familier du foyer et de la famille », qui est un jugement trop partial, trop sévère et qui ne repose sur aucune logique, car théoriquement ce qui devrait être valable pour une langue le sera forcément pour une autre. Ce qui n’est pas le cas dans ton raisonnement. C’est à ne rien comprendre de ta part que d’avancer un raisonnement pareil entaché de subjectivité, pour arriver à la conclusion absurde et contradictoire que d’affirmer que plusieurs nations, malgré la distance qui les séparent, malgré leurs dialectes différentes, malgré leurs divergences politiques, malgré d’autres dialectes qui diffèrent de l’arabe(tels les dialectes kurdes) qui existent encore dans certains pays, ces nations possèdent tout de même une langue arabe « standard » et « transnationale » mais que tu refuses qu’elle soit valable pour Tamazight pour qu’elle devienne une langue standard dans un seul pays…Tu dois savoir monsieur que le dossier de la langue Tamazight, en tant que langue avec ses règles telles: sa grammaire, son vocabulaire, sa conjugaison… est clos car tout est déjà fait.Quant aux obstacles qui seront dressés contre le retour de cette langue parmi les siens, on s’y attend.

    MELLO
    9 janvier 2018 - 16 h 22 min

    La mise en place d’une langue dans le système éducatif , répond , beaucoup plus, à une compréhension ou à une maîtrise de sois -même dans la vie quotidienne. Ce qui importe, donc,, ce n’est pas l quantité de connaissances, mais l’habileté d’utiliser au mieux le peu qu’on sait, en mobilisant toutes les autres ressources dont on dispose. Ce n’est pas l’élève qui reproduit docilement ce que le maître présente qui sait faire cela, mais celui qui a appris à prendre des initiatives et à agir de façon autonome. Et ce n’est pas forcément le maître qui a le plus de connaissances de la langue qui est le mieux placé pour faire apprendre celle-ci. C’est peut-être plutôt celui qui a l’habitude d’accompagner les élèves dans leur apprentissage, c’est à dire le père et la mère,, qui sait les inciter à se comporter de manière personnelle, dynamique et autonome et leur apporter l’aide individualisé dont ils ont besoin .
    Une langue morte est une langue qui a perdu ses locuteurs, or dans le cas précis de Tamazight, il existe encore des millions d’êtres qui s’expriment et transmettent le savoir de génération en génération. Tamazight n’est , donc, pas une langue morte.

    Abou Langi
    9 janvier 2018 - 14 h 00 min

    La langue française et la langue anglaise sont des langues académiques crées de toutes pièces à partir de langues régionales qu’elles ont finies par tuer . Aujourd’hui on parle de grec moderne et de grec ancien.
    Une langue est un dialecte qui a réussi. Et un dialecte une langue opprimée.Le latin et le grec ancien les mères des langues n’existent encore que dans l’esprit de philologues nostalgiques. La langue arabe triomphante aujourd’hui était jadis la langue de bédouins arriérés qui en soit, d’elle-même, n’a jamais rien produit. Sans l’islam et sans l’apport de savants non arabes qui l’ont utilisée parce que convertis cette langue serait inconnue aujourd’hui y compris au Moyen Orient.

    Algérien Nationaliste
    9 janvier 2018 - 13 h 32 min

    Enfin, il était temps comme dit Mourad, cette langue doit être apprise par tous dès le plus jeune âge, c’est la langue de nos ancêtres, remplaçons les cours d’arabe à l’école par cette langue, nous devons nous détacher très tranquillement de l’islamo arabisme au cours des prochaines années.

    Amalus
    9 janvier 2018 - 13 h 12 min

    C’est vrai, parce que des fois les parents disent des mots amazighs que les Kabyles et même les chaouis ne comprennent pas. Encore un mystère…

    ZORO
    9 janvier 2018 - 10 h 48 min

    De quelle Tamazight s agit il?? Hachemi Assad vient de nous apprendre à travers la télé qu il existe 13 variantes, avec 3 différents types de transcription. doit on considérer ces 13 variantes avec leurs differentes transcriptions comme langues nationales et officielles!!?? (…)

      Karamazov
      9 janvier 2018 - 12 h 01 min

      Il y a variantes et trois transcriptions ??? il ne reste qu’une solution: L’arabe pour sauver el wihda el wataniya. Sinon comme disait Ma3toub ; ma wlac thamazight wlac wlac wlac. Ou l’autre solution: celle qui vous étouffe dès qu’on évoque son nom :

        ZORO
        9 janvier 2018 - 16 h 28 min

        @KARAMAZOV :la solution ne viendra surement pas de toi TOVARICH KARAMAZOV apres «  »Caranta fel kharedj »comme il te plait souvent de le repeter, (you’re just out of phase) C est Da Assad qui se charge de nous resoudre cette equation a 13 inconnes.Comme si cela n etait pas suffisant Si Assad preconise dorenavant l obsolescence du mot BERBERE qui est semble t il est insultant pour les amazigh de tamezgha.j ai appris aussi de son interview que chachnok(S il a reellement existé) n a jamais connu RAMSES pour le battre puisque 3 siecles les separaient.Quant aux 2968 il a préféré esquiver la reponse en parlant d une maniere evasive de quelque chose d agraire. SigneZORO. …Z….

      Anonyme01
      9 janvier 2018 - 12 h 30 min

      Ya! Zorro il n’y a pas des milliers de langues Tamazight, mais il y a une et une seule.De toutes ces variants berbères (d’ailleurs comme l’arabe qui a aussi des milliers de dialectes, qui dépassent d’ailleurs, de très loin Tamazight, vue le nombre de pays qui la parlent et vue l’éloignement des populations de ces pays, d’ou chacun de ces peuples a inventé sa propre dialecte, associés à des influences des langues ou dialectes ayant déjà existé-es localement. Mais cela n’a pas empêché l’arabe académique d’exister.La langue tamazight est là toute faite, avec sa grammaire, sa conjugaison et son vocabulaire enrichis par l’apport de ces différentes dialectes.

      Abdelrahmane
      9 janvier 2018 - 12 h 50 min

      @ Salem Zoro ! Bonne année 2018 à toi et à toute ta famille.Le berbere standard qu’on veut nous imposer au coté de l’arabe comme langue nationale et officielle, est en fait une langue artificielle, incomplète et non encore élaborée fabriquée dans les laboratoires et les salons feutrés de la défunte académie berbere de paris.c’est en réalité du kabyle farci et défiguré qu’ils comptent imposer comme langue véhiculaire de tous les berberes en Algérie. Ce ne sera la langue maternelle d’aucun berbere dans toute l’Afrique du nord et malgré cela nos berberistes bien intentionnés et bien attentionnés veulent l’imposer quitte à faire disparaitre les 13 dialectes (régionaux) dont parle hachemi assad qui, ces dialectes, sont les véritables langues maternelles des chaouis, mozabites, targuis, kabyles, ms’irdis, ksouris, chenouis, chelhis, alors que ces berberistes se lamentent, se plaignent et se font du mouron pour notre derja maternelle (pour eux dérivée du berbere), la dérja de nos rêves (sic) menacée par la langue arabe standard langue morte, étrangère, que personne ne comprend et personne ne parle ni à la maison ni dans la rue. Tu vois comme ils savent conseiller, nos savants et érudits berberistes. comme on dit dans notre arabe derja algérienne, » ya3arfou idabrouw ».

        MELLO
        9 janvier 2018 - 15 h 53 min

        Ya Abdelramane et Zoro , vous êtes en phase sur un sujet que vous ignorez ,dans le fond et dans la forme.
        Commençons par un sujet qui vous tient à cœur:
        – la langue Arabe- ce que vous ignorez c’est que cette langue apprise à l’école n’est pas la langue arabe Algérienne, c’est à dire la langue maternelle ou encore notre derdja.
        C’est une langue importée et imposée à l’école- personne , en Algérie, ne parle cette langue à la maison ou encore dans la rue.
        – La langue tamazight: c’est une langue maternelle de millions d’Algériens. La langue maternelle, comme vous devez le savoir, serait celle apprise en premier, dans l’environnement familier du foyer et de la famille plutôt qu’à l’école. Son apprentissage se fera de manière naturelle, autour des activités du quotidien, par mimétisme et assimilation plutôt qu’autour de leçons. Cette méthode conduit généralement à une plus grande confiance à s’exprimer dans ce langage, mais également à une plus grande maîtrise de l’oral que de l’écrit, qui ne peut être appris que plus tard lorsque l’enfant est capable de reconnaître des mots écrits et de les écrire. La langue maternelle joue également un rôle primordial dans la construction de sa propre identité.
        Vous devez savoir que la langue maternelle influence véritablement notre façon de voir le monde, certains pensent qu’un individu ne pourra jamais rattraper cette différence de perception ; il aura alors beau apprendre toute la grammaire et le vocabulaire qu’il veut, il ne pourra jamais les employer de a même manière et dans les mêmes circonstances que quelqu’un qui a « vécu » la langue depuis les premiers apprentissages.
        Quant à la transcription, le TIFINAGH , scribe ancestral semble le mieux adapter, tout comme le Grec ou le Russe qui adoptent partiellement les lettres latines.

          Zoro
          9 janvier 2018 - 18 h 09 min

          Le concept de langue maternelle je l ai vecu a 5 ans et j en garde intact le souvenir,sur ma feuille d ecriture datee de 1956 quand j ecrivais le mot ECOLE de droite a gauche ,quand mes personnages etaient ,aline ,René, le pere Noël,etc, quand j apprenais a ecrire en caratere en latin de gauche a droite alors que j avais commence avec des lettres arabes completement differentes de gauche a droite au jamaa.la difference etait flagrante entre wahed ,zouj,tlata,rab3a et un ,deux ,trois quatre.Malgres toutes ces difficultes qui vous paraissent contraingnantes en ces temps de » » ragda wetmanji «  »,bon nombre parmi nous les arabes depassaient de loin les francais dans leur propre langues Sais tu pourquoi Mello ???parce qu on etait MOTIVE, MOTIVE, MOTIVE on avait un challenge a releve face a ces petits francais pour leur prouver qu on etait mieux qu eux malgres toutes nos difficultes,et aussi pour que nos parents puissent avoir la tete haute devant le directeur.Ce concept de langue maternelle n influence plus generations actuelles comme il le fit pour les generations sous occupation, tout le vocabulaire de base et le comptage appris a la maison l enfant le retrouve des le premier jour a l ecole. Enfin, ce que tous les gens qui s oppose a l arabe classique essaye de passer sous silence c est l apprentissage de cette langue a la maison ,chez maman ,a travers les dessins animes que proposent les centaines de tv Arabes ,ajouté a cela l utilisation de la langue arabe sur internet se classant parmi les dix premieres langues utilisees depassant de loin le francais qui ne cesse d agoniser.
          SIGNE.ZORO. …Z…

        ZORO
        9 janvier 2018 - 16 h 42 min

        Salem si Abderrahmane :permet moi d ajouter quelques mots à. tes sages paroles. Les berberistes n ellimineront les 13 dialectes, ils s en prendront seulememt à 12 qu ils verront comme salopards .les pauvres 12 humiliés penseront alors que ce chiffre 13 n est que de mauvaise augure pour le pays.
        SigneZORO. ….Z….

          MELLO
          9 janvier 2018 - 20 h 25 min

          « parce qu on etait MOTIVE, MOTIVE, MOTIVE on avait un challenge a relever face a ces petits… » Voila toute la problématique. Sais tu aussi que la wilaya de TIZI OUZOU obtient chaque année les meilleurs résultats aux examens de fin d’année ? Parce qu ils sont MOTIVES, MOTIVES, MOTIVES. Et la MOTIVATION de retrouver tamazight à l’école est plus grande que tout.

          Zoro
          9 janvier 2018 - 22 h 12 min

          @Mello :ce que je vais dire va sûrement faire rire Tovarich Karamazov mais je ne serais pas avare de apporté un peu de baume a son coeur.
          Dieu en voulant punir le pharaon à pris patience et lui envoya moise qu il éleva lui même dans sa maison.personnellement je ne verrai en l obtention des meilleurs résultats dans un enseignement prodigué en arabe pour des kabyles ,qu un signe divin pour dire aux kabyles voilà vos enfants ne sont pas arabes et ils obtiennent de meilleurs notes que les arabes ,n est ce pas une preuve ??cessez de mentir aux gens avec cette histoire de langue maternelle mettez vous à l arabe pour l unification de votre pays.

          MELLO
          10 janvier 2018 - 14 h 38 min

          Une question , une seule, cher Zoro:
          Combien d’Algériens « lambda » arrivent ils à lire et à comprendre les décisions de justices , c’est à dire les jugements, transcrits en arabe classique ?
          Je dirais probablement 0.01 % . Pourtant c’est CETTE langue arabe que tu défends et qui reste étrangère à nous autres.

          Zoro
          10 janvier 2018 - 22 h 27 min

          Reponse a MELLO:
          combien d algerien arrivent a comprendre une
          ordonnance ?
          Conbien d algeriens comprennent un contract d
          assurance??
          Combien d algeriens Savent tout ce qui se
          manigance???
          Et pourtant ELLE TOURNE!!!!
          SIGNE.ZORO. ..Z…..

          MELLO
          11 janvier 2018 - 11 h 21 min

          Le train du recouvrement de l’identité amazigh est mis sur rail , grâce à la volonté de tous ceux et celles qui ne cessent de lutter pour se faire reconnaître, car dénier l’identité à quelqu’un c’est commettre pire qu’un crime.
          Maintenant que l’histoire vous revient, à vous de saisir cette belle occasion pour un épanouissement encore meilleur et une Algérie qui se réconcilie avec elle même.
          – Une ordonnance, un contrat d’assurance et autre document rédigé en Français ( langue étrangère) sont largement compris , car les organismes émetteurs l’ont jugé ainsi.
          Mais un jugement, émis par la justice, pourtant en arabe, laisse perplexe tant d’arabisants.

      Abou Langi
      9 janvier 2018 - 16 h 48 min

      Zoro et abdelramane sont les exemples les plus frappant des ravages de l’école algérienne et de l’arabo-islamisme. Ils sont comme le toutou de Pavlov, condamnés à psalmodier et à régurgiter les leçons de l’école fondamentale sans esprit critique.

        MELLO
        11 janvier 2018 - 11 h 38 min

        Abou Langi, vous avez tapé dans le mille. En effet ce refus et ce dénie de l’identité Amazigh est l’oeuvre de tous ceux qui veulent maintenir ce pays dans le giron de tous ces pays arabes récalcitrants à tout développement à tout modernisme. Maintenir et mettre l’Algérie dans la situation qui prévaut au YEMEN, en IRAK, sans oublier ces pays du golfe pourvoyeurs de terrorisme. Avec son identité AMAZIGHE notre pays saura s’épanouir.

    Mourad
    9 janvier 2018 - 9 h 10 min

    Il était temps!

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