Le secrétaire général du FLN est-il un Premier ministre parallèle ?

Ould Abbès, Ouyahia
Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN. D. R.

Par Karim B. – Le secrétaire général du FLN multiplie les audiences «accordées» aux ambassadeurs des grandes puissances. Après l’ambassadeur des Etats-Unis, il a reçu celui de Grande-Bretagne avec lequel Djamel Ould-Abbès a discuté de «questions d’intérêt commun». Les deux responsables «se sont félicités des bonnes relations qui lient les deux pays et les deux peuples» et «ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération entre les deux pays dans tous les domaines, notamment ceux de l’industrie, de la santé et de la culture». C’est du moins ce qu’on lit dans le communiqué «officiel» qui couronne cette rencontre.

Le langage usité dans les communiqués du FLN dénote une sorte de «court-circuitage» de l’action du gouvernement, seul habilité à aborder les sujets liés à la coopération entre Etats. Ould-Abbès a-t-il été chargé par le président Bouteflika – «président d’honneur du FLN», comme aime à le répéter Ould-Abbès à chacune de ses sorties publiques – de mener une action parallèle pour préparer le terrain à une succession en douce à l’actuel Premier ministre issu du parti rival du RND ?

Fragilisé et silencieux depuis la dernière instruction du président Bouteflika relative au plan de privatisation que le gouvernement allait entamer après avoir obtenu la caution de la puissante centrale syndicale, conduite par Abdelmadjid Sidi-Saïd, Ahmed Ouyahia semble ainsi plus que jamais sur la sellette, malgré les «mises au point» officieuses qui tentent de minimiser la portée de la décision de Bouteflika et d’en corriger l’interprétation.

Ahmed Ouyahia s’exprimera-t-il sur cette affaire lors du conseil national du RND dont les travaux s’ouvrent aujourd’hui à Alger ? Rendra-t-il à Djamel Ould-Abbès la monnaie de sa pièce ?

Nous le saurons bientôt.

K. B.

Comment (18)

    Umeri
    19 janvier 2018 - 22 h 39 min

    Le système de gouvernement algérien est spécifique, Bouteflika incarne la Reine d’Angleterre,mais se mêle de tout, par personne interposée et de rien, puisque diminué moralement et physiquement, malgré, ce qu’on veut nous faire croire, le premier Ministre a un boulet qu’il traîne aux pieds et devient ainsi le souffre douleur de la République, des copains et des coquins. Si ça marche, c’est le résultat de la politique du président , notre illustre « Timonier » si ça foire c’est lui, il saute comme un fusible.Le S G du F L N, ou ce qu’il en reste, Ould Abbas, veut jouer, au gouvernement fantome, a la différence qu’en Angleterre, ce gouvernement, suit de très prés, le travail de l’Exécutif en place, chaque ministre a une doublure. Au moindre faux pas, il est remplacé. Ould Abbas, lui, joue au pitre, devient le porte voix officieux, du clan au pouvoir, puisqu’il n’est jamais reçu par Bouteflika, lequel que du dédain pour les chiatines.

    anonyme
    19 janvier 2018 - 16 h 36 min

    Petit cours de politique à l’intention des patriotes qui s’égosillent et oublient de voir la réalité.

    En Algérie, comme partout dans le monde, c’est l’argent qui fait tout. Qui possède l’argent chez nous ? Les riches algériens se divisent en deux groupes : les anciens riches (familles andalouses de Tlemcen et d’ailleurs) et les nouveaux riches : les chefs de région militaires corrompus (très peu) et les bourgeois administratifs ou mercantiles (pour ceux qui ont lu Marx et Engels sur le néo-colonialisme). Quand ces deux groupes se marient entre eux et se partagent le gâteau algérien, les carottes du peuple sont cuites. Ce ne sont pas les individus qui font la pluie et le beau temps, mais des associations de malfaiteurs. Se focaliser sur tel ou un tel ne sert à rien … Le RND, créé par un Chaoui frugal, sincère, patriote et droit est devenue la branche jumelle du FLN non historique. Le multipartisme ne sert à rien, si tous les partis sont issus du même père ou du même Coran. Les Algériens doivent penser à un nouveau parti unique, patriote, orienté par le développement durable de tous les secteurs et axé sur notre autarcie : un parti socialiste musulman, à la Kaddafi !

    OMAR
    18 janvier 2018 - 22 h 45 min

    Beaucoup de déclarations
    Rien à l horizon

    Comme il a dit belabbes
    Quels mots blessent
    Le peuple se pose mille questions
    C est toujours la mème chanson

    Mais il faudra des prouesses

    Pour espérer une sortie sans faiblesses

    HATEZ VOUS DE REFORMER AVEC INTELLIGENCE

    AVANT L IMPREVUE SENTENCE!!

    Selecto
    18 janvier 2018 - 22 h 18 min

    C’est le porte parole de la bande des Dalton

    Kahina-DZ
    18 janvier 2018 - 19 h 57 min

    Une copie de Drebki
    Si Saadani était la derbouka du 4eme mandat, Ould Abbes est le BENDAYER du 5eme

    nectar
    18 janvier 2018 - 16 h 52 min

    Ouled Abbes n’est pas là par hasard, ni par sa compétence..Il est un des pions du système, que ceux qui décident déplacent à leur guise et selon la température du bendir. Cette meute de ministres et de décideurs finiront pas déchiqueter le pays et le peu qui reste de la voilure qui le fait avancer cahin-caha…

    Anonyme
    18 janvier 2018 - 16 h 37 min

    A ce rythme là on va se retrouver avec un Ould Abbas comme fakhamatou II.

    Yacine
    18 janvier 2018 - 15 h 51 min

    Monsieur Ouled Abbas fait ce qu’ont fait ses prédécesseurs Amar Saadani , Abdelaziz Belkhadem et tous les secrétaires généraux passés et à venir , et même ceux qui sont en gestation , si par malheur ce FLN a encore longue vie devant lui pour nous enterrer tous !! Ils ont répercuté et répercuteront comme un grand Bendir les voeux et les attentes de ceux qui les ont placé à ce poste !
    C’est aussi ce qui est demandé à Ouyahia . On lui demande de gérer les affaires courantes et se joindre aux meddahates pour encenser et glorifier Bouteflika qui en demande toujours plus , car , incapable de le faire lui même , comme par le passé quant il était un grand orateur !
    Mais lorsque Ouyahia ne fait pas assez , on lâche la meute pour le faire rentrer dans la danse sous peine d’être répudié !

    Anonyme
    18 janvier 2018 - 13 h 32 min

    Notre grand héro Mr Ould abbès est le plus qualifie pour le poste du premier ministre, voire remplacer le président en cas de démission. c’est un moudjahid première heure; condamné plusieurs fois a mort; mais grace a son intelligence il a échappé; meme son fils a fait la meme chose: échapper a la justice Algérienne. nous lui devons les malheurs qui subit l’Algérie.

      Anonyme
      18 janvier 2018 - 20 h 17 min

      Tel père tel fils
      Ça devient héréditaire

    Anonyme
    18 janvier 2018 - 13 h 32 min

    Le pouvoir REEL de décision émane du cercle trés restreint (le clan) qui gravite autour du président, qui décide et agit en son nom. Ouyahia et Ould Abbes ne sont que des faire-valoir dont le rôle se limite à faire du secrétariat tant qu’ils s’exécutent sans broncher. Ils servent aussi de fusibles car, au moindre pépin, ils sont dégommés pour faire croire que ce sont eux les responsables de ce qui ne marche pas. Le clan joue sur du velours! Quelqu’un osera-t-il dire basta?

    Rayés Al Bahriya
    18 janvier 2018 - 11 h 54 min

    Ils vont couler le bateau Algérie.

    Ouyahia doit démissionner….s’il a encore un peu

    De nif tout courr.

    Ils ont sapé le destin de ce pays.

    Ils ont privatisé l’état Algerien….

    Mabka walooooo

    MELLO
    18 janvier 2018 - 11 h 32 min

    L’ALGERIE est une nation dotée d’un Etat avec ses institutions, sa constitution et ses lois . Malgré cette présentation , qui n’est que fictive, car ni la Constitution , ni les lois ne sont respectées, pour exemple cette intrusion d’un message à l’ouverture de la réunion du FCE sur la stratégie nationale des énergies renouvelables à l’horizon 2030. Visiblement le message lu par le ministre de l’énergie Mustapha Guitouni n’a pas eu la validation de la Présidence de la République. Selon les journalistes présents sur place le message du chef de l’Etat lu, a été distribué avant que les responsables de la communication ne leur demandent de restituer les copies sous prétexte de corriger des erreurs contenus dans le texte distribué et avec une promesse de recevoir par mail le « bon » texte. Sauf que ce le texte corrigé n’est jamais parvenu aux journalistes. Sur le site de l’Agence APS, le fameux message n’a pas été publié. Les dépêches ne parlent que de l’intervention du ministre de l’Energie sans la moindre référence au message du Président.
    Malgré tout et en dépit de tout, Bouteflika a annoncé sa décision de consacrer Yennayer journée chômée et payée , cette décision vient, en ces moments de doutes et de crises multiples, renforcer la cohésion de notre nation en agissant sur les malentendus identitaires inutiles, fruits d’une gouvernance qui a toujours manqué de clairvoyance et d’anticipation.

    khalilsadek
    18 janvier 2018 - 11 h 19 min

    Etant donné que monsieur Ould abbes manque d’experience dans les rouages de la diplomatie internationale et ses coups tordus je pense qu’il joue a un jeu au dessus de ses moyens ( présidentielle 2019 oblige) risquant ainsi de déstabiliser le gouvernement et la SECURITE du PAYS , je pense qu’il est temps d’arreter ses chatahat et de ne pas le laisser aller plus loin avant que ce soit trop tard.

    co5
    18 janvier 2018 - 11 h 01 min

    « Je suis pratiquement le premier citoyen  » ?
    « le premier » politicien (?) à avoir adressé un écrit sur la fonction du premier ministre, oui ?

    Tangoweb 54
    18 janvier 2018 - 10 h 33 min

    Non c est juste un chayette hors pair qui n a ni honte ni pudeur il se permet tout il est sans limite, c est ça la situation actuelle de notre pays

    Hammad
    18 janvier 2018 - 10 h 10 min

    Il gagnerait a recevoir l’ambassadeur d’Allemagne pour régler avec lui son problème de diplômes avec son soi disant passé révolutionnaire.

    citoyen karim
    18 janvier 2018 - 8 h 59 min

    Chef du gouvernement chez nous est ce terme qui sert de repère dans l’évolution de la situation politique en Algérie. Il est l’élément central qui permet de donner forme à un fouillis d’événements et de circonstances trop parasités par ce qui arrive dans la région et dans le monde dans son ensemble.

    C’est le passage de cette fonction essentielle de celui qui dirige les administrations et le gouvernement et qui, dans un même temps, est responsable de ses actes devant le parlement -qui peut le renverser-, vers ce rôle de second plan, de simple figurant qu’est le premier ministre, c’est de ce revirement institutionnel non approprié au contexte de l’époque qui nous a amené tout droit vers là où nous en sommes englués actuellement.

    J’ai vécu jour après jour, parfois d’heure en heure en étant lucide, le point de basculement des deux mondes ; celui d’avant et celui d’après 2006.

    Je suis pratiquement le premier citoyen à avoir adressé un écrit sous la fonction du premier ministre, le 2 novembre 2008, afin de le sensibiliser sur une situation anormale d’enchevêtrement administratif et juridique qui n’arrête pas de poser problème sur problème jusqu’à maintenant.

    Abdelaziz Bouteflika aurait dû demander à quitter le pouvoir en décembre 2005 pour raison de santé.

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