Le FFS interpelle Louh sur le procès des détenus de Ghardaïa
Par Hani Abdi – Le Front des forces socialistes (FFS) interpelle le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, sur l’affaire des cadres et militants de son parti poursuivis en justice à Ghardaïa.
A travers une question orale de son chef du groupe parlementaire, Chafaâ Bouaïche, le plus vieux parti de l’opposition exige l’extinction de toutes les poursuites contre ses militants et cadres pour «constitution de groupes de malfaiteurs dans le but de renverser le pouvoir», «incitation des citoyens à s’armer contre l’Etat» et «atteinte à l’intégrité territoriale du pays». Le FFS soulève cette affaire à l’APN parce que le procès est programmé pour le 18 janvier au niveau de la Cour de Ghardaïa.
Rappelant tous les efforts déployés depuis le début des événements douloureux à Ghardaïa en 2015, le FFS assure que les militants et cadres poursuivis dans cette affaire étaient de ceux qui avaient contribué à ramener le calme et la paix dans la vallée du M’zab. «Est-il raisonnable de les poursuivre en justice devant la cour criminelle, avec de lourds chefs d’inculpation», se demande Chafaâ Bouaïche, assurant que les mis en cause dans cette affaire ont toujours œuvré pour la paix dans la région.
Le FFS dit ne pas comprendre pourquoi ne sont poursuivis en justice que les militants et cadres de son parti. Le plus vieux parti de l’opposition, qui rappelle que même l’avocat des mis en cause a été poursuivi en justice pour «atteinte à corps constitué», demande au ministre de la Justice d’informer l’opinion des mesures prises pour garantir un procès juste et équitable.
H. A.
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