La capacité de stockage des barrages passera prochainement à 8,6 milliards de mètres cubes
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a indiqué, dimanche à Laghouat, que la capacité de stockage des barrages à travers le pays devra passer prochainement à 8,6 milliards de mètres cubes, selon un compte rendu de l’APS.
«Il est attendu l’entrée en service prochaine du barrage de Béni-Slimane (Médéa) qui portera à 80 le nombre de barrages à travers le pays et permettra d’atteindre cette capacité de stockage», a affirmé le ministre à la presse, à l’issue de sa visite de travail dans la wilaya.
Pour permettre l’entretien de ces ouvrages hydriques, il a été arrêté une stratégie basée sur la prévention à travers l’intensification des actions de boisement et le désenvasement, sachant que trois dragues de fabrication algérienne seront mises en exploitation à cet effet avant la fin du premier semestre en cours, a souligné Necib. Dix barrages devront bénéficier d’une opération de désenvasement, a-t-il déclaré.
S’agissant des cas de perturbation dans la distribution de l’eau potable enregistrée l’été dernier, le ministère de tutelle a mis en place une commission nationale et des commissions de wilaya dans le but de faire face au problème, parallèlement à l’existence de projets structurants devant être livrés prochainement et à même de permettre une large amélioration de la situation, a encore fait savoir le ministre.
Le taux d’approvisionnement en eau potable avoisine les 73% à travers le pays, dont 38% desservis en H24, a signalé Necib en faisant état aussi de la programmation de projets en faveur des zones où est relevé un déficit en la matière.
Le ministre des Ressources en eau a aussi annoncé le parachèvement, à la fin de 2019, de l’opération de rattachement de la gestion des eaux aux entreprises publiques du secteur à travers les 574 communes qui en sont dépourvues, une procédure actuellement en préparation en coordination avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
Pour ce qui concerne les branchements illicites, actuellement au nombre de plus de 9 000 cas, dont près de 3 000 transmis à la justice, Necib a fait part du lancement prochain d’une opération de généralisation graduelle des techniques modernes, actuellement adoptées à Alger, pour la lutte contre ce phénomène.
R. E.