L’Algérie ballottée entre deux visions rétrogrades de son identité

islamistes Algérie
Les radicalismes de tout bord freineront toujours l'émergence d'une Algérie moderne. New Press

Par Mesloub Khider L’Algérie ne parvient pas à épouser la modernité pour bâtir son foyer national. Et donc à bâtir son foyer national sur la modernité. Et pour cause. Deux forces complémentaires ont conjugué leurs efforts délétères pour freiner l’émergence de cette Algérie moderne. En effet, la construction de l’identité algérienne s’est appuyée, dès son élaboration, sur des fondations archaïques.

Deux tendances passéistes se sont affrontées pour assoir la légitimité historique de l’Algérie. Le premier mouvement nationaliste a placé sa revendication identitaire sur la dimension religieuse de l’Algérie, son ancrage musulman. L’islam, religion majoritaire en Algérie, a été élevé au rang de critère déterminant dans l’édification de la nation algérienne. Toute autre considération identitaire s’est vue, au mieux reléguée au registre folklorique, au pire radicalement ignorée. L’histoire officielle elle-même, en convergence avec cette école arabo-islamiste, s’est appliquée à retrancher du récit national tout un pan de la réalité historique de l’Algérie. Amputée d’une grande partie de son histoire, l’Algérie n’a pu ainsi avancer que de manière boiteuse, bancale. Et pour assurer artificiellement sa marche, elle s’est bâti des béquilles mémorielles mythologiques. Pour cette historiographie fabriquée dans les salons du pouvoir et les salles des mosquées, l’histoire de l’Algérie se confond et se fond avec (dans) l’islam. Elle démarre avec l’établissement de l’islam en Algérie. Et donc la personnalité (historique) de l’Algérien est indissociable de la religion musulmane décrétée comme partie intégrante de son être social.

Réduite à sa plus simple expression dans sa définition identitaire, déterminée par son assignation forcée à la religion musulmane, l’Algérie se décline ainsi que par son appartenance au «monde arabo-islamique». Erigée en politique officielle, cette approche étriquée de la nation, impulsée au lendemain de l’Indépendance dans un contexte historique marqué par la prégnance du panarabisme triomphant et de l’islamisme naissant, cette approche, donc, a été imposée comme feuille de route à l’ensemble des Algériens. Sauf qu’avec une telle feuille de route, l’Algérie s’est rapidement engagée dans un cul-de-sac politique. Un bourbier économique. Une impasse idéologique. Une voie historique sans issue.

En effet, la construction à marche forcée de cette identité nationale importée et imposée s’est rapidement enrayée à force de marcher en arrière. Accoudée sur l’érection effrénée des mosquées sur tout le territoire, épaulée par la généralisation de la langue arabe outrancièrement islamisée dans l’enseignement et l’administration, l’Algérie perdra rapidement son âme millénaire. Transfigurée (défigurée) en banlieue de l’Arabie Saoudite, l’Algérie s’illustrera par sa prodigieuse et performante industrie islamiste capable de produire en série des milliers de mercenaires salafistes par jour prêts à tailler l’Algérie en pièces et à lui retailler son costume sur pièce conformément aux normes de fabrication islamique du VIIe siècle. Cette entreprise d’usinage massif islamiste culminera quand l’islamisme gagnera le massif. Quand il occupera les maquis pour répandre la terreur sur les Algériens.

Aujourd’hui, en résonance avec l’effondrement de certains pays arabes et le discrédit d’autres pays arabes en raison de leur soutien avéré à l’islamisme et de leur financement du terrorisme, l’échec de la construction identitaire algérienne appuyée sur l’idéologie arabo-islamiste est manifeste.

Un autre courant réactionnaire se manifeste

A peine le pouvoir algérien entame-t-il la liquidation de sa squelettique version arabo-islamiste de l’histoire algérienne, que les mouvements berbéristes de toutes obédiences, depuis les autonomistes jusqu’aux indépendantistes, en passant par les culturalistes, s’échinent à exhumer des ossements historiques berbéristes pour imposer à leur tour une historiographie fabriquée dans leurs chaumières. On ne convoque plus le Livre sacré pour édifier et déifier la nation, mais on invoque les vestiges antiques pour reconstruire le pays à partir de matériaux archéologiques. Avec ces berbéristes, on enjambe deux mille ans d’histoire en arrière pour aller puiser des modèles de construction identitaires. Leur situation de retrait millénaire dans leurs montagnes inexpugnables dans un total isolat, leur a fait oublier le mouvement de l’histoire. Avec leur vision statique de l’histoire, ils ignorent ou feignent d’ignorer que l’Algérie a vécu de grands bouleversements et a connu d’immenses changements historiques depuis deux mille ans. La Berbérie, cette entité mythique, s’est volatilisée, évaporée. Elle est passée sous les fourches caudines de l’impitoyable évolution et transformation historiques.

Par ailleurs, cette Berbérie mythifiée n’a eu d’existence que dans le regard falsifié du berbériste intellectuellement ossifié. En effet, Il est important de rappeler qu’à l’époque antique glorifiée par nos historiens autoproclamés, il n’existait ni Etat berbère, ni nation berbère, ni peuple berbère, ni Etat-nation berbère. Notions inventées au XVIIIe siècle en Europe avec la naissance du capitalisme.

Mais il existait seulement des agrégats de peuplades berbères parlant des idiomes variés et variables d’une région à l’autre, des confédérations de tribus toujours en guerre les unes contre les autres. Quant au terme de «royaume», employé pour décrire les quelques rares pouvoirs numides, il s’agit d’un abus de langage. Au sujet de ces «royaumes», il serait plus approprié de les définir comme de simples confédérations tribales éphémères coalisées circonstanciellement. Il ne faudrait pas leur conférer une conception étatique et une dimension nationale propres aux canons juridiques et sociologiques contemporains. Pas de nation. Pas d’Etat.

La vision identitaire du Berbère antique ne dépassait pas sa famille, son clan, sa tribu, son village. Il n’avait aucune conscience nationale, sentiment inexistant à l’époque.
Enfin, tous les rois berbères encensés étaient majoritairement de culture romaine ou gréco-romaine. Plus proches par leur mode de vie des classes opulentes romaines que des pauvres paysans berbères. De plus, il n’y a aucune gloire ni fierté à tirer de ces quelques reliques de rois qui ont régné sur la Numidie. Ces rois, célébrés et sanctifiés par les berbéristes actuels, n’hésitaient pas à réprimer dans le sang les récurrentes révoltes des paysans berbères acculés par la misère, l’oppression et l’exploitation.

Tout comme l’approche islamiste passe sous silence la période antérieure à l’établissement de l’islam en Algérie, la vision étroite berbériste évacue d’un revers de main la période postérieure à l’Antiquité berbère.

Depuis lors, l’Algérie s’est islamisée. Majoritairement arabisée. Culturellement transformée. Sa berbérité s’est diluée. Sa personnalité évoluée. Son identité transmuée. Sa population transfigurée. La langue maternelle de 80% d’Algériens est depuis des siècles l’arabe. L’Algérie a vécu de multiples invasions, de nombreuses occupations, d’innombrables influences – arabe, ottomane, espagnole, française.

Vouloir définir l’Algérie par ses prémisses berbères, c’est comme vouloir appréhender l’homme adulte par ses caractéristiques enfantines. Cet homme adulte est certes doté toujours du même corps verticalement agrandi, mais n’est plus pourvu des mêmes caractéristiques psychologiques, intellectuelles, culturelles. Ses dispositions enfantines et infantiles se sont diluées pour laisser place à une personnalité mature radicalement différente.

La berbérité a reculé. L’arabité a avancé. Deux phénomènes historiques concomitants gravés naturellement sur le visage de l’Algérie. Ainsi, la configuration historique de l’Algérie s’est métamorphosée. C’est la loi de l’évolution. Tout est mouvement, changement.

Rien ne demeure à l’état initial ni de l’état initial. L’Algérie d’aujourd’hui n’est pas la même que celle d’hier. L’Algérie de demain ne sera pas la même que celle d’aujourd’hui.

En vérité, les berbéristes sont restés prisonniers du culte des ancêtres, qu’ils veulent imposer à tous les Algériens. Comme les islamistes sont prisonniers d’un culte mortifère d’un islam dévoyé qu’ils veulent imposer à tous les Algériens.

Avec leur étroite vision tribale, ils sont incapables de chausser les lunettes de l’objectivité historique moderne pour saisir l’anachronisme de leur conception de l’histoire de l’Algérie. Leur cécité historique les empêche d’avoir une vue moins étriquée de l’Algérie. Une Algérie sur laquelle ils projettent leurs fantasmagoriques récits mythiques exhibés en guise de construction statique et immuable de l’identité nationale algérienne réduite à sa plus simple expression, à savoir la langue amazighe érigée en héritage général et éternel de l’Algérie.

Campés obsessionnellement sur cette phase révolue de l’histoire, ils éprouvent des difficultés à admettre que l’Algérie a profondément changé. Qu’elle a changé d’époque. Qu’elle a changé sur les plans culturel, linguistique, religieux.

Les berbériste sont persuadés de perpétuer Massinissa, Jugurtha, Juba à travers leur combat identitaire. Tout comme les islamistes sont persuadés par leur combat de prolonger la lutte des premiers musulmans de Médine. Le citoyen moderne ne définit pas son appartenance nationale à partir de vieux vestiges historiques, mais sur des fondements identitaires contemporains concrets, tangibles, évolutifs, tournés vers l’avenir et non vers le passé.

Nous sommes ainsi confrontés à deux visions rétrogrades identiques, l’une religieuse, l’autre ethnolinguistique, dans la définition et la formation de l’identité de la nation algérienne. Ces deux approches, qui plus est antagonistes, sont désuètes, obsolètes. Et surtout vecteurs d’affrontements anachroniques irréfragables.

L’Algérie n’est ni berbère (sa dimension berbère s’est évaporée, évanouie dans la nuit des temps), ni certes arabe au sens ethnique du terme, mais indéniablement arabe, au sens linguistique et culturel du terme, autrement dit au point de vue civilisationnel. Et il n’y a ni orgueil à tirer comme le proclament certains Algériens arabophones ni honte à éprouver comme le confessent nombre de berbéristes. Il faut assumer sereinement cet héritage culturel arabe. Tout comme il faut sauvegarder l’héritage culturel amazigh encore conservé dans certaines régions du pays.

L’Algérie est algérienne. La langue arabe littéraire (al-fous’ha), seule langue normalisée et homogénéisée, est sa langue officielle. Et la langue amazighe, langue minoritaire régionale, doit occuper la position linguistique qui lui revient, à savoir langue destinée uniquement aux berbères établis dans les régions où elle est usitée. Et pour les autres Algériens désireux d’apprendre la langue amazighe, il leur suffit d’ouvrir des écoles privées. En aucun cas, la langue amazighe ne doit être obligatoirement enseignée sur tout le territoire de l’Algérie, être imposée à tous les élèves algériens. Elle doit demeurer facultative. Faute de quoi, c’est l’ouverture d’un nouveau front d’affrontements.

La question berbère est un problème d’identité personnelle qui ne concerne nullement le reste des Algériens en harmonie avec leur identité culturelle algérienne. Aussi, le berbériste, pour user d’une terminologie freudienne, ne doit pas se livrer à des projections, en transférant sur l’ensemble des Algériens sa propre détresse identitaire, son malaise civilisationnel.

M. K.

Comment (113)

    Kader Bel
    31 mai 2020 - 3 h 15 min

    Je viens de lire et comprendre vos écris ci-dessus et personnellement j en conclus qu avec l histoire qu a traversée L Algerie actuel avec plus de deux millenaires de colonialistes differents , l Algerie s est forgée et a batie une langue originale ( dialecte) composé de differentes langues des ex-colons et une culture originale de nos vécus . Alors SVP vous les Historiens respéctez l histoire, comme l on fait plusieurs autres pays avant vous , exp; l Afrique du sud, Haitie, et plusieurs d autres . En conclusion l Algerie est Algerienne et a une Langue Algerienne et une culture propre Algerienne. VIVE l Algerie UNIE et Fraternelle , libre et Démocratique.

    Nasser
    30 janvier 2018 - 18 h 41 min

    Bonjour tout le monde,

    Alkhider tu as reveille ma nostagie en ce qui concerne Alger. C’etait une belle ville. A la fin des annees 1970, j’etais etudiant a Ben Aknoun et figure-toi qu’on descendait a Alger-centre a pied juste pour le plaisir de la balade. Quand on touchait notre bourse, on voyait un film au cinema l’Algeria ou un spectacle a la salle El Mouggar. A l’epoque , pour moi , venant d’un village je pensais que la ville d’Alger etait le centre du monde et que les rues Didouche et Benmhidi etaient mieux que tous les boulevards de la planete. Avec Algerie-actualites sous les yeux, on sirotait des cafes au Cop Hardi.. Les rues etaient pleines de gens , la mine joviale, le regard serein , commentant avec force gestes la beaute du quotidien. C’etait le temps ou le football et l’amour du pays nous galvanisaient et on avait pas du tout l’idee d’emigrer. C’etait une vie certes pauvre mais o combien joyeuse. C’etait le temps ou les sables des plages de Zeralda et de Moretti conversaient avec la poesie de El Anka : Fenni mahouch mlemsid, manich mthekef, karani l’djoue oulahfa…
    C’etait le moment ou Loucif Hamani (que tu dois connaitre surement) et Ould Makhloufi nous representaient dignement sur les rings. C’etait aussi la saveur de la pizza algeroise et le gout indescriptible des brochettes d’El -Biar que je ne pouvais pas me payer.
    Et quand le soleil declinait et l’obscurite enveloppait tel un manteau gigantesque les flots fretillants de la mediteranee , on remontait a pied a Ben Aknoun, en admirant l’imposante stature de l’Aurassi et en se faufilant dans les rues d’El-Biar que j’adore aussi.. On rentrait dans nos chambres , contents de notre promenade pour se preparer pour le lendemain…
    C;est Alger que j’ai connu , mes chers freres et soeurs et je ne m’arreterais jamais de clamer haut et fort que : AUTREFOIS C’ETAIT MIIEUX.
    Je sais que je suis en train de rever, absorbe par mes contemplations, mais cela fait partie de notre histoire et cela nous donne de l’inspiration et de la fierte rien que d’en parler.

    Bonne journee.

    Nasser Chali, Toronto

      Alfa
      30 janvier 2018 - 20 h 07 min

      NOSTALGIE quand tu nous tient.
      Seulement il faut « RENDRE À CEZAR CE QUI APPARTIENT À CEZAR ». Ne pas oublier les gens qui ont façonné cette Algérie d’antan et qui ne se souciaient pas de leurs portefeuilles pour rendre les gens HEUREUX. Et tant qu’à y être, Il fallait rajouter Le Café Riche, Le Mouflon d’or pour ne citer que ces 2 endroits ou il faisait bon de se relaxer et siroter le Café EL-ANKA n’est-ce-pas. On a craché sur notre prochain et voila ce qui nous arrive.

        Zombretto
        30 janvier 2018 - 21 h 43 min

        @Alfa et Nasser : J’ai vécu ces mêmes moments, quelques annés avant vous autres, au début des années 70. Avec toute la nostalgie que je ressens, mon sens du réalisme me contraint à reconnaître une chose : nous vivions encore des restes de la France, de ce qu’elle avait laissé derrière elle. Nous avancions encore sous l’effet de la vitesse acquise, comme un boulet de canon, mais les lois de la sociologie et de l’histoire nous réservaient ce que nous connaissons tous. L’Algérie aurait pu… oui elle aurait pu…mais hélas, toute son histoire depuis 62 n’est qu’une longue suite d’occasions gaspillées. Le pouvoir algérien est specialiste du gaspillage d’occasions. Si on leur donne des tirs aux penalties, sans aucun gardien de but pour attraper le ballon, à deux centimètres de la ligne, il raterait quand-même le but dix fois de suite, cent fois de suite. Ils touverait chaque fois le moyen d’envoyer le ballon derrière lui ou au dessus des filets.

    Nasser
    29 janvier 2018 - 16 h 55 min

    Bonjour tout le monde,

    Merci alkhider pour ce beau poeme. « You made my day », comme on dit ici. Je reitere la proposition que j’avais faite la derniere fois, il faut continuer a ecrire et je serai le premier a acheter ton livre. Pour moi , la poesie est la musique de l’ame. On arrive par miracle a expliquer des themes importants avec des mots melodieux. Cela relaxe enormement. Tu me rappelles aussi le poeme de Rudyard Kipling : Tu seras un homme mon fils, et la force lyrique de Lounis AIt Menguellat. Je dis toujours que dans la vie il y a des tresors caches partout, il faut juste chercher….et chercher a les trouver.

    Un grand merci pour toi et tous les intervenants sur ce site et AP qui nous permet de noyer les rigueurs de l’hiver dans des echanges fraternels .

    Nasser, Chali,
    Toronto

      Alfa
      29 janvier 2018 - 22 h 50 min

      @Nasser
      Je n’arrive pas à saisir le fond de votre pensée; en 1er lieu vous traitez l’article de M. Khider d’irrespectueux et d’indécent ne trouvant rien de positif dans son article mais dés qu’il a montré patte blanche(c-à-d TAWA3NA, vous êtes pardonné) il est redevenu une référence pour vous. Vous sautez du COQ à L’ÂNE d’un instant à l’autre, quelle mouche TSE TSE vous a piquée, soyez conséquent dans vos propos et commentaires. Sans rancune Mr. Nasser mais changé d’opinion pour plaire à l’autre n’est pas une vertu et ça démontre le peu de confiance qu’on a de soi dans de telles circonstances. Encore une fois SANS RANCUNE. Je ne sait pas si M. Khider pourrait faire le trajet Alger/Toronto mais moi je suis juste à coté à l’ouest, on pourrait aller prendre un Café chez TIM HORTON si ça vous chante.

      Mesloub Khider
      30 janvier 2018 - 1 h 15 min

      Mon cher Nasser.
      J’ai cueilli du patrimoine de mon père et de ses frères et autres membres de ma famille, non pas leur passif héritage culturel, mais leur active personnalité révolutionnaire. La transmission d’un héritage culturel se fait quasi automatiquement, presque instinctivement, à la manière des animaux. On le tête même au sein de sa mère, gardienne du foyer. Et c’est donc à la portée de tout un chacun. Mais transférer une personnalité révolutionnaire à sa descendance nécessite tout un art de l’éducation. Et beaucoup de consciente conviction. Beaucoup de rationnelle vocation. De courageuse abnégation. Et exige donc une progéniture disposée à reprendre le legs révolutionnaire paternel et familial avec ferveur. Et surtout résolu à s’arracher des jupons de sa maman.
      Majoritairement, les Kabyles ont fait preuve au cours de l’occupation coloniale d’un esprit révolutionnaire hors du commun, particulièrement à l’époque de la libération nationale. Pour des paysans, issus d’une société agricole archaïque, ils se sont élevés au firmament d’une conscience politique extraordinaire. D’ailleurs, c’est au cours de cette période d’occupation coloniale qu’ils se sont arrachés pour la première fois de leur histoire à leur mentalité tribale pour adopter une conscience nationale voire internationaliste. Pour s’arrimer au projet national, même international (pour preuve : au Congrès de Bakou qui s’est déroulé en 1920 en ex URSS, au lendemain de la révolution bolchevique, en présence de Lenine, il y’ avait une représentation algérienne constituée d’immigrés algériens majoritairement kabyles). Mais dès le lendemain de l’indépendance, ils se sont repliés de nouveau dans leur refuge berbériste, ils ont renoué avec leurs démons tribalistes, leur ethnicisme atavique. Pour le grand mal de l’Algérie. Ils ont été un temps la locomotive de l’histoire de l’Algérie. Ils ont su être l’avant-garde de la lutte de la libération nationale, et même du mouvement d’émancipation internationale car nombreux étaient des militants et combattants socialistes et communistes.
      Récemment, un ami me rappelait que dans les années soixante et soixante-dix, tu ne pouvais pas pénétrer dans Alger-centre si tu ne portais pas la cravate. Manière de me signifier la dégradation des moeurs et de l’éducation des Algérois. J’ajouterai, pour le paraphraser, que tu ne pouvais pas te dire Algérien (et pour un étranger venir séjourner en Algérie), si tu n’étais pas révolutionnaire (socialiste, communiste, marxiste, tiers-mondiste, humaniste, etc.). D’ailleurs, on l’appelait la Mecque des Révolutionnaires. Elle est devenue la Mecque des réactionnaires, la banlieue lépreuse salafiste de l’Arabie-Saoudite.
      Elle a troqué le costume-cravate contre la tenue afghane.

    Anonyme
    29 janvier 2018 - 1 h 04 min

    Alkhider, mon frere, l’adrenaline a monte et c’est normal dans ce genre de debats. Tu es aussi mon voisin parce que que ton village se situe a 2 ou 3 km du mien. Le monde est petit. J’avoue que ton poeme sur Yennayer m’avait enchante et je souriais sans raison apres avoir fini de le lire. Je me suis meme rememore les poemes de Si Moh Ouemhend inhume a Ain El Hammam, non loin d’Igoufaf. Puis en lisant cet article , je me suis enerve. Cela arrive.Une vielle de chez moi disait : Si je souris, aie peur de moi, si je suis enerve, c’est tout ce qu’il y a en moi . En Kabyle c’est plus beau : Mathesigh aguadhiyi, marfigh dhaya iguelane dhgui.
    Cher voisin, je tiens a te preciser que je ne suis d’aucune chapelle politique et que je n’ai jamais fait de politique de ma vie. Je lui prefere la litterature. Ma colere etait passagere et si tu passes a Toronto un jour on prendra un cafe ensemble. Je te souhaite bonne chance dans ta profession d’educateur dont la societe a grandement besoin. Ibn Khaldoun disait : Si on n’eduque pas ses enfants, la rue s’en chargera…

    Merci de ta comprehension.

    Nasser, Chali,

    Toronto

      Mesloub Khider
      29 janvier 2018 - 5 h 43 min

      Azul à Nasser. En parlant de mon poème, rédigé à la hâte et d’un seul jet, dans l’improvisation, le jour de Yennayer, pour rendre hommage à tous les Algériens, tu m’as fait rappeler que, encouragé par tes louanges, j’ai rédigé le soir même un second poème en kabyle. Je TE l’ai même dédié en ton nom. Je l’ai envoyé à Algériepatriotique pour publication mais sans succès. Sache que je n’avais jamais écrit de poème en kabyle auparavant. C’est donc mon second poème concocté dans ma langue maternelle. Je te laisse la primeur de le découvrir.
      Peut-être qu’Algeriepatriotique se décidera-t-il par inaugurer une rubrique de « délassement » réservée à la poésie (en kabyle, arabe, traduits bien sûr, et en français) , aux billets satiriques, histoire de dédramatiser l’actualité et d’égayer les lecteurs.
      Cordialement. Bonne lecture.

      Amek thavgham

      Amek thavgham oul ad yazhou
      Comment voulez vous que le coeur s’egaye
      Imi tha’mourth ighoumits agou
      Si le pays est recouvert de nuages
      Agou nalvatal wine yatsdhoro
      De nuages de l’injustice destructrice
      Agou nalHif wine ikaten ar oukaro
      De nuages de la misère démoralisante
      Amek thavgham iless ad yaHkou
      Comment voulez-vous que la langue délie
      Afayane alane tswaline
      Ce que les yeux contemplent
      Ma a3abodh khawi ichoudithen issine
      Si le ventre vide tous les deux
      Si ja3vouvane ilozane
      Il les a ligotés avec ses boyaux affamés
      Amek thavgham thajra nat’mourth atsfrouri
      Comment voulez-vous que l’arbre du pays fleurisse
      Ma skawnast s’ankar izorane
      Si l’on dessèche par la dénégation ses racines
      Amek thavgham ifassane adaroune
      Comment voulez-vous que les mains écrivent
      Ma darghalant walane koulass si matawene
      Si les yeux sont embués de larmes (de rageuse plaintes)
      Amek thavgham idharane adKavlane thikli natlleli
      Comment voulez-vous que les pieds empruntent la voiede la liberté
      Ma lka3a natmourth t’zadghits zanzla nalkhouf
      Si la terre de notre pays est secouée de tremblements de terreur
      Amek thavgham an chatki iw guani
      Comment voulez-vous qu’on se plaigne auprès du Ciel
      Ma yaKval izik i w’avrouri nalham agh yassousouf
      S’il tolère les crachats des grêles de la misère s’abattre sur nous
      Ma yakssagh izik itij lahna awkad laHnana
      Si il nous prive depuis longtemps du soleil de la paix et de l’amour
      Ma yatcharik itijiss Hala fidh yassrawane lahwa imatawane
      S’il brille seulement sur ceux qui nous inondent de pluies de larmes
      Amek thavgham an Kadar alHoukouma
      Comment voulez-vous qu’on respecte le pouvoir
      Ma laHkoumiss itaka af alvaTal dima
      Si sa gouvernance s’appuie sur l’injustice
      Amek thavgham an aHmel thamourt nagh
      Comment voulez-vous qu’on aime notre pays
      Ma t’houdagh sa lHif laKdar a nagh
      S’il démolit par la souffrance notre dignité
      Amek thavgham anathva3 avridh laKraya
      Comment voulez-vous qu’on suive la voie de l’éducation
      Ma rvaH tssawint hala ighyal sath hila
      Si la richesse est accaparé par des ignorants au moyen du vice
      Amek thavgham adh Ka3dhant oussane nagh
      Comment voulez-vous que notre sort s’améliore
      Ma kharvane lkhWoud nat’ thadoukli nagh
      Si les fils de notre concorde sont emmêlés, brouillés
      Amek thavgham adhvarHane ikham nagh
      Comment voulez-vous que nos foyers rayonnent de joie
      Ma lham yadh zagh oulawane a nagh
      Si la tristesse habite nos coeurs
      Amek thavgham adh zoukhane
      Comment voulez-vous que s’enorgueillissent
      tharwa nagh s’yi s’nagh
      De nous nos enfants
      Ma lkadar nagh koulass yats’wargam
      Si notre dignité est constamment outragée
      Amek thavgham adh tav3ane avrid nagh
      Comment voulez-vous qu’il suivent notre voie
      Ma n’s3awjith s’la kh’ssar nagh
      Si la voie par nos dépravations s’est déformée
      Amek thavgham adh yizidh al kouth nagh
      Comment voulez-vous que notre repas soit savoureux
      Ma l’moukh nagh yaKvar si ghouvlane arzagane
      Si notre tête est gavée d’amers soucis
      Amek thavgham anaHmal assafrou
      Comment voulez-vous qu’on apprécie la poésie
      Ma ikhif nagh dima yats’rou
      Si notre cerveau est constamment noyé de pleurs
      Amek thavgham anachnou alfarH
      Comment voulez-vous qu’on chante la joie
      Ma l’farH isval3ith l’hif
      Si la joie a été englouti par la souffrance
      Amek thavgham ladjnass agh chakrane
      Comment voulez-vous que le monde nous glorifie
      Ma nats matchaw garanagh
      Si on se déchire
      Amek thavgham agh afkene laKdar
      Comment voulez-vous qu’on nous accorde le respect
      Ma nam satchay garanagh
      Si entre nous on se dévore

      Karamazov
      29 janvier 2018 - 11 h 02 min

      La colère est parfois la quintessence de l’esprit , camarade. Il arrive que ce soit le moment le plus lucide.

    Nasser
    28 janvier 2018 - 5 h 22 min

    Je ne vais pas commenter cet article car il est aussi irrespectueux qu’indecent. Que tu le veuilles ou non alkhidher, les montagnes ne sont pas a l’ecart de la marche du monde mais ont enfante les heros qui t’ont libere pour te permettre de les insulter aujourd’hui.
    Meme dans le pays ou tu vis amesloub, les leaders politiques rappellent aussi les racines chretiennes de la France. As-tu suivi le tolle suscite par des tentatives de suppression de l’enseignement du latin dans cette meme France ?Une langue que personne ne parle. Alors toi, tu nous proposes , de supprimer l’Islam et la langue berbere. Dans quelle planete tu vis ? Mais cela va de soi, dans un de tes precendents articles tu nous proposais une revolution proletarienne en Algerie donc tu n’est pas a un nihilsme pres.
    As-tu lu que Massinissa a unifie son royaume , developpe l’agriculture et frappe monnaie? Jugurtha a tenu tete a l’armee romaine pendant onze ans et a rendu l’ame dans la meme geole que Vercingetorix. Les musulmans ont conquis l’Espagne et ont donne a l’humanite une exemple de convivialite entre les trois religions monotheistes. Je vais epargner aux lecteurs ce que les europeens colonialistes ont fait bien plus tard en Afrique.
    Tes approximations sont dangereuses et tes raccourcis encore plus. Ta haine des militants de la cause berbere te fait dire n’importe quoi. C’est de l’autoflagellation voire de l’autodestruction.
    Cordialement,
    Nasser, Chali, Toronto.

    NB : Merci Zoro pour ton post du 22 janvier a 22h 41. Il resume en quelques lignes ce que cet article a essaye laborieusement d’occulter. En l’occurence l’unite nationale a tout prix.

      Mesloub Khider
      28 janvier 2018 - 13 h 14 min

      Mon cher Nasser. Je ne vais pas insister sur ta propension à adopter les mêmes réactions ataviques que les islamistes (voire les simples musulmans rigoristes), dès lors qu’une critique est émise à l’encontre du mode de pensée dominant berbériste. Aussitôt, les mêmes anathèmes sont convoqués au tribunal de l’inquisition berbériste pour disqualifier l’auteur de la critique. Tu as employé les mêmes termes que me réservent souvent les islamistes : « irrespectueux (envers qui ? Les intégristes berbéristes) ; « indécent » (en vers quoi ? La doxa tribale berbériste).
      Aujourd’hui, grâce à Algériepatritique on peut s’exprimer librement. Rédiger librement nos contributions, nos commentaires, alors ce n’est pas des islamistes ou des berbéristes qui vont venir nous museler. On nous a trop longtemps censurés, on s’est trop longtemps autocensurés, pour devoir renouer avec les démons de la dictature de la pensée unique(inique).
      Tu as parlé des héros qui m’ont libéré. Sache, pour ta gouverne, que ce ne sont pas des « étrangers » à ma famille, à mon village (Igoufaf), à ma région (Ait Yahia) qui m’ont libéré. Mais bien des héros de ma famille, de mon village, de ma région qui m’ont libéré (et t’ont libéré aussi pour te permettre d’ aller guerroyer à Toronto pour libérer la Kabylie de l’oppression du régime dictatorial et des arabo-baathistes). Je suis issu d’une famille de Révolutionnaires. Mon père à 25 ans seulement était chef de section du FLN à Paris. Ses deux frères ainés également étaient des révolutionnaires. Sans oublier leur neveu. Sans omettre mon grand-père maternel. Et d’autres dizaines membres de ma famille qui luttaient en France et en Kabylie. Mon père a payé un lourd tribut : il a reçu 14 balles dans le corps. Il a vu mourir son neveu âgé à peine de 20 ans, tué par les balles de l’ennemi. Et tous ces héros, mon père et ses autres membres de la famille, combattaient au cœur de la métropole coloniale ou en plein maquis de la Kabylie quadrillée par l’armée coloniale. Et non derrière les frontières, au Maroc ou en Tunisie.
      Je suis un homme libre (pas au sens anachronique et tribal berbériste du terme). Libre de toute appartenance, régionale, tribale. Je suis un Prolétaire (qui ne dispose que des ses bras pour vivre/survivre). Et donc frère de classe de tous les Algériens prolétaires. Et de tous les prolétaires du Maghreb. Du monde. Et surtout je ne suis inféodé à aucun parti politique. Ni à aucune mosquée. Je suis un modeste homme qui essaie de réfléchir sur son temps. Qui passe au crible de la critique toutes les pensées dominantes, toutes les idéologies. Et je ne suis nullement dans la « haine de soi » comme tu le postules. Je ne suis pas masochiste pour m’adonner à l’autoflagellation. Ni suicidaire pour développer des attitudes d’autodestruction. Rassure-toi : je m’aime bien. Même trop. Je déborde tellement d’amour pour moi que j’en prodigue à profusion à l’humanité souffrante, par mon métier notamment (je n’ai jamais exercé un métier marchand, mercantiliste), mais seulement « d’aide au développement de soi, des connaissances par l’éducation ». A mon entourage. Et je n’ai aucun problème d’identité, ni au plan personnel ni culturel. Je suis Algérien d’expression maternelle kabyle. Et je n’en tire aucune fierté ni aucun complexe. Et j’aime parler ma seconde langue nationale derja, apprise parmi mes camarades de quartiers et d’écoles d’Alger-centre. J’aime aussi la langue arabe littéraire. La langue française. Et je me sens RICHE et FIER de ce patrimoine linguistique algérien. Et de tout l’apport culturel algérien dans toute sa diversité.
      Enfin, si je te devais t’indiquer mon modèle d’homme contemporain vivant, je te citerais cet homme historien et intellectuel juif israélien nommé Shlomo Sand. C’est le seul intellectuel juif israélien qui mène un combat antisioniste de manière « scientifique ». Il dénonce sans concession dans ses travaux historiques les mythes sionistes. J’en profite pour lui rendre hommage !
      Sans rancune. Cordialement.

        Zombretto
        28 janvier 2018 - 17 h 44 min

        @Mesloub Khider : Je suis loin du MAK, mais quand tu dis que le berbérisme est rétrograde, il faut garder à l’esprit qu’il n’est qu’une réaction contre les attaques du pouvoir central arabo-islamo-baâthiste. Le berbérisme disparaîtrait comme par magie si on retournait au français comme langue officielle et si on instaurait la liberté totale de culte. La quasi-totalité des berbères n’ont aucune illusion que leur langue soit ou puisse rapidement devenir une langue de travail de niveau mondial. Ils le savent très bien. Mais ils savent aussi que l’imposition de la langue classique arabe ne ménera pas plus loin non plus, alors quitte à utiliser un idiome limité et quasi-inutile, autant utiliser le nôtre propre, car là au moins on n’abandonnera pas notre identité. Il est donc injuste de taxer les berbéristes de rétrogrades. Ils essayent au contraire de lutter contre quelque chose de réellement rétrograde. L’arabe classique est lesté d’idéologie religieuse, il est sacré et ne peut pas se delester de ce sens du sacré, car qui va l’en sortir ? L’Arabie Saoudite ? Le Liban ? La Syrie ? Un quelconque autre pays arabe ? Certainement pas ! Aucun de ces pays n’a plus la moindre initiative en ce monde, aucun n’est maître de sa destinée; ils sont tous, sans aucune exception, subordonnés à l’Occident. Aucun d’entre eux ne pourrait se nourrir, se vêtir ou se soigner sans l’aide de l’Occident. Aucun d’entre eux ne pourrait satisfaire 1% de ses besoins si l’Occident cessait de le fournir. Ils sont subordonnés et sans aucun espoir d’en sortir dans un futur prévisible. En plus, récemment ils se sont mis à se massacrer les uns les autres ! Alors pourquoi s’amarrer à un bloc pareil quand on pourrait mieux nous débrouiller tout seuls ? Pourquoi sortir d’une barque et essayer de se cramponner à un fétu de paille pour éviter la noyade ? Pourquoi se débarrasser du français pour choisir une langue inutile en dehors de la poésie et de la littérature (et encore !) ? Nous autres algériens n’avions pas de problèmes d’identité avant l’introduction de l’arabe comme langue officielle, non ?
        P.S. Je ne suis pas un « berbériste », je suis un universaliste. Je suis kabyle par un pur caprice des dieux, comme les autres sont ce qu’ils sont, c’est tout. Aucun d’entre nous n’est inférieur ou supérieur à un autre.

      Anonyme
      28 janvier 2018 - 20 h 40 min

      @Nasser
      (….Alors toi, tu nous proposes , de supprimer l’Islam et la langue berbère.)
      Je ne pense pas que vous avec compris le message qu’il a voulu véhiculer à travers son article. »L’Algérie ballottée entre deux visions rétrogrades de son identité. Il ne parlais pas du tout de l’Islam ou de la langue Berbère mais bien de ses ramifications que ses résidus malsains de tout bord, que vous voulez protéger, sont en train de greffer à la religion et la langue. Pensez-vous que ses Takferistes, Wahabistes, modernistes, salafistes etc… apporterons un quelconque bien à la religion que vous semblez minimiser. Pensez-vous que l’Islam pur a besoin de ses résidus à la solde de ses mêmes Takferistes veulent du bien pour le pays. Avez-vous entendu le sioniste pour la sécurité d’Israël dire à la tv que nous ne pouvons pas attaquer l’Algérie de l’extérieur alors nous travaillerons d’arrache pied pour faire imploser l’Algérie de l’intérieur avec ses Islamistes/berbéristes. »
      il y a plus de 5 millions d’Algériens qui vivent actuellement à l’étranger dont plus de 400.000 au Canada. Si tout ce beau monde pensent comme vous adieu le pays et son peuple parce qu’à l’intérieur comme ailleurs il y a toujours des gens fiers et rattachés aux valeurs de leurs ancêtres et je pense que M. Khider est l’un d’eux sans complaisance aucune.
      Je ne connais M. Khider ni d’Eve ni D’Adam mais ses pensées reflètent sa personnalité.
      Pour terminer, j’aurais aimé que vous iriez faire un tour en Algérie et regarder comment les gens vivent là-bas. L’Algérie est au bord du précipice et si on ne se retrousse pas les manches le peu d’acquis qui nous reste nos ennemies vont le déchiqueter en lambeaux et nous manger tout crus.

    Anonyme
    27 janvier 2018 - 14 h 43 min

    @ Mesloub Khider – Ben Bella fut un plat que la puissance coloniale avait mijoté dans la prison de Fresnes avant de le présenter au peuple algérien au bon moment, avec l’aide d’un certain Boutef qui avait servi d’intermédiaire ……Rappelez-vous la phrase qu’il a prononcée dès qu’il a été intronisé pour tenter de cacher le jeu malsain de l’ancien caporal de l’armée française qu’il était : « Nous sommes des Arabes ! … Nous sommes des Arabes ! … Nous sommes des Arabes ! … », feignant ainsi d’oublier qu’il était redevable de sa conquête du pouvoir, – au détriment du Chef de gouvernement légitime -, avec l’aide secrète de la puissance coloniale. Ainsi, votre propos s’inscrit tout à fait dans le comportement outrancier de nos dirigeants politiques à l’égard de notre arabité qui avait jeté nos enfants dans les bras de marchands de zalabia venant de Tunisie pour apprendre une pseudo « langue arabe »…..

    Yacine
    27 janvier 2018 - 13 h 30 min

    Est -il vraiment sérieux de mettre dans le même sac des islamistes intégristes qui ont engendré les organisations terroristes telles que les GIA , l’AIS , le GSPC… et j’en passe qui ont vraiment commis des massacres de civils innocents et qui ont fait plus de 200.000 victimes , et le chiffre est ne de ça de la réalité, qui ont fait régresser les Algériens au plan psychologique, moral et civilisationnel puisque aujourd’hui ils sont plus proches des charlatans que des scientifiques , et pour preuve la pratique de la Roquia qui reste du charlatanisme primaire , les bâathistes qui ont décrété envers et contre tout le monde que l’Algérie était arabe , et exclusivement arabe comme l’a déclaré le premier président « algérien » du haut de sa tribune au Caire , réduisant toute la nation algérienne à une province saoudienne , et ce que vous appelez les Bérbèristes qui ne sont en fait que les défenseurs de l’Algérie algérienne avec toutes ses composantes et valeurs culturelles et identitaires telles que l’Amazigh , l’Arabe algérien , et l’islam de nos ancêtres , même si par dépit certains sont amenés parfois à la radicalité , sans toutefois griffer un seul algérien ou mettre en danger l’intégrité physique de lu pays et de son peuple , parce qu’ils considèrent que le pays et le peuple sont les leurs et qu’ils n’en ont pas d’autres !
    Pour votre gouverne , ce sont ces militants de l’identité nationale qui sont les premiers à se battre pour l’arabe algérien que vous semblez découvrir aujourd’hui !
    Dixit Kateb Yacine , pour ne citer que lui , qui était un militant de l’Algérianité dans toute sa pleinitude !
    Et pour votre gouverne , Mouloud Mammeri , le plus illustre de ces militants pour Tamazight est un vrai patriote algérien .

    Zombretto
    27 janvier 2018 - 12 h 24 min

    @Si Zoro : Loin de moi l’idée de “remettre” qui que ce soit à sa place, ya khouya Zoro !… On discute entre gens sensés et civilisés, c’est tout. Pourquoi gaspiller le nombre minuscule d’années qui nous sont imparties en ce monde en disputes steriles ?
    Le Melhoune, au centre de l’Algérie, c’est grâce, comme tu dis, à des kabyles qu’il a été propagé : Hadj El Anka, M’rizek, H’sissen, etc. J’aime énormément Cheikh Hamada aussi. Il y a bien d’autres chanteurs de melhoune en Algérie, mais sans le succès du cha3bi d’El Anka, il aurait facilement pu disparaître.
    En parlant d’oiseaux, il y a le poème Melhoune « haw enneqqab dja y-zour fkhakhi » (voilà le pic qui vient inspecter mes pièges…) chanté par El Anka. Très beau poème et très belle anecdote à son propos.
    Il y a aussi “qoulou l-el ferkhmouka” (dites à la chauve-souris) dans Mersoul Fatma de Benslimane, dans lequel il énumère toutes sortes d’oiseaux « Letyar koul tir yelgha lghah » (chaque oiseau chante son chant…) Il y a aussi « ya lboulboul ennayeh ». et bien d’autres…

      ZORO
      27 janvier 2018 - 22 h 52 min

      @ZOMBRETTO : Dans le sillage de « pourquoi gaspiller……..) je repeterai oum keltoum » و اغنم من الحاضر لذاته انما الأيام مثل السحاب » »
      A cote du chaabi, Les kabyles ont aussi brille dans la chanson 3asri a l instar de ce grand monsieur ,avec cette extraordinaire voix que j ai apprécié depuis que j ai commence a connaitre la musique. Il chantait (samra hilwa chaba ou meziana, ya kaaba ya bit rabi ,laama, arwah ya ben 3ami et beaucoup d autres belles chansons
      C etait Abderrahmane Aziz allah yerhmeh .j ai tellement aime ses chansons que j ai eu l immense plaisir de le rencontrer par hasard dans mon quartier, il etait seul je l ai abordé pour lui dire que je l avais reconnu,je lui ai fait savoir sincerement que j aimais bien ses chansons et que je le trouvais parmi les meilleurs chanteurs algeriens a la fin de notre discussion il voulait rejoindre le theatre il prit un taxi en me laissant ce souvenir inoubliable. encore une fois Allah yerhmeh
      SigneZORO. …Z….

        Zombretto
        28 janvier 2018 - 17 h 10 min

        Salut, Zoro !… L’essentiel est qu’il n’y ait pas de haine de l’autre. On peut taquiner, s’irriter, insulter un peu (mais pas trop) pourvu qu’en fin de compte on ne se haïsse pas. La haine est le plus grand poison qui existe. On peut défendre son identité, ses idées, ses goûts sans mépriser ceux des autres.
        En musique, j’aimais les chanteurs orientaux quand j’étais plus jeune, mais depuis longtemps ils m’ennuient à mort. Trop sentimentaux à deux sous. Abderahmane Aziz est mieux que n’importe lequel d’entre eux, mais j’aime beaucoup plus El Anka quand il était jeune, jusqu’à la fin des années 30, début 40. Il était encore assez bien dans les années 50, mais pas aussi puissant. Dans les années 60 et 70 il n’était plus qu’une ombre de lui-même, il n’avait plus un bon orchestre, sa voix était cassée, fluette. Personnellement, je n’écoute jamais ses chansons des années d’après 1962, quand il chantait dans les fêtes. Cherche ses chansons “bardak”, “sir ya naker lehsan”, “sbabi felmout”, “hadjou lefkar”, “ya malik elmoulouk”, “ya h’nine”, et tout ce qu’il a chanté dans les années 20-30-40. Son jeu de mandole à cette époque n’a pas d’égal. Quand il “frappait” les cordes, c’était comme des coups de canon. Les chanteurs orientaux sont bien fades en comparaison, des pleurnichards super-sentimentaux. Le jeune El Anka était plein de vitalité, de colère et de sensibilité harmonieusement entremêlées. Il avait une voix en même temps très sèche, rauque, et très douce. Tous les autres chanteurs chaâbi, sans absolument aucune exception, ont essayé de l’imiter, et aucun ne lui est jamais arrivé à la cheville. Mais je le répète, il faut écouter ses chansons du temps qu’il était plus jeune car il a perdu toute sa vitalité plus tard.

    Anonyme
    27 janvier 2018 - 12 h 23 min

    Et la langue française, qu’est-ce que vous en faites ?????
    Pour vous rafraîchir la mémoire, ce sont des patriotes de culture française qui,non seulement ont prédominé dans la bataille politique pour conquérir notre indépendance, mais aussi ont sauvé notre pays du chaos que la puissance coloniale avait préparée pour se venger ……
    Vous devez, probablement, compter parmi ceux qui accusaient ces mêmes patriotes de « hizb frança » pour les écarter de du pouvoir et s’en accaparer, comme ce fut le cas …..
    On a vu ce que vous en avez fait : Arabisation outrancière de l’enseignement ayant produit plusieurs générations de « bras cassés », soutien à l’islamisme radical ayant engendré 10 années noires , code de la famille défavorable à l’épanouissement de la femme sous prétexte d’islam, etc. Je suis Kabyle fier de l’être, et je plaide pour une officialisation de la langue française. Et ce ne sont pas les détracteurs de tous bords qui sont légion dans ce triste pays qui m’empêcheront de vivre heureux grâce à la culture française!!!……

    Anonyme
    27 janvier 2018 - 12 h 18 min

    Cheh fina !!!!! ……………….
    On a laissé des salopards s’accaparer du pouvoir par effraction, dès l’indépendance, avec la complicité de la puissance coloniale, et voila le résultat, plus d’un demi-siècle après ………. On n’a que ce qu’on mérite : Redevenir une colonie avec une autre dénomination …….

    Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
    27 janvier 2018 - 2 h 24 min

    Juste pour apporter un plus a la discussion pour le mot Tikouk, chaque mot qui commence par la lettre T est un mot berbère. Il est davantage certain que chaque mot qui commence et finit par la lettre T est un mot berbère (de plus, la fin du mot « kouk » en dit long aussi sur la provenance). On a ici une règle de Tamazight, que certains essaient de la discréditer en argumentant que l’on serait entrain d’essayer de lui construire des règles comme si l’Arabe e ou le Francais sont descendues du ciel avec leurs règles sur des pages divines (a l’instar du Saint Coran) !!! ne savez vous pas que ce sont les non arabes qui ont réfléchis pour les arabes afin de mettre en règle leur langue ? pourquoi les arabes se seraient mis dans l’embarras de construire les règles de leur propre langue qui la maîtrisent !? de la même tacon pourquoi les amazighophones prennent la peine aussi si le Tamazight était parlée dans toute l’Algérie !? il y a toujours eu un besoin pour chaque chose et la on est en plein dedans.

      ZORO
      27 janvier 2018 - 8 h 25 min

      Tout ce qui commence par T et finit par T est Tamazight
      d apres Anti Kahafich ,ce qui fait du TIBET un bon exemple de mesentente avec les chinois.
      SigneZORO. …Z….

        Abdelrahmane
        27 janvier 2018 - 10 h 31 min

        Salem ZORO !! w zid, taratata, tanit, tawindowst, tafacebookt, tinternet, taplaysationet.

      Village Begard
      27 janvier 2018 - 15 h 22 min

      Anti Khafafich Salut, j’ai toujours apprécié tes interventions qui respirent une affection immense pour notre vieille terre d’Algérie. Tu es originaire de l’ouest. Aurais-tu justement une idée de l’origine du mot elbez (un enfant) ou lebzouz pluriel. j’ai un ami originaire de la Kabylie des Babors qui porte le patronyme de Beztout. il m’a expliqué que dans sa région, quand on parle d’un enfant, on dit aqchich abeztout. Merci cher ami.

        Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
        27 janvier 2018 - 16 h 54 min

        Salut khouya Village Begard,
        Je n’ai pas d’idée la dessus mais effectivement a l’ouest on dit elbez (singulier) et lebzouz ou lebzaouez (pluriel) comme tu dis. je vais essayer de m’en informer, autant pour moi. sinceres salutations mon cher

          Anti khafafich
          29 janvier 2018 - 19 h 34 min

          Zombretto, je demandais la racine du mot Tikouk, pour le mot « Kabylie » je le sais tres bien que c est de l arabe, je voulais dire que la france a beaucoup insisté dur ce mot pour le coller aux habitants de cette region car toite l Algerie avait le système de tribus et de 3rouchs, moi meme je suis d un 3arch tres populaire celui de la Tafna. Salutations

          Zombretto
          30 janvier 2018 - 0 h 08 min

          @Anti-Khafafich : Salut, fils de Tafna ! Comme je le disais dans un autre post, le mot “tikouk” est une « onomatopée », c’est à dire que c’est un mot qui essaye d’imiter le son de ce qu’il nomme, comme par exemple les mots “boum” ou “cocorico”. Ils essayent de reproduire le son de quelque chose. Tikouk est ce que les kabyles utilisent pour l’oiseau appelé “tikouk”, parce qu’à leurs oreilles le chant de cet oiseau ressemble à “ti-kouk !”. Les français disent “coucou” parce que c’est comme ça qu’ils l’entendent avec leurs oreilles de français. Evidemment, le vrai son que l’oiseau produit n’est ni tikouk ni coucou, mais ça y ressemble. Donc le mot tikouk n’a pas une racine ou une étymologie particulière, il essaye juste de reproduire le chant de l’oiseau.

          Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
          30 janvier 2018 - 4 h 51 min

          ok sahit. a l’ouest c’est autre chose, c’est exactement ce qu’a dit zoro.

          Anonyme
          30 janvier 2018 - 13 h 56 min

          @Anti-khafafich : Je le disais avant, au printemps des fois quand le tikouk chante, pour une raison que je ne comprends pas, un certain insecte pique les bœufs et les rend fous. Ils sautent en l’air et courent dans toutes les directions. On dit d’un bœuf dans cette condition que “yettoukek” ou bien “yewthith tikouk”, et on le dit d’une personne aussi qui a perdu la boussole, comme s’il était victime du tikouk, donc un idiot comme vous dites à l’ouest. Il y a une chanson du regretté chanteur/poète Slimane Azem appelée « Ass netsa3tach dhi meghress yewdhed ettikouk » (le 19 mars le tikouk est arrivé.) Il parle bien sûr des milliers d’algériens qui ont soudainement rejoint le FLN le 19 mars 1962, quand ils ont appris que la France avait décidé d’arrêter la guerre, et comment certains d’entre eux ont plus profité de l’indépendance que ceux qui combattaient depuis novembre 54.

        Zombretto
        27 janvier 2018 - 19 h 18 min

        @Anti Khafafich et @Village Begard : Si ça peut vous donner un indice, en kabyle a-bziz (singulier) i-bzaz (pluriel) veut dire « sauterelle ». On le dit des enfants quand ils sont nombreux et qu’ils sont actifs et font beaucoup de bruit, comme une bande de criquets. Peut-être que ça a quelque chose à voir avec le mot dont vous parlez.
        @Anti khafafich : Je ne sais pas si tu es kabyle, mais le mot “tikouk” n’est pas féminin. Le “t” de tikouk n’est pas prononcé comme dans “tamazight” par exemple, (ت ou ث en arabe) c’est un “t” emphatique (ط en arabe) comme dans “tomatiche” ou “batata”.

          Village Begard
          27 janvier 2018 - 22 h 29 min

          Zombretto, peux tu me dire quel est le mot pour désigner l’âme en Amazigh en général oubien en Kabyle puisque c’est ta langue ? je donne ma langue au chat…

          Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
          28 janvier 2018 - 1 h 49 min

          Sahit Zombretto pour l’information. Non je ne suis pas kabyle, je suis de l’ouest. Je n’aime pas cette appellation de kabyle car ce sont les frenchys qui l’ont inventé pour remonter les habitants de cette région contre la révolution de l’Émir AbdelKader. Les « kabyles » ont répondu favorablement a son appel, alors la race maudite a trouvé un subterfuge pour les en dissuader. D’ailleurs, j’ai même une ancienne carte colonialiste ou ils nomment cette région « Kabylie indépendante ». Sinon, quelle est la racine de ce mot ?

          Zombretto
          29 janvier 2018 - 14 h 49 min

          @Village Begard : Beaucoup de mots abstraits ont disparu de la langue berbère au nord de l’Algérie. Depuis plusieurs siècles l’arabe était beaucoup plus prestigieux à leurs yeux jusqu’à ces quelques dernières décennies avec la reprise de conscience de l’identité amazighe, alors ils ont remplacé un très grand nombre de mots originaux par des mots arabes. Donc le mot pour âme a disparu et a été remplacé par le mot arabe mais berbérisé : errouh est devenu « tharouihth », du moins en kabyle. Les seuls qui ont probablement gardé le mot berbère original sont les touareg, mais je ne connais pas le dialecte des touareg.
          @Anti-Khafafich : le mot qabaïl est le pluriel de l’arabe qabila. Les non-kabyles leur ont donné ce nom, c’est à dire “les tribus” parce qu’ils ne reconnaissaient pas le pouvoir central. Ils vivaient sans roi, empereur ou chef quelconque, chaque petit village avec son propre petit gouvernement démocratique. Pour eux c’était la liberté, pour les autres c’était du tribalisme. Je te laisse décider lesquels avaient raison.

        Alfa
        27 janvier 2018 - 19 h 49 min

        Aqchich c’est pour un petit garçon et Taqchicht c’est pour une petite fille c’est ce qu’on disait dans mon village.
        Quant à Elbez (enfant) l’appellation est originaire de Mascara et les environs seulement, Quant à Oran on dit El-Ghourian qui veut dire de petits enfants. J’ai sillonner l’Algérie de bout en bout(Est-Ouest/Sud-nord) et j’ai remarqué toutes sortes d’appellations donc il n’y a pas lieu de s’étonner sur ce genre d’appellations.

        Z0R0
        27 janvier 2018 - 22 h 16 min

        Il est plus simple de consulter un dictionnaire Arabe vous trouverez la reponse et vous saurez l enracinement de l arabe dans tous les parler algeriens.
        SIGNE.ZORO. …Z…..

        Alfa
        27 janvier 2018 - 23 h 58 min

        ….suite,
        Le mot Beztout est dérivé du mot Elbez.
        Les personnes qui ont immigré de la petite… vers l’ouest, plus spécialement pour de la gastronomie(Ouvrir des restaurants et commerces similaires), se sont heurté au language HARSH(dur) des gens de la région, et comme certains mots revienne souvent dans le langage quotidien, en avait adopté puis greffé petit à petit et rajouté au language berbère.

      Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
      27 janvier 2018 - 16 h 49 min

      zoro et bis salam,
      le procédé dialectique de l’Extension que « vous » utilisez non seulement il est non admissible dans ce cas mais inopportun. le mot Tibet c’est du latin pour une région chinoise, le mot Tibet prononcé dans sa langue originale et non déformée par les colons est : Xīzàng (tchi sang en phonétique). si tu avais dit Kirkouk ca marcherait plus mais la encore on parle d’une région kurde. Le féminin en Tamazight (et donc on parle d’Algérie et non d’autre chose) commence toujours par un T et finit par un T. le masculin par un A, vous pouvez « vous » amusez a chercher ces mots des maintenant dans notre pays, « vous » allez être étonnés. Au lieu de vous intéresser a des langues étrangères vous devriez le faire pour votre langue officielle et nationale. Salam 🙂

    Abdelrahmane
    26 janvier 2018 - 13 h 19 min

    @ réponse à mohamed 21/01/2018 18:52. Pour ta gouverne, la langue Arabe standard classique fos7a constitue la langue véhiculaire, le dénominateur et le bien communs pour tous les Arabes à travers le monde et tous les parlers, toutes les derjas dans les contrées, régions, territoires et états à travers le monde arabe au moyen orient et en Afrique du nord. il y a une relation de symbiose, d’osmose entre la langue Arabe officielle et les derjas algérienne, marocaine, tunisienne, libyenne, égyptienne, syrienne, libanaise, irakienne, koweïtienne, hidjazi et nejdi, yemenite, soudanaise, et la suite même à zanzibar, les iles comores et de la réunion, l’azawad malien et le nord du niger et du tchad, l’iskandroun au sud de l’anatolie et l’a7waz iranien. Il n y a ni antagonisme, ni incompatibilité, ni conflit. c’est une symbiose, une osmose, une relation charnelle qui dure depuis bientôt 14 siècles, 60 générations. Et vous, avec vos mythes et vos élucubrations, vous croyez pouvoir détruire ou remettre en question cette relation (?). par contre, on ne peut pas dire la même chose des différents parlers, dialectes et idiomes, qui sont des langues maternelles berberes dans les différents coins d’Afrique du nord, en kabylie, aux aurèss, au tassili, au hoggar, au m’zab, aux monts chenouas, qui n’ont aucune relation, aucune proximité, aucun lien réel ni affectif avec la langue berbere artificielle (toujours en formation) que vous appelez tamazight et que vous ambitionnez de rendre la langue véhiculaire commune à tous les berberes à travers le monde et qui en fait n’est que du kabyle farci et défiguré (difficile et pénible à assimiler par le kabyle lambda lui-même). Cette la langue ne sera la langue maternelle de personne, ne sera pas la langue de la famille, ni de la rue, ni de l’environnement familial ni social. La relation entre les derjas Arabes citées plus haut et la langue Arabe standard, classique fos7a dure depuis des siècles, en harmonie et en de façon charnelle. Par contre la relation entre le tamazight artificiel les parlers berberes régionaux et tribaux n’a jamais existé.

      Anonyme
      26 janvier 2018 - 15 h 41 min

      Khazzat…La colonie en Afrique du nord c’est terminé.

        Abdelrahmane
        26 janvier 2018 - 18 h 13 min

        Cause toujours, tu m’intéresses !!!

          Anonyme
          27 janvier 2018 - 13 h 17 min

          Je sais que le régime issu du coup d’Etat sera toujours sourd à la dialectique, mais mes ecrits sont pour les lecteurs, qui peuvent etre phagocytés par le pseudo-nationalisme qui sert une caste qui fait que le peuple soit un consommateur passif, pour que vive l’orgueil mal placé…

          Abdelrahmane
          27 janvier 2018 - 17 h 36 min

          les faits et réalités dont on parle ici sont présentes dans notre pays depuis 14 siècles, 60 générations et ne datent pas du coup d’état de 62 ou 65. quant à tes écrits, ………cause toujours….., tu m’intéresses.

    BB
    26 janvier 2018 - 9 h 05 min

    Les Algériens ont besoin de liberté. Pour l’identité, on est Algérien et cela suffit. Libre à certain de s’identifier comme arabe, berbère, francophone, musulman, juive, chrétien, …. Ce qui compte c’est que l’algérianité soit au-dessus de tout cela. l’Algérie est une géographie où vivent des Algériens et c’est l’armé algérienne qui la protège.
    Merci.

      LOUCIF
      26 janvier 2018 - 13 h 23 min

      @BB , je suis entièrement d’accord avec vous : on est des algériens avant tout ! Mais le pouvoir algérien doit se rendre à l’évidence et se mettre définitivement dans la tête que les algériens se sont des citoyens qui peuvent être soit musulmans, soit chrétiens, soit athées (donc croyants ou non croyants) , soit berbères, soit arabe etc… etc…
      L’Etat (donc chez nous le pouvoir malheureusement) doit respecter tous les citoyens algériens de la même manière, sans parti pris et sans discrimination ! Aucune catégorie de citoyens ne doit être au dessus de l’autre.

      Vive l’Algérie Algérienne !

    Kantar
    24 janvier 2018 - 18 h 10 min

    l’arabisation de l’enseignement en Algérie, qui est la cause de l’émergence de la revendication identitaire des régions berbérophones, est issu de la convergence de décisions historiques en partie imposées et en partie voulues.
    Le départ des français à l’indépendance a créé un vide abyssal dans l’encadrement des écoles. Il semble établi que le régime de Boumediene a sollicité la France pour obtenir des enseignants, mais qu’il a eu une fin de non recevoir. Le recours aux cordonniers égyptiens s’est imposé sans qu’il soit voulu, car l’État algérien s’est tourné vers l’Égypte qui était alors le pays arabe qui nous était le plus proche en raison de son support à la guerre de libération. Hélas ce pays nous a roulé car au lieu de nous envoyer des enseignants qualifiés on a eu droit aux fameux cordonniers.
    Plus tard sous le régime de Boumediene, le ministre de l’éducation Mostefa Lacheraf a souhaité lancer un système d’enseignement bilingue arabe et français. Il s’est heurté au lobby baathiste qui l’a contraint à jeter le tablier. S’en est suivie la politique d’arabisation effrénée sans moyens et sans stratégie. La catastrophe se fit jour rapidement. On rapporte que cette situation de sinistre fut portée à la connaissance du grand leader. Sa réponse tient en une parabole qu’il conta à ses proches: un jour un lion courait derrière une gazelle et eu tôt fait de la rattraper. Au dernier moment celle ci supplia le lion de l’épargner car elle avait des petits. Le lion la regarda avec une certaine commisération, tout en lui tenant ce langage : hélas je ne puis te relâcher, car tout le monde ici nous a vu…
    En clair, Boumediene disait qu’il savait que l’arabisation est un échec mais qu’il ne saurait faire marche arrière pour des raisons de prestige évidentes…
    2018 et on tourne encore en rond. Le niveau en langues arabe ou français des eleves ou etudiants est catastrophique et on n’a toujours pas reussi à faire de l’arabe classique la langue de tous les jours et on n’y arrivera jamais car c’est une tentative de greffe sur un corps non compatible. Le résultat est paradoxalement que la meilleure façon de couler l’arabisation a été choisie par les tenants les plus forcenés de son application.
    Au lieu de partir d’un constat de la réalité du terrain on s’efforce de partir d’un idéal fantasmé pour en faire un modèle à suivre. Or l’arabe classique porte en lui un talon d’Achille incorrigible. Il ne peut accepter l’introduction de termes étrangers, à fortiori provenant de langues latines avec lesquelles il a un rapport de concurrence et de hiérarchie. Or ce sont ces langues, avec l’anglais en tête, qui tirent l’attelage du progrès des connaissances. L’Arabe, plombé déjà par son rapport à la religion avec laquelle il est dans un état de semi subordination, n’arrive pas en plus, par sa graphie, à intégrer tout le logos qui se développe dans ce début de siècle dans tous les domaines de la science, des arts ou des humanités. La seule et unique façon de le faire évoluer serait de partir du dialectal car c’est une langue sans complexe, ouverte à l’inclusion de termes étrangers et pratiquée quotidiennement par des locuteurs d’origines variées arabophones et berbérophones. Mais c’est une option que n’acceptera jamais l’establis hment.

      LOUCIF
      25 janvier 2018 - 12 h 14 min

      Bravo cher compatriote @Kantar, vous avez bien résumé les raisons du désarroi de l’école algérienne et causes du retard de la langue arabe qui n’arrive toujours pas à décoller et à se hisser dans la modernité et la science !
      Non seulement le pouvoir de 1962 s’est entêté et s’est acharné dans ses erreurs en matière de mise en œuvre de l’arabisation , de son rythme et de sa modernisation mais en plus il a même refusé à la langue berbère de prendre sa place légitime dans l’identité algérienne ! Deux erreurs en une !

      Alfa
      25 janvier 2018 - 23 h 38 min

      Donc d’après vous Mr. Kantar les 132 ans de reclution et de rejet de la part de l’ensemble des Français en plus des 7 années de guerre qui ont couté à l’Algérie plus de 1.5 Million de martyrs pour savourer enfin notre liberté et notre indépendence vis à vis du colonialisme, on continuerait à être la 5eme roue de la charrette, d’être à la traine et sous protectorat du colon Français.
      Non, Non et Non, l’Algérie Post indépendence(1962) doit briser ce lien embellical qui nous lie avec le colonialisme et construire son propre socle social et son devenir.
      L’Algérie doit impérativement ne compter que sur ses propres concitoyens pour batir les piliers (qui sont au nombre de 4) et qui font assoir chaque nation à savoir:
      L’ÉDUCATION(1), LA SANTÉ(2), L’INDUSTRIALISATION(3) ET L’AGRICULTURE(4).
      – L’ÉDUCATION c’est la base et le fleuron de tout peuple émancipé. Un peuple éduqué peut aller loin dans ses recherches(toutes catégories confondues)
      – LA SANTÉ: Une nation en bonne santé physique et mentale peut aller loin dans son développement tout azimut et pourait produire de la main-d’oeuvre de qualité.
      – L’INDUSTRIE: Partie prenante d’un peuple à l’avant garde de sa technologie(Industrielle et autres.)
      – L’AGRICULTURE: C’est le garde manger d’une nation qui n’a pas à quémander les autres pour se nourrir.
      1er. Notre système d’éducation faisait la fièrté de tout le monde francophone et du monde arabe malgré quelques ratés dans sa réalisation vu les quelques réticenses de la part de certains individus récalcitrants qui étaient contre toute réforme de l’Arabisation et ce jusqu’à présent.
      2eme. Notre systéme de santé était significatif et chaque Algérien avait accés aux systémes de soins de qualité et ce gratuitement SVP.
      Rappelez-vous les dispensaires qui ouvraient leurs portes dans tous les quartiers de la ville.
      3eme. L’Industrialisation tout azimut avec la Nationalisation des Hydrocarbures(SONATRACH) avec ses usines de transformations comme les Raffineries d’EL-HADJAR et de SKIKDA, l’Usine de la SONACOME(SNVI). Les Sociétés de Construction et d’Habitation tel que SONATIBA(Batiment), SORECAL(Batiment), SONATRO(Travaux Routiers), SETHYAL(Hydraulique d’Alger), SETHYOU(Hydraulique de Ouargla) pour ne nommer que cela. Toutes ses réformes ont été balyés du revert de la main aprés 1978.
      4eme. L’Agricultue qui était le fleuron et la fièrté du Président avec le Projet de 1000 Villages Socialistes et qui était un défi national que même les pays les plus développés nous enviaient pour cela eux qui préconisaient un fiasco dans sa réalisation et qui pensaient que c’était de la complésance de la part de l’état mais qui était arrivé à terme et dans des conditions les plus honorables avec l’aide de l’Armée bien sûre(Service National).
      L’Algérie avait pris son envol pour se hisser parmis les nations les plus développées malheureusement des résidus malsains laissés par le colonialisme nous ont cassé/brisé les ailes et nous ont réduit à un ramassi de peuple incapable de se définir et résigné, nonchallant dans notre condition de vie la plus lamentable qu’elle soit et vulnairable aux attaques de nos ennemis mais plus de nos soit-disant amis qui se tordent de rire en nous regardant se lamenter à longueur de journée et crever comme des épouventails/pantins sans vie.
      Rendant à CESAR ce qui appartient CESAR. Et n’essayons pas de chercher des cheveux sur la tête d’un chauve.

    ZORO
    24 janvier 2018 - 17 h 03 min

    REPONSE A TIKOUK: Dans votre ignorance vous vous en prenez à l arabe en utilisant son vocabulaire pour vos pseudo ,comme elle sait bien se défendre elle vous ridiculise sans que vous le sachiez ,je t invite à prendre connaissance de la signification de TIKOUK dans le dictionnaire ARABE,je suis que tu ne l utilisera plus

    Signé ZORO. …Z….

      Tikouk
      26 janvier 2018 - 7 h 21 min

      Qu’importe ce que ce mot signifierait en arabe, ce qui m’interesse c’est quel sens lui donnent les berbéres. C’est un nom d’oiseau qui symbolise aussi la fuite en avant dit on. Son chant hypnotise les animaux domestiques lesquels perdent leur nord. Ce qui arrive aux arabisés/islamisés. Noble Tikouk est divin

        ZORO
        26 janvier 2018 - 9 h 46 min

        En arabe tikouk signifie idiot , chez nous a l ouest et meme au maroc,on parle de tikouk des bovins quand ,au printemps ils sont piques par un insecte ,ils dressent leurs oreilles et commencent a courir affolés .ce mot est aussi utilisé pour les humains dans un sens pejoratif ,dans tous les cas rien de bon.
        SigneZORO. ….Z….

          Zombretto
          26 janvier 2018 - 14 h 42 min

          @Zoro : le mot Tikouk a le même sens en kabyle, sauf qu’en plus il désigne un certain oiseau. Pour une raison que je ne comprends pas, il y a une relation entre le moment où cet oiseau chante son chant et la piqure de l’insecte qui rend le bœuf fou et le fait courir et ruer sous la douleur de la piqure. On dit de lui à ce moment que « yettoukek », il est emballé, il court dans tous les sens, et c’est pour ça qu’on l’applique aussi à un être humain “idiot” comme tu dis. Peut-être qu’en entendant le chant de cet oiseau, l’insecte se sent en danger et se met à piquer ? Je n’en sais rien. En tout cas, ce mot est d’origine kabyle. C’est ce qu’on appelle une « onomatopée », c’est à dire un mot qui essaye de recréer le son de la chose qu’il nomme, comme par exemple « glou-glou » ou « frou-frou » ou « coucou » qui est justement le chant du tikouk. Seulement là où les français entendent “cou-cou” les kabyles entendent “ti-kouk”.
          Tout à l’heure, un vers du très beau poème melhoune “sir ya naker le7san”m’est revenu à l’esprit : « r’dje3 guetran 7’libou » (son lait a tourné en goudron) et c’est ce que je ressens envers la fous7a à cause de la Décennie Noire et de la politique anti-nationaliste de ce gouvernement si tu comprends ce que je veux dire.

          tikouk
          26 janvier 2018 - 15 h 42 min

          Preuve de plus que t’es marocain!

        Zombretto
        26 janvier 2018 - 16 h 55 min

        « Preuve de plus que t’es marocain ! »…

        Wakha sidi !

          ZORO
          26 janvier 2018 - 21 h 50 min

          Aywa 3afak a si Zombrito raki raditi fi blaceti.cependant on doit attirer l attention de tikouk que les maitres de la chanson chaabi qui etaient presque tous des kabyles savaient choisir sans aucun complexe les tres beaux poemes de leur top chansons telle que « Sir ya naker lahssen , el harez ,el meknassia etc… ecrites par leurs freres poetes marocains .Pour ce qui est de la decenie noire ,je n aimerai pas remué le couteau dans la plaie mais sincerement je ne pense pas que ce fut une affaire de fous7a.
          SigneZORO. ..Z….

          tikouk
          27 janvier 2018 - 13 h 22 min

          Les chanteurs « chaabi, ont juste préparé le terrain aux islamistes. L’arabisme/assimilateur du « chaabi » a juste produit una masse sans solidité identitaire arabisée qui a vite laissé place aux plus arabes, les islamistes.

          Zombretto
          27 janvier 2018 - 23 h 36 min

          Wa Tikouk ! Rien que le fait de chanter en lui-même est anti-silamiste, anti-intégriste en tous cas. De plus, ils chantent l’amour la plupart du temps, et le vin de temps en temps. El Anka était buveur et prenait même de la cocaïne dans sa jeunesse, dans les années 30 et 40.

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 16 h 54 min

    Anonyme @ Monsieur ce n est pas la faute de la langue Arabe, c est la qualité de l enseignement, le manque de formation pédagogique des enseignants et la surcharge des classes qui sont la cause principale, la langue Arabr à bien réussi dans d autres pays car c est une très belle langue, elle la quatrième dans le monde et à l, ONU, mais dès suppôts du colonialisme comme toi préfèrent la langue Française ou même Juive plutôt que la langue du Coran, bien sûr le milieu dans lequel tu as évolué t a endoctrine au point de devenir un grand raciste anti Arabe et anti Musulmans plus que les sionistes qui massacrent impunément les palestiniens.

    Alfa
    24 janvier 2018 - 2 h 07 min

    @ Khafafich,
    J’espère ne pas avoir aiguisé votre frustration et si c’est le cas NO HARD FEELING et sans rancune.
    Néanmoins il m’était apparu à la lumière de vos commentaires qu’il y a incohérence en la matière. Je m’explique; Le Cheval ARABE ou BARB dont vous exhibez si fièrement l’appartenance berbère existe depuis que dieu à créer l’homme sur terre. Qu’il soit PURE SANG ou HYBRIDE, Il n’appartient qu’aux historiens, avec les vestiges et les écrits trouvés ça et là laissés par les 1ers hommes sur terre, de définir l’origine du cheval qu’il soit Berbère, Arabe, Mongol ou autres; auquel cas il n’est nullement besoin de s’attarder ou d’épuiser son temps et son énergie à en vouloir faire un sujet d’actualité.
    Le changement climatique dont vous parlez aussi et les bouleversements climatiques/cycliques apparus datent de l’âge de pierre avant l’avènement de NOE ou toute la terre avait été émergé et engloutie par les eaux marines, il y a de cela plus de 3500 ans si je ne me trompe pas, il n’y a qu’à revoir le récit du déluge pour cela. Pour ce qui est du changement climatique en Algérie, j’ai étudié LA GÉOLOGIE et L’URBANISME en étant étudiant moi-même et de mémoire d’étudiant, aussi loin que je me transporte dans le temps, le Prof de Géologie nous a jamais mentionné les glaciers dans les régions des hauts plateaux, ou quelle région que ce soit en Algérie, il y a eu certes des vestiges trouvés ça et là avec des ossements et qui dataient d’après le Prof. de milliers d’années et encore là sans verser dans les détails parce qu’en géologie on parle ici de l’ordre de millions d’années donc l’erreur pourrait se glisser dans des analyses et les affirmations pour aboutir à une affirmation plausible. Et pour terminer l’Algérie n’a pas besoin de ce genre d’info ou d’intox pour raviver le mal qui nous habite et nous ronge. Le problème Algérien est CULTUREL sans plus et quand on n’a pas de socle assez solide en tant que nation, il n’y a pas lieu de verser dans des simulacres d’appartenances régionalistes et linguistiques pour asseoir notre suprématie et définir notre identité avec des intentions falacieuses mais regardé ensemble en tant que nation unifiée vers l’avenir au lieu de s’attarder sur des événements passés il y a plusieurs milliers d’années qui n’apporte rien de positif à notre mode de vie présent et futur sinon des lamentations et des cris de détresse avec les pièges que notre ennemi(s) nous à tendu. La France a eu raison d’avoir par l’intermédiaire de ses vassaux et les quelques résidus malsains laissé après la guerre,crier haut et fort d’avoir DÉCULTURISÉ ET DÉNATURALISÉ L’ALGÉRIEN.
    Il faudrait créer et emmagasiner des énergies positives comme disait LAVOISIER avec sa cébébre phrase: »DONNEZ MOI UN POINT D’APPUI, JE SOULÈVERAIS LA TERRE. »
    Laissons nos querelles linguistiques de côté et retrousons nos manches pour un monde meilleur. L’Algérie n’a pas besoins d’attardés mentals de tout bord pour créer la zizanie et nous diviser jusqu’au plus profond de notre âme. Chaque individu posséde une énergie positive qui pourrait contribuer à améliorer son sort et pousser les autres à le faire, il suffit d’un bon vouloir de sa part pour réussir comme on dit dans la langue de Shakespeare: « WHERE THERE IS A WILL, THERE IS A WAY. »
    et le HADITH:  » ETTAKOU ENNAR OUA LAW BI-CHIKI TAMRA. »
    Encore une fois sans rancune si j’ai offensé certaines âmes sensibles.

      Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
      25 janvier 2018 - 5 h 42 min

      wallah walou ya khouya, c’est un plaisir de discuter avec toi, et je peux meme te dire que je suis certain que ce n’est pas la premiere fois que je discute avec toi 🙂 sahitek

        Anonyme
        25 janvier 2018 - 19 h 28 min

        J’ai la sensation que si on laisse notre cerveau se décanter un petit CHOUIA, on arrive toujours à un terrain t’entente. L’Algérie est un grand pays(2 habitants au KM2 sauf pour les régions côtières ou la concentration est relativement dense), il y a de la place pour tout le monde sauf qu’il faudrait s’accepter et accepter les critiques venant de l’autre, il ne faut pas avoir un dialogue de sourd et un language BINAIRE qui fait que j’ai toujours raison et pas toi. L’Algérie est un réservoir d’énigmes et un labyrinthe à prospecter et découvrir. Pourquoi croyez-vous que la France s’entête à nous restituer les archives datant de l’époque IBN KHALDOUN (An 1600 à nos jours). Vous connaissez leur sale jeux « DIVISER POUR RÉGNER. » Ils sont jaloux jusqu’au plus profond de leurs ÂMES. Ils ne veulent pas voir une Algérie prospère nous sommes un OS DUR qui est resté en travers de leur gorge et qu’ils n’arrivent pas à digérer.

    ZORO
    23 janvier 2018 - 23 h 51 min

    AZUL ZOMBRETTO : j ai voulu avoir ton avis sur la kassida de cheikh el khaldi «  » Ya touil erragba «  »et son etroite relation avec l arabe litteraire mais tu as esquive le debat sachant que tu ne pouvais absolument pas prouver le contraire.
    Concernant les « delices de la civilisation arabe, »Etant quelqu un qui eut l honneur de parcourir le coran ,je ne pense pas que tu aies oublie « ces paroles divines.
    تلك الأيام نداولها بين الناس.
    personnellement en tant qu arabe je sent une fierté d appartenir a une oumma qui a laissé son empreinte dans ce monde ,meme si elle est a la traine actuellement. Elle possede toujours des atouts pour revenir dans le futur inchaa Allah.mais ce que je trouve etrange chez certains de nos concitoyens dont le present comme le passe et surement le futur ne sont guere enviable dans tous les domaines ,se permettent de lever le drapeau de
    l occident face aux arabes comme s il leur appartenait et c etaient eux qui l’ ont confectionné.
    Signe ZORO. …Z….

      Zombretto
      24 janvier 2018 - 11 h 59 min

      @Zoro: Je n’esquive rien, ya si Zoro. Je crois que je t’ai déjà répondu à propos de l’origine arabe de la majorité (peut-être 80% ou plus ?) du « vocabulaire » de la derdja maghrébine, surtout celui du Melhoune. Je ne dispute pas ce point, je le reconnais, mais je le répète, il n’a pas que le vocabulaire qui fait une langue, le vocabulaire n’en est qu’une partie. Tout le reste de la langue maghrébine est maghrébin d’essence, surtout berbère et punique, mais aussi français, espagnol, turc. Il y a tout le reste de la langue : grammaire, syntaxe, etc. Mais même le vocabulaire, bien que d’origine arabe, a pris des usages particuliers en Algérie. Le même mot utilisé en arabe classique et derdjas du moyen-orient a très souvent développé des sens différents selon le pays. Prenons un exemple, « dharaba » (frapper) : Il a partout ce sens de « frapper » qui vient de l’arabe à l’origine, mais en Algérie il y a une centaine d’expressions utilisant ce mot qui ne se retrouvent nulle part ailleurs: “d’reb enne7” (se taire, ignorer) “d’rbha khabet” (se saouler) “yedhreb m’layen” (il se tape des millions) “dhrebha ragued” (il a dormi) et tout un tas d’autres expression avec “dhreb” ou “dhrebha”. Tu ne peux même pas traduire mot à mot vers l’arabe des autres pays ou en fous’ha : « Inni dharabtouha khabitoune » ?? Et puis, qui c’est cette “ha” que tu frappes quand tu dis “je l’ai tapée à pied” par exemple ? Tu as tapé qui ou quoi ?
      Toutes ces expressions algériennes avec “dh’reb” proviennent en réalité du berbère traduit mot à mot en arabe. Toutes ces expressions existent en berbère : dhrebtha regda : ewwtheghts d-idhess (j’ai bien dormi), dhrebtha 3la redjliyya : ewwtheghts ghef-dhar (aller à pied), etc., etc., etc. Par contre, au moyen-orient, ils utilisent le mot dharaba dans leurs propres expressions qui ne se retrouvent pas chez nous ou qui auraient un sens différent chez nous : un ami palestinien m’a dit une fois d’appeler quelqu’un. Il m’a dit : « edhreb lou tilifoune » (donne-lui un coup de fil). Je passe sur le sens que ça aurait chez nous. Donc, tu vois, les mêmes mots de vocabulaire mais des sens différents, comme entre le français et l’anglais, ce qu’on appelle les faux-amis, false friends : par exemple “deception” en anglais veut dire “tromperie” et non pas déception comme en français.
      Toutes ces différences font que l’arabe maghrébin est une langue différente de l’arabe d’ailleurs. Ça se ressemble, oui, mais assez différent pour constituer des langues à part.
      Quant à la oumma qui a laissé sa trace, c’est bien beau d’en être fier, mais elle ne sert plus à rien. Le monde a évolué et l’arabe ne sert plus à rien et ne recèle pas en lui le potentiel de rattraper les langues avancées. C’était un bon outil qui a bien servi en son temps, mais il est désuet aujourd’hui. Le bourricot aussi et le cheval et le chameau en leur temps étaient des moyens très éfficaces de transport. J’aimais bien monter à cheval pour aller au marché dans mon enfance plutôt que “la taper à pied”, j’en étais très satisfait, mais quand on a construit une route goudronnée, mon père a vendu ses chevaux et a acheté une voiture. Plus personne ne possède un cheval ou un bourricot dans mon village aujurd’hui. L’arabe est comme le cheval: bien utile en son temps, mais il ne peut pas faire concurrence à la machine, et ne le pourra jamais.

        ZORO
        24 janvier 2018 - 21 h 27 min

        Salem Zombretto: j ai souvent repete sur ce site que je suis né et j ai grandi dans un quartier où nombreux de mes voisins etaient kabyles .entre enfants on ne parlait que l arabe mais quand mes copains s adressaient a leur parents je ne comprenais pas un seul mot de ce qu ils disaient .Par contre je me rapelle bien avoir compris. Le langage des film rabea el adawaya et douhour el islam que j ai vu avec mon pere quand j etais gosse et un peu plus tard vers l age de 14 ans tous les films de abdelhalim ,Farid,ismail yacine , Naboulsi,choukoukou etc je n ai eu aucune difficulte a comprendre les egyptiens qui parlaient un arabe different du mien certes mais qui demeurait toujours de l arabe completement different du kabyle dont je ne comprenais que quelques mots tel que : assinighi vavek, mokel , akchich,et les vers d une chanson que fredonnait un ami:ayrouh ijeyi ijeyi guitmourt, wigh hamlegh ijey….etc . Ceci dit l arabe de ma rue m a permis de comprendre plutard avec un minimum de difficultes tous les parler du monde arabe .j ai ecoute et j ai compris toutes les operettes de fairuz nasri chemseddine,dès mon jeune age.
        Concernant les exemples que tu as cite ,je te fais savoir que le mot neh est arabe,le mot khabta est arabe tu peux le trouver dans le poeme de Zouhir bnou abi selma,tu comprendras mieux son sens , l expression droublou tilifoun qu utilisent les palestiniens , a l louest nous disons aussi droub leh tilifoun et la cerise sur le gâteau mon cher Zombretto le mot daraba auquel tu attribue un sens figé (Frapper) Ce mot est cite dans le coran quand Dieu nous dit: DARABA LANA MATALENE WA NASSIYA
        KHALKEH…… dans cette aya le mot daraba signifie  »DONNER » (il nous a donner un exemple…..).
        Mon cher Zombretto je suis certain que je ne pourrais
        ,jamais faire revivre la langue arabe a tes yeux puisque tu l as tué et enterré, mais ce n est surement pas l avis de Google qui en fait l une de ses langues les plus utilisees,
        Beaucoup plus que le Francais, ni de l Onu qui en a fait une langue de travail, ni meme l avis de 400 millions d arabes,chretiens,musulmans ,et athees qui la cherissent et encore moins l avis de plus d un millard de musulmans qui l utilisent dans leur vie spirituelle.
        SigneZORO. ….Z…

        Village Begard
        24 janvier 2018 - 22 h 26 min

        Y’a pas que ça, cher ami Zombretto…les amoureux chez nous en amazighie, quand ils tombent amoureux, disent  » j’ai élevé le foie sur elle », oui le siège de l’amour c’est le foie et non le cœur. la viande crue est verte etc…c’est bien de débattre mais l’essentiel c’est de ne pas faire tomber les mots.

      Karamazov
      25 janvier 2018 - 17 h 08 min

      Assalatou wa essalamou 3alyka ya Akhi Zorro.

      Je crois que la polysémie n’est l’apanage d’aucune culture. Surtout en poésie. La plupart des mots, même apparemment simples sont polysémiques et renvoient a des sens variés.

      Vous avez pris l’exemple du verbe daraba , eweth, frapper. Il existe plusieurs usages et sens pour ce mot en français.

      Il a frappé mon imagination.
      Cette remarque m’a frappé.
      Le drame frappa de stupeur l’assistance.
      atteindre, toucher quelqu’un, un groupe, les affecter douloureusement : Le sort a durement frappé cette famille.
      Frapper un condamné d’une interdiction de séjour.
      Frapper le peuple d’un impôt supplémentaire. Taxe qui frappe les alcools.
      La pendule frappa les douze coups de minuit.
      Frapper une monnaies.
      Une petite frappe ( petit escroc)

        ZORO
        26 janvier 2018 - 10 h 05 min

        Reponse au frere Karamazov :
        J ignorais , frere Karamazov que toi aussi a l instar du numide tu vis hors temps, wake up my friend , l ere des prophetes (-2968) est revolue pour dire Assalatou . Nous sommes en 2968,Essalem suffit amplement pour que je te reponde essalamou 3alaika ya akhi Karamazov.
        SigneZORO. …Z….

    Anonyme
    22 janvier 2018 - 3 h 11 min

    La berbérisation en Algérie, emprunte à l’arabisation, son dogmatisme, son mensonge et ses méthodes. C’est juste effrayant

    Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
    22 janvier 2018 - 1 h 09 min

    on a tout falsifié en Algérie, même nos animaux. Je découvre, à ma grande stupéfaction, que le cheval dont on est tous fiers (dans nos wa3das, fantasia, mawsam…) et que nous croyons « pur sang arabe » est d’origine berbère, c’est à dire qu’il vient de cette terre appelée Algérie, on l’appelle le cheval Barbe (Barb horse). C’est un cheval qui a échappé à l’ère glaciaire car résistant. Il est le plus ancien et le plus pure des chevaux qui puissent exister dans le monde. Il est connu pour être calme, intelligent et résistant, il est même classé meilleur que du pur sang arabe. J’ai lu aussi que bonaparte avait dit que s’il en avait, il aurait gagné toutes ses guerres. Ce cheval que certains de nos responsables (irresponsables) donnent en cadeau comme si c’était une de leur propriétés, au lieu de le considérer héritage et trésor nationaux. :
    http://www.horsebreedspictures.com/barb-horse.asp
    incroyable, plus arabe que ça tu meurs !

      Alfa
      22 janvier 2018 - 22 h 45 min

      @Khafafich
      Je viens de Zieuter(lire) l’article en question dont vous mentionnez que le Barb Cheval est Berbère. Il n’est mentionné nul part que c’est un pure Sang. c’est un croisement entre l’arabe et le barb horse dont voici un extrait de la traduction Anglaise: » La région côtière de l’Afrique du Nord (plus tôt connue sous le nom de la côte Berbère) est considérée comme le lieu d’origine de Barb Horse par des experts. Cependant Il y a une controverse si les chevaux de Barb et le cheval arabe partagent un ancêtre commun ou le cheval arabe est un prédécesseur de la race de Barb.
      Au début du 8ème siècle, les envahisseurs berbères ont emmené leurs chevaux en Europe et ont élevé des chevaux espagnols pour développer la race andalouse qui était utilisée comme l’un des principaux stocks de chevaux dans le monde entier. »
      « Les Barbs horses, comme les chevaux arabes, sont aussi des chevaux du désert. En dépit d’être un primogéniteur de plusieurs races, le Barb est moins populaire que la race arabe. Certains experts et éleveurs supposent même que la race du cheval Barb pourrait être plus ancienne par rapport à ses homologues arabes.
      Donc Il n’est nullement mentionné qu’ils ont échappé à l’ère glacière. Ce sont des chevaux du desert et non des régions glacières. La région d’origine est: »Country of Origin North Africa (Sudan, Algeria, Libya, Egypt).

        Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
        23 janvier 2018 - 1 h 26 min

        Bonjour alfa
        J’ai donné un seul lien qui dit que le Barb Horse est une race ancienne et pas pure (remarque j’ai dit pure des chevaux pas des races !!!), quant a ta phrase sur le croisement c’est de la pure speculation de ta part. Voici la phrase en anglais « There is a controversy whether Barb horses and Arabian horse share one common ancestor or the Arabian horse is a predecessor of the Barb breed. » on parle d’ancetre commun entre les 2 et pas que le Barbe soit un resultat de croisement (pourquoi donc tu choisis que ke Barbe soit un resultat de croisement ?? et avec quelle race dans ce cas (a part l’arabe) ?? et qui est le plus pur l’arabe ou le barbe ??, mais ca reste une controverse a la fin et je pense que c’est clair de la part de qui elle emane cette controverse !!!. Cependant, il existe un croisement entre le pur sang arabe et le pur sang Barbe en Algerie Oui. Tu peux si tu veux demander des informations aux gens specialites de la ville de Tiaret, puisque c’est l’endroit le plus important de l’Algerie quant a notre patrimoine genetique des chevaux.
        Tu ne m’as pas demande non plus ou je se trouve la citation de bonaparte. J’ai dit que j,ai lu plusieurs choses sur cet animal pas juste ce lien. finalement pour assouvir ta soif de science voici quelques liens :
        http://oueldserkhane.skyrock.com/2808508231-LE-BARBE-cheval-de-l-Algerie-et-du-Maghreb.html
        https://www.youtube.com/watch?v=3OM2Q2CudSU
        https://www.youtube.com/watch?v=xAAewvo70Ss
        https://www.youtube.com/watch?v=FfS_3YGgmhc
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbe_(cheval)
        Quand on veut la science il faut avoir la vision tres large mon ami. Salut a toi.

          Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
          23 janvier 2018 - 3 h 47 min

          un documentaire de 30 mn sur ce cheval magnifique, ce trésor National (une balade a Tiaret, berceau de ce cheval Algérien original)
          https://www.youtube.com/watch?v=l0POkO-1J4o

        Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
        23 janvier 2018 - 3 h 30 min

        autre chose, je ne sais pas si tu as une idée sur la glaciation mais je pense que pour toi il me semble, que l’Algérie a été tout le temps désertique ? il n’y a pas eu de changement climatiques ? l’Afrique du Nord n’a pas été collé quelque part a l’Europe il y a longtemps ? idem
        Dans le lien suivant il y a cette phrase :
        « Les ancêtres des chevaux et des chameaux se déplacèrent vers l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Les mammouths et les hommes firent le trajet inverse. »
        http://www.dinosoria.com/glaciaire.htm
        d’après toi le chameau n’est présent que dans le désert !!! alors qu’il a « émigré » a ce désert il y a longtemps. Pour conclure ya sahbi, l’Algérie et le berceau du cheval Barbe « pur » sang numide, ce cheval dont les caractéristiques sont, pour résumer, l’intelligence, la résistance, la docilité et le courage, traits qui se rapprochent très bien de ceux de nos ancêtres, nous en avons l’exemple de nos valeureux chouhadas. athala fi rouhak khouya

    Zoro
    21 janvier 2018 - 23 h 34 min

    Non monsieur Mesloub , l Algerie etait a 100% berbere c est la faute a Benbella qui l a rendu 80% arabe ,!!!
    SigneZORO. …Z….

    Massi 05
    21 janvier 2018 - 22 h 55 min

    Instrumentaliser les religions, propager le mensonge, abrutir la population, arabiser et islamiser les programmes scolaires, brandir la menace du complot international, encourager le salafisme et puis brandir la menace de l’islamisme, entretenir l’illusion démocratique à travers quelques journaux dits indépendants …., stigmatiser indéfiniment les berbérophones : voilà quelques recettes éternelles qui ne permettront jamais à notre pays de se développer …moi je suis berbère chaoui et je suis berbere chaoui

    Anonyme
    21 janvier 2018 - 22 h 36 min

    :@Borfayor Lewwel
    Le français langue formidable de travail et de développement Ok aucune personne sensée ne pourra le nier, mais mettre out l’arabe classique dans le but avoué (et là on doit bien vous reconnaître le mérite d’avoir été le plus clair possible,) de réduire l’islam à un culte mineur en attendant sa disparition complète là pas d’accord.
    Connaissant la fierté et l’honneur des kabyles et Dieu sait combien ils en sont imbus, je doute fort bien qu’ils puissent adhérer à cette vision.
    C’est essentiellement cette peur de voir se réaliser une telle énormité qui alimente la méfiance de la majorité du peuple envers ces champions de la revendication culturelle.
    En se détachant de la religion (le christianisme) les sociétés occidentales ont dérive vers des abominations inimaginables telles que le mariage gay, l’industrie de la pornographie, le droit au blasphème., la procréation hors mariage qui fait que personne ne connaît qui est le père de qui ni qui est la mère de qui et.j’en passe sur d’autres, est une solide raison mais pas la seule qui laisse les personnes attachées à l’islam religion de pureté et de rassemblement.

    Errai
    21 janvier 2018 - 21 h 04 min

    TEST D’IDENTITE:
    Considérons quatre ensembles:
    A :pour Algerien
    B :pour Berbère
    K :pour Kabyle
    T :pour Tamazight
    Question: On demande d’établir toutes les relations possibles entre ces quatre ensembles en utilisant les relations suivantes: ldentite, inclusion, union, et complémentarité pour ne pas dire antinomie.

    Arezki HAMOUDI
    21 janvier 2018 - 20 h 19 min

    Les Kabyles : un peuple désabusé

    Comme toutes les diverses ethnies berbères, les Kabyles ont été d’un grand soutien au maintien et à la présence de la domination arabo-musulmane sur leur terre. Cette ferveur et cette extase devant les pseudos valeurs islamiques a fait que leur propre origine et identité, pourtant ancestrales, sont laissées sur les bords du chemin des civilisations.
    En effet, la dérive culturelle imposée par le conquérant avec le concours des comparses qui le maintiennent en place on hypothéqués les symboles et les valeurs identitaires qui incarnaient le kabyle. Une influence qui peut s’avérer dommageable voir mortelle pour sa langue et sa culture. Cette sentence sévère s’applique sans exclusivité à toutes les composantes berbères d’Algérie et d’ailleurs.
    Retracer l’histoire de sa civilisation, la transcrire avec fidélité, c’est connaitre et forger son identité et en assurer un avenir tributaire du passé. Cette vérité reste pénible à accepter et difficile à contourner.
    S’il est à priori possible de reconstruire un édifice démoli, il serait encore plus difficile de réinventer ou de recomposer un esprit ravagé dont les causes sont à chercher dans la soumission des consciences.
    Réfugiés dans leurs montagnes, les kabyles, en peuple désabusé, cultivent la haine et la division et se nourrissent d’une réputation religieuse surfaite de ses références où dans le meilleur des cas ses adeptes ne sont rien que des discoureurs sans sincérité dont le talent se résume à quelques traits d’esprit feints souvent d’illusions. Ignorant leur histoire et leurs racines, désincarnés par un perpétuel harcèlement doctrinal, leur existence s’articule autour de la dévotion et de l’adoration d’Allah par la voix et la foi de Mahomet.
    Les traditions patriarcales ne valorisent guère la tolérance et le sécularisme nécessaire à l’épanouissement d’une culture. La défaillance n’est pas seulement dans celle du dominant, mais dans celle de tout engagé dans une voie suicidaire, dans la destruction de soi, qui s’aveugle de ses propres nuances et n’a pas réagi à temps à l’autoritarisme et à l’intolérance inhérents à la société musulmane qui s’appuie sur des interprétations plus que douteuses de textes considères sacrés.
    Dans cette configuration complexe ou le virtuel du néant l’emporte sur le réel de la vie, tout raisonnement à caractère rationnel est considéré comme hérésie.
    La force et l’efficacité de toute réaction propice à la raison doit être envisagée à travers une réflexion sereine dans le comportement du quotidien pour chasser ces dogmes qui nous étouffent afin de s’atteler à reconstruire tout ce qui a été brisé.

    Arezki HAMOUDI

    Détenu de la cause berbère des années 70

      Alfa
      21 janvier 2018 - 22 h 49 min

      ….qui s’aveugle de ses propres nuances et n’a pas réagi à temps à l’autoritarisme et à l’intolérance inhérents à la société musulmane qui s’appuie sur des interprétations plus que douteuses de textes considères sacrés.
      Vous êtes en droit de ne pas aimé l’ISLAM mais de la à considérer le CORAN comme des textes douteux, il y a une marge et une ligne rouge à ne pas franchir, lorsqu’on patauge dans son ignorance et aveuglé par des mirages à l’occidental il y a lieu de l’interroger sur son devenir en tant que personne et individu appartenant à une société qui a sacrifié ses plus grands guerriers et hommes de savoir pour que leurs enfants vivent exempt de tares de l’impérialisme.

    Alfa
    21 janvier 2018 - 19 h 27 min

    Mr. M.KHIDER, il est rare que je sois d’accord avec des analyses (…), mais là vous venez de clouer le bec à tous ses récalcitrants de tout bord qui n’on rien à offrir l’Algérie que les restes fossilés d’un passé lointain et douteux. Vous avez placé la barre très haute qu’il n’appartient qu’à une infime minorité de comprendre le fond de votre pensée.
    Encore une fois bravo pour votre analyse n’en déplaise aux autres.

      MELLO
      22 janvier 2018 - 18 h 20 min

      Encore que Mr MESLOUB a su poser un problème majeur, mais sans aller au fond de ce problème qui pourrait aboutir à une solution . Ni Arabe, ni Islamiste, Ni berbérite, mais alors qui SOMMES NOUS ????

        Alfa
        22 janvier 2018 - 19 h 31 min

        C’est très simple, la réponse est dans cette analyse si vous lisez entre les lignes. L’Algérie est un ensemble de peuplade et une mosaic de cultures diverses c’est à nous d’en faire un ensemble homogène et vivre en harmonie au lieu de se chamailler à qui veut l’entendre. Comme disait La FONTAINE: »Fouillez, bêchez ne laisser nulle place ou la main ne passe et repasse. » Le travail est un trésor pour celui qui sait s’en servir.

          Anonyme
          25 janvier 2018 - 12 h 29 min

          Mystificateur: c’est une chose etre arabe tout une autre faire de l’Algerie un pays arabe!
          L’Algerie a toujours été Amazigh. La souvenaineté ne peut donc etre arabe!

        Zoro
        22 janvier 2018 - 22 h 41 min

        @ mello :Qui sommes nous ?? a cette question il n existe qu une seule reponse :
        Nous sommes des ALGERIENS. !!!!!!
        Tu pourrais cependant poser la question :QUI suis je. ??
        Ta reponse serait Kabyle, l autre dirait chaoui
        ,mozabite ,targui,moi je dirai arabe ,dans le respect mutuel et a la quete de constantes unificatrices notre pays ne sera que grandiose.
        SigneZORO. … Z….

          MELLO
          24 janvier 2018 - 12 h 33 min

          Remattons les choses au clair ya si Zoro, moi MELLO , en majuscule s’il vous plait. Etre Algérien , ce n’est pas être kabyle, chaoui, mozabite ou arabe. Dans ce cas rien n’a changé , puisque tu nous maintiens dans ce séparatisme social. Etre Algérien ? Voila un témoignage puissant qui doit nous donner à réfléchir: Une femme d’affaire Indonésienne ,madame Alisha Shahbanou : « La révolution Algérienne de 1954 nous a rendu notre dignité en tant que Musulmane. Moi née à l’ère de l’indépendance, je le dis avec une joie sans pareille « Moi fille de Moudjahid, je suis fière d’être Algérienne ! » Je voudrais crier cela sur tous les toits du monde mais comme je suis musulmane je ne dois pas élever ma voix. Mais je le crie haut et fort sur le papier et cela me cause une joie si profonde, une sensation de liberté si sacré que franchement, c’est merveilleux d’appartenir à la race fière des hommes et femmes de la révolution 1954. J’ai assez parlé du sentiment de fierté que me procure le 1 novembre, mais est-ce que l’indépendance a été à la hauteur des sacrifices de sept années de guerre de libération et de cent trente deux ans de résistance. Il est vital, absolument vital qu’on cesse de penser de cette manière :- Que m’a donné mon état et ma patrie ? Pourquoi ne pas inverser cette interrogation :- Qu’avons-nous donné à notre état et à notre patrie ? Si nous avons une revendication à faire c’est celle-ci : « nous servirons ensemble notre Algérie, notre terre ». Ayant l’attitude de ce jeune Algérien qui refusa poliment mais fermement d’immigrer légalement ou clandestinement en leur disant : « Je suis Algérien, l’Algérie est mon pays, je reste ici, c’est ici mon devenir. » . A méditer , vraiment.
          Laissons aux spécialistes en sociologie pour définir ce qu’est un ALGERIEN.

          Zoro
          24 janvier 2018 - 22 h 39 min

          A MELLO : j aurai bien aime tenir cette discussion en caractere arabe ou tifinagh pour m eviter cette remarque majuscle que t a offert le caractere latin suite a une faute minuscule de ma part.
          «  » »Je suis Algerien , l Algerie est mon pays ,j irai là bas,c est la bas mon devenir » » » c etait la reponse que j ai donne a ceux qui insistaient a ce que je reste a Chicago en 1977. Ni les propositions,ni O Hare airport (the busiest airport in the world a l epoque,ni Sears tower la plus haute tour a l epoque ,ni les merveilleuses soirees musicales qu offraient les libanais et dont je raffolais n ont pu me retenir pour revevnir afin de servir mon pays au mieux que j ai pu sans eprouver le moindre regret jusqu a l heure actuelle malgres les difficultes enormes que j ai rencontre au cours de ma carriere.Mais qu ai je fais de plus que mon beau pere qui quitta la France a l age de 25 ans pour rejoindre les monts de felaoucene et tomber au champs d honneur en decembre 1955 laissant derriere lui une veuve et 2 orphelines.Aimer son pays c est quitter son MOI son EGO ,C est etre ouvert a l autre c est encourager le metissage, quitter son douar ,avoir pour tamourt toute Algerie ,etre Algerien c est etre arabe ,
          Kabyle,chaoui, sahraoui tous dans une meme famille a l instar de la Mienne et Dieu en est temoin.
          SigneZORO….Z…

          MELLO
          25 janvier 2018 - 14 h 26 min

          Zoro 24 janvier 2018 – 22 h 39 min
          La latitude de s’afficher en lettres latines, qui donnent cette richesse calligraphique, représente pour des millions de personnes une fierté de maîtrise d’une langue étrangère parmi tant de langues universelles. O a tous beaucoup de choses à dire. Mais à qui parler et qui croira à tout ce qu’on dira ? Il vaut mieux qu’on se taise sinon les gens nous prendraient pour des paumés, des pauvres chimériques qui s’inventent des histoires pour impressionner…Je ne suis pas ambitieux et je ne rêve pas non plus de gloire et de pouvoir…Personnellement, tout ce que je veux se résume à peu de choses: la liberté de construire une Algérie forte et juste.
          Est-ce que rêver d’une Algérie forte, qui retrouve son identité est un crime, une menace qui mérite la mobilisation d’autant d’agents schizophrènes? Nos ennemis peuvent-ils détourner le cours de l’histoire, aller contre Dieu, le destin, la providence, la science et le savoir? Montrons que nous sommes les dignes héritiers de celles et de ceux qui ont souffert durant des siècles dans les larmes et le sang pour assurer notre liberté et notre dignité. Montrons que nous pensons à l’Algérie, aux futures générations.

    Borfayor Lewwel
    21 janvier 2018 - 19 h 27 min

    En d’autres termes, ya si Khider, les arabophones et les berbérophones (les kabyles surtout) sont incompatibles, des ennemis en somme, et les kabyles doivent soit se soumettre soit disparaître, ou ,alors créer leur propre pays en dehors de l’Algérie. Le MAK vous en sera reconnaissant de présenter les choses de façon si claire et si nette.
    Pourquoi continuer de le nier ? Si l’Algérie avait gardé le français comme langue officielle, nous n’en serions pas là. On aurait pu développer le derdja et les dialectes berbères pour la vie de tous les jours et les productions culturelles, et en même temps avoir le français comme langue formidable de travail et de développement. L’islam aurait reculé au rang de culte mineur et aurait peut-être même disparu complétement en un petit siècle. Je me rappelle dans les années 70, les jeunes qui faisaient le ramadan ne s’en vantaient pas du tout, au contraire, ils essayaient de se justifier aux yeux des autres jeunes qui se moquaient d’eux. La majorité de ceux qui le faisaient disaient qu’ils ne voulaient pas “bouffer le ramadan” parce qu’ils se sentaient coupables devant leurs parents au moment du f’tour. Aujourd’hui on vous lynche en public si vous mangez, même en cachette, pendant la période de jeûn.
    Si on avait continué avec le français, on serait une vingtaine de millions d’algériens aujourd’hui, tous avec de bons emplois productifs, admirés par le reste du monde, au lieu des 45 millions de tubes digestifs actuels. Au diable l’arabe fous’ha ! Elle n’a apporté et n’apportera que des problèmes.

      Anonyme
      21 janvier 2018 - 21 h 34 min

      tu dis : « Au diable l’arabe fous’ha ! Elle n’a apporté et n’apportera que des problèmes » 36 millions d’Algériens te répondent: ===========
      Au diable le kabyle ! Elle apporté et n’apportera que des problèmes »

      Abdelrahmane
      21 janvier 2018 - 21 h 45 min

      @ borfayor: je te cite : » Je me rappelle dans les années 70, les jeunes qui faisaient le ramadan ne s’en vantaient pas du tout, au contraire, ils essayaient de se justifier aux yeux des autres jeunes qui se moquaient d’eux. ». Tu parles sûrement de toi dans ton douar. Non, monsieur ! chez moi (et depuis toujours), quand un préadolescent fait le ramadan pour la première fois, toute la famille focalise sur lui, il fait l’objet de l’intérêt et l’attention de toute la famille, on l’encourage, on organise une fête pour lui, on lui cuisine un plat spécial pour la circonstance. quant à l’adulte qui (sans justification légale) n’observe pas le jeun, il est voué aux gémonies, on se moque de lui, on l’isole et l’humilie « wekal ramdane chleghem ta7ane ». Alors, bonhomme parle pour toi,

    tikouk
    21 janvier 2018 - 19 h 21 min

    Disait Tolstoi: « Je suis assis sur les épaules d’un homme, je pèse sur lui de tout mon poids, je suis disponible d’alleger sa souffrance, mais pas question de descendre de ses épaules ».

    Voilà à quoi se résumme la farce moraliste du régime: on a inventé l’identité arabe, plutot que de faire le mes culpa et rebrousser chemin, on impose la moitié de l’erreur meme à ceux qui avaient vu vrai, pour que le pays soit sauf.
    C’est ce qu’ils font sur le plan économique, leurs gestion ne connait pas de bilan, tout comme en politique, quand le peuple ne les vote pas, ils continuent comme si le peuple n’etait qu’un ornement à exhiber comme trophé et pas comme donneur d’ordre.

    Une identité ancrée dans des millennaires n’a pas à devoir s’arabetiser juste parcequ’on doit faire semblant d’etre unis par les faux semblants. Le peuple fait mine d’etre arabe, la caste tente de jouer la farce etatique. Dans une repprésentation de soi supérposée à la réalité.

    La Kabylie a eu raison en 62 de refuser le régime naissant, lequel avait importé des cordonniers egyptiens pour nous arabiser et ainsi rentrer dans le moule prédisposé depuis le Caire. En effet en 63 la Kabylie avait payé cher sa position. Aujourd’hui on est convié de rennoncer d’avoir eu raison et épouser le tort du régime, qui continue de croire que l’Etat saurait partager la poire: la mediane, c’est à dire partager en deux le tort. En effet pendant que boumediene l’assassin d’Etat des 500 membres du FFS en kabylie est honoré en homme d’Etat, et l’on croit ainsi noyer notre vision de l’Etat alternative.
    Si le pays est fini dans l’islamisme c’est parce qu’il avait renoncé à la hierarchie des valeurs endogènes. Le probléme des peuples qui n’ont pas de conscience sociale et societale, c’est qu’ils ne profitent jamais de leurs experiences négatives. Ainsi les saoudiens renoncent à l’islamisme et l’arabisme, alors que la masse inerte d’arabisés continue de vivre en consommateur passif les valeurs ideologiques d’importation.

      Zoro
      23 janvier 2018 - 11 h 50 min

      @ TIKOUK: ces cordonniers egyptiens que tu cites ne sont en réalité que les descendants de Chachnok qui se sont parfaitement arabises apres avoir gouter aux delices de la langues arabe.ils sont revenus vers leurs cousins pour leur offrir la maitrise de cette langue qui leur permettra de se deghettoiser et s ouvrir sur l une des civilisations qui ont marque le monde à savoir.
      LA CIVILISATION ARABO MUSULMANE.
      SIGNE.ZORO. …Z….

        Zombretto
        23 janvier 2018 - 18 h 11 min

        Na3am ya si Zoro !! Les délices de la civilisation arabe !! Sauf que nous ne vivons plus au 8ème siècle. Regarde autour de toi et dis-moi ce qui a été produit par la “civilisation” arabe de nos jours : les vêtements que tu portes, le véhicule dans lequel tu te déplaces, le téléphone que tu ulises pour contacter les gens, l’ordinateur ou smart phone que tu as utilisé pour envoyer ton post, ce que tu as bouffé ce matin, hier et avant-hier, ce que tu boufferas ce soir et demain, l’avion qui t’a ramené de Chicago, enfin tout, tout, tout ce que tu utilises. Dis-moi ce qui vient de la partd e la civilisation arabe à part la prière et le ramadan. Ne me dis surtout pas que ça donne un sens moral supérieur, car tu n’as qu’à regarder ce que font les musulmans aux autres musulmans. Quels sont donc les délices de la civilisation arabe de nos jours ? J’aimerais bien que tu me les expliques !

        Anonyme
        24 janvier 2018 - 9 h 47 min

        Non Mr, l’Egypte a été largement occupé de saoudiens et yemenites suite à l’avancée de l’islam. Donc pas de vrais egyptiens qui ont été massacrés.

        tikouk
        24 janvier 2018 - 9 h 51 min

        Il n y a pas d’Egyptiens en Egypte. L’islam a rasé l’Egypte. Meme les coptes- 10% restant- a fait l’erreur d’arabiser sa bible, ce qui a produit le vide d’identité en Egypte. Quant à la « civilisation » islamique, tu me fais rire: la bibliotheque d’Alexandrie- tresor restant de la Grece- avait été brulée par les envoyés d’Allah….

    Nadir
    21 janvier 2018 - 19 h 12 min

    « Les Berbères d’Algérie n’ont pas de problème avec l’Islam de Cordoue, celui de nos ancêtres, celui que nous pratiquions sans contrainte avant l’invasion du wahabisme et du salafisme. » Felfelhar, tu as tout dit.

      Anonyme
      24 janvier 2018 - 9 h 52 min

      On est pas obligés d’etre islamiques pour vivre sa citoyenneté…

    Mohammed
    21 janvier 2018 - 18 h 52 min

    Une bonne lecture de notre histoire nationale nous donne des clés de compréhension de notre présent culturel! C’est tout notre vécu, langue, pratiques ancestrales, us et coutumes qui ont formé, que dis-je forgé notre présente identité culturelle, sur laquelle doit être bâti un projet national face à l’adversité, à la complexité et à la turbulence de l’environnement qui devient si si inattendu et si dangereux! C’est ce qui nous caractérise en tant qu’Algériens et qui nous différentie des autres! Tamazight est une Langue, une langue qui a donné naissance à plusieurs « parler » locaux à travers notre si beau pays; vouloir rabaisser cette langue et s’en prendre d’une telle manière à ceux qui la défendent participe d’un agenda loin d’être innocent! La langue Arabe « Dardja » est une langue nationale, notre langue nationale qu’il y a lieu d’entretenir et d’enrichir! C’est la langue la plus usitée à travers tout le territoire national!!! « Quant à la la « Fousha » que tu veux nous vendre, elle n’a pas de territorialité! Elle n’est utilisée que parce qu’elle a été rendue obligatoire! As-tu vu un seul Algérien s’exprimer dans cette langue, quel que soit l’endroit où il se trouve, en dehors de son poste de travail? Ceci dit, tu ne pourras jamais priver l’Algérien de jouir pleinement de son Amazighité et de son Islamité, de son Arabité, de sa Méditerranéité et de son Africanité! Eh oui, l’Algérie est au carrefour des civilisations et des cultures! Loin d’avoir subi le phénomène d’acculturation, l’Algérien a lucidement subi le phénomène de Trans culturation! Nous avons traversé d’autres cultures tout en gardant la notre intacte! Tamazight! C’est tout cela être un Algérien! Et Fier!

    Anonyme
    21 janvier 2018 - 18 h 35 min

    C’est une honte de comparer ou de mettre sur le même pied le combat pour l’identité berbère des algériens à celui de l’idéologie arabo-islamique ou pire à celui des salafistes islamistes tenant de la charia ! C’est un crime intellectuel et le mot n’est pas exagéré d’écrire des horreurs pareilles !

    Ensuite les berbéristes dans leur combat N’ont pas choisi lA kalachnikov, ni le sabre ni la mehchoucha, ni l’assassinat politique, ni le terrorisme pour lutter pour leur identité. Les berbéristes n’ont jamais imposé par la violence et la force la tenue berbère ou la langue berbère à l’ensemble de la population algérienne ! Cela c’est toujours fait par un combat politique pacifique ! C’est le pouvoir arabo-islamique algérien (puis le FIS, son fils) qui a toujours utilisé la force et la violence contre les berbéristes ! Ok, ya el khaoua !!

      Anonyme
      21 janvier 2018 - 21 h 10 min

      Tes raccourcis hasardeux prêteraient à rire s’ils ne faisaient pas l’impasse sur la tragédie que nous vécûmes pendant plus d’une décennie. Aucune région ne fut épargnée, contrairement à ce que tu prétends: faut-il te rappeler les sanguinaires frères Hattab? et que voulait Abrika? et que préconisait Matoub?Comme tu prends tes aises avec l’histoire de ce pays que tu veux réduire à celle de ta seule région, rappelle-toi Da L’Ho qui prit les armes et tenta de faire sécession n’étaient-ce de vrais patrriotes comme Mohand OulL’Hadj, Mouloud Kassim, et Slimane Amirat qui arrêtèrent l’aventure et vous avez continué à appeler avec bien d’autres « les KDS, le Kabyles de service ». Honte à toi.

        Anonyme
        22 janvier 2018 - 19 h 22 min

        @Anonyme, est-ce que Mahtoub a préconisé la lutte armée ?? Est-ce qu’il a dit un jour qu’il faut prendre le maquis ?? Est-ce que Abrika l’a dit préconisé aussi ?
        La question du FFS de 1963 est une réaction contre la prise du pouvoir absolu illégitime par le clan d’Oujda et non pour l’indépendance de la Kabylie ! En principe à cette époque là , le FFS ne devait pas être seul dans son combat pour la vraie démocratie et la liberté ! Mais hélas il n’y avait personne pour le soutenir ! Jamais le FFS n’a pris le maquis en 1963 pour imposer tamazight ou la langue berbère à toute l’Algérie ni pour s’élever contre l’arabe ou l’islam !! c’était pour tenter de réparer une injustice, contre une prise de pouvoir par la force et contre l’instauration de la dictature ! Hélas il n’a pas réussi faute de combattants …. non kabyles !

    Le Patriote
    21 janvier 2018 - 18 h 17 min

    Au lieu de tourner autour du pot, il faut affirmer qu’en Algérie, plus qu’ailleurs, « echami chami, ouel baghdadi baghdadi ». En d’autres termes: les Kabyles seront toujours kabyles, les Chaouis toujours chaouis, les M’zabis…, les Targuis…. C’est-à-dire l’ensemble de la population algérienne ne sera jamais arabe à 100% mais ALGÉRIENNE et jamais elle ne sera kabyle, comme veut le faire croire une minorité.

      Anonyme
      22 janvier 2018 - 13 h 59 min

      @le patriote,mais personne ne te demande d’être un kabyle.Il faut seulement agir en homme libre et d’aimer cette terre qui t’a vu naître au lieu de vouloir à tout prix penser et agir en bédouin inventeur du désert stérile à tous les sens du terme.

        Le Patriote
        22 janvier 2018 - 17 h 37 min

        D’abord et du point de vue purement sémantique, personne ne pourra devenir ce qu’il n’est pas: on essaie de nous faire croire que nous sommes kabyles mais pas des kabyles. Autre chose qui es-tu toi pour me faire la leçon et me rappeler où je suis né. Ah! parce que tu es un homme libre? libre de qui ou de quoi? seulement pour dire des conneries qui révulsent. Comme ce saltimbanque qui se réfugia en France pendant 3 décennies qu’il passa à insulter l’Algérie où il revint dernièrement portant chapeau que d’autre saluèrent comme une victoire sur les turbans des bédouins. Toujours les clichés. Comme ce matin sur la radio dite nationale qui ne se retient plus: une auditrice de Tizi donnait une recette kabyle et parlait de « tawabel kabyles ». L’animatrice lui demanda alors d’expliquer aux auditeurs le type de quelles épices elles parlait. Sans rougir (je ne pus le vérifier) elle cita « rass el hanout; le skinjbir. Pour revenir à ta phraséologie éculée, elle ressemble à celle des Pères-Blancs qui t’ont vu naître et porté sur les fonds baptismaux. Ya lemtouez, tu as le droit de ne pas te reconnaître en ces bédouins du Moyen-Orient. Mais tu te trahis en disant cela car ce sont exactement les termes de la propagande des Français qui pendant la guerre de libération nationale utilisaient pour désarrimer les Algériens de leurs frères (même éloignés) pour les maintenir dans le giron de la France. Rappelle-toi le slogan: « DE DUNKERQUE A TAMANRASSET: UN SEUL PAYS LA FRANCE » ou d’un autre plus ridicule que « nos ancêtres les Gaulois »: « LA MÉDITERRANÉE TRAVERSE LA FRANCE COMME LA SEINE TRAVERS PARIS »

          Anonyme
          23 janvier 2018 - 23 h 19 min

          Je ne veux donner de leçons à personne mais seulement te rappeler que la Kabylie fait partie de Thamazgha et la langue parlée avant l’arrivée des conquérants arabes est cette langue ancestrale appelée Thamazight. Cette langue véhicule une civilisation et une culture qui n’est arrivée ni avec les pères blancs européens ni avec les pères bruns arabes mais des milliers d’années avant eux.N’essaies pas de noyer le poisson comme le font tous les jours ceux comme toi dans la déformation de faits historiques qu’on ne peux plus travestir et cacher une vérité criarde.

    Reblog
    21 janvier 2018 - 18 h 14 min

    Un excellent article qui peut ouvrir les yeux de pas mal de gens qui sont sur leur nuage, lui même poussé par les chants des sirènes, qui sont si belle en apparence mais oh combien hideuse dès lors que tu veux partager avec elles un bout de pain
    Ces sirènes là, Monsieur, s’invitent tous les soir chez toi via la parabole. Et en voyant ces images qui te sont destinés, tu es hypnotisé par le luxe, par l’ordre apparent et par tout autre magie illusionniste. Dis-toi bien, cher honnête gens, la fable « du renard et du corbeau » est toujours fortement vraie
    De toutes les façons, les avions, les paraboles, l’internet: tout ça intensifie les échanges culturels.

    Abou Langi
    21 janvier 2018 - 17 h 52 min

    Mais vous ne dites rien d’autre que ce que disent les indépendantistes et les autonomistes : Thamazight langue nationale n’a jamais été autre chose qu’un subterfuge pour traverser la paranoïa nationaliste et l’arabo-islamisme dont nous avons hérité avec l’indépendance.
    Si comme vous l’insinuez thamazight et ederja sont effectivement des revendications des berbéristes , il est évident que les autres régions d’Algérie ne sont pas demandeuses, vous apportez de l’eau au moulin des séparatistes. Il n’y pas de tamazight en vérité . Il reste la langue kabyle.
    Ma ulac thamazight, assa azeka taqvaylit tella tella !

      Milou
      21 janvier 2018 - 20 h 04 min

      Ya Mohammed le monde avance a pas de géant et toi tu nous préconise la Darja comme langue nationnal? Il faut combien de temps ,combien d’academie de Darja ? Ya Mohamed ce n’est pas en chassant la langue arabe de ce pays que tu pourra mettre en évidence ton amazighite à l’étranger.les américain s’en foutent de toi et de moi

        Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
        22 janvier 2018 - 21 h 04 min

        la Darja est exactement la solution a nos tracas, c’est le juste milieu puisque c’est le produit de plusieurs civilisations passees dans notre pays, elle est comprise par tout le monde. D’ailleurs meme la ministre de l’education a propose de l’utiliser a l’ecole, mais comme on est des complexes on a rit apres elle. Exemple de 2 pays tres proches de nous, les francais qui ont leur langue appellée francais, et les espagnols qui ont aussi leur langue appellee espagnol, sachant qu’eux aussi ont des 10 aines de dialectes fort differents de leur langue officielles

    Anonyme
    21 janvier 2018 - 17 h 42 min

    Au début de la lecture de votre article,j ai trouvé votre analyse très intéressante et même excellente mais votre conclusion n est pas à la hauteur de vos arguments qui sont tout à fait plausibles.
    Apres tous les éléments que vous avez évoqués vous voulez que l Algérie reste dans le giron arabe ?? N est il pas temps de créer une académie de la langue « Derja » «  pour la codifier,qui elle est vraiment la langue de tous les algériens,comprise et parlée du Nord au Sud et d Est en Ouest et retrouver notre vraie identité où nous nous reconnaissons tous….
    L académie de Derdja doit exister car elle va mettre en exergue les racines linguistiques amazigh et toutes les influences des autres langues et de là nous pourrons dire que nous sommes un peuple avec une longue histoire et sa propre langue mais de grâce bannissons l arabe classique qui n a rien à voir avec nous.

    Trara
    21 janvier 2018 - 17 h 41 min

    Vous avez compris, il y a un mouvement qui essaye de décréter la Kabylie un « état indépendant « pour destabiliser les Algériens en posant le postulat de se définir comme ne jamais eu avoir de liens de près ou de loin avec la nation algérienne et son histoire, toujours avec ces mêmes personnages ils ont essayé une manoeuvre maladroite de tentative d’hold up sur Yennayer et son folklore, toujours en se comportant comme des gens de la quintessence des Berbères.

    Felfel Har
    21 janvier 2018 - 17 h 29 min

    Une nation qui ne sait pas d’où elle vient, renie ses racines, oublie son histoire et s’amuse à escamoter la chronologie de son histoire n’a pas d’avenir, elle ne sait pas où elle va, car sa boussole est faussée. L’erreur que font de nombreux analystes qui injectent la dimension religieuse ne font que compliquer les données du problème. Les Berbères d’Algérie n’ont pas de problème avec l’Islam de Cordoue, celui de nos ancêtres, celui que nous pratiquions sans contrainte avant l’invasion du wahabisme et du salafisme, deux fers de lance du monde judéo-chrétien pour asservir le monde musulman. L’ISLAMITÉ fait partie de leurs gènes , tout comme leur AFRICANITÉ, jamais remise en cause, et bien entendu leur BERBÉRITÉ dont ils tirent une certaine fierté. Les présenter aujourd’hui comme réticents à l’Islam est une hérésie, une accusion pour les désigner à la vindicte populaire. Que l’on ne se trompe pas, ils sont fiers de leur ALGÉRIANITÉ, synergie des éléments centraux et vitaux de leur ADN. Leur demander de ne pas résister aux assauts des islamistes aux ordres, c’est exiger d’eux de capituler devant des oppresseurs qui seront balayés comme l’ont été tous ceux qui ont tenté par le passé de les asservir. Leur Histoire ne souffre d’aucune amnésie et ne se laisse pas manipuler pour satisfaire des plateformes politiques rétrogrades. Rendons à César ce qui lui appartient et aux Berbères leurs droits inaliénables sur le pays des Hommes Libres, Thamourth imazighen ad vitam aeternam!

    Bousaad
    21 janvier 2018 - 17 h 01 min

    tu te trenpe lourdement.com.

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