Augmentation de la demande en 2019 : les spéculations sur un baril à 100 dollars refont surface

Par Meriem Sassi Après trois années de morosité, le fameux baril à 100 dollars commence à refaire surface dans les prévisions des analystes de marché, selon ce qu’indique l’agence Bloomberg. Selon une projection du cabinet de conseil Energy Aspects, basé à Londres, répercutée par l’agence américaine, une baisse de la production, en dehors de la zone du schiste américain, en 2019, pourrait contribuer à ramener brièvement le Brent à plus de 100 dollars le baril au courant de l’an prochain.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE), même si elle est moins optimiste, avait tout de même tablé dans son rapport mensuel publié le 19 janvier sur une hausse de la demande mondiale de pétrole, dépassant les 100 millions de barils par jour pour la première fois, au quatrième trimestre de cette année. Une indication qui va aussi dans le sens d’une hausse conséquente des prix de l’or noir.

Selon Bloomberg, si les pronostics se vérifient, l’épisode de l’effondrement du pétrole est en passe de se terminer pour laisser place au prix du brut à trois chiffres. Selon Energy Aspects, cité par Bloomberg, la reprise économique généralisée accélère la croissance de la demande de 1,7 million de barils par jour en 2018 et pourrait atteindre 2 millions de barils.

La Banque mondiale (BM) a relevé, pour sa part, ses prévisions pour 2018, d’une croissance réelle du PIB mondial à son niveau le plus élevé en sept ans. Avec une forte dynamique économique dans presque tous les pays et toutes les régions, il n’y a «pas vraiment de frein à la croissance de la demande de pétrole», estime Energy Aspects cité par Bloomberg.

M. S.

Comment (3)

    Anonyme
    22 janvier 2018 - 16 h 09 min

    cette manne financière normalement irai a l éducation,la santé et la caisse de retraite et c est tout , le reste du monde n a qu a aller travailler ! le candidat de 2019 EL MAHI !

    Anonyme
    21 janvier 2018 - 16 h 14 min

    Pour en faire quoi ? Les dilapider comme le reste ? Il est préférable, en ces temps de gabegie, que ce pétrole reste sous terre !

    nectar
    21 janvier 2018 - 15 h 20 min

    Les experettes commencent a y aller chacun de sa philosophie..Et pourtant, les plus éminents, soi-disant experts, prédisaient, il a à peine une année et demie, que le prix du Naft ne serait jamais comme avant..Des énergies de substitution seront mises en place et viendraient concurrencer le pétrole et ses dérivés..

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