Le dossier du raï sera examiné en 2019 pour son inscription dans la liste de l’Unesco

Khaled Unesco
Cheb Khaled, l'icone du raï. New Press

Le dossier de la musique raï est «prêt» et sera examiné en 2019 pour son inscription dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a appris l’APS auprès de l’Unesco.

«Déposé officiellement par l’Algérie en mars 2016, le dossier de la musique raï est prêt et sera examiné par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco au courant de l’année 2019», a précisé une source au fait du dossier, qui a infirmé les écrits de presse faisant état qu’un autre pays de la région avait déposé un dossier pour ce genre musical propre à la région ouest de l’Algérie. «Pour l’instant, aucun autre pays n’a déposé de dossier pour le raï», a-t-il affirmé.

En janvier dernier, le directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), Slimane Hachi, avait indiqué, rappelle-t-on, dans une déclaration à l’APS, que le dossier de l’inscription du raï, comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, «est en cours d’examen par les différents organes et experts de l’Unesco et doit suivre toutes les étapes d’évaluation».

Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco se réunit en session chaque année, a-t-on encore précisé.

Le raï, genre musical algérien, s’est internationalisé à partir des années 1990, notamment à travers ses deux grands interprètes, Cheb Khaled et Cheb Mami.

Pour le couscous, une spécialité culinaire de la région du Maghreb et plat préparé à base de semoule de blé dur, notre source a expliqué que plusieurs séances de travail ont été effectuées entre experts de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie qui «se sont mis d’accord pour présenter un dossier commun transnational».

Selon la même source, une réunion est prévue, à cet effet, en avril prochain entre les mêmes experts pour déterminer la période du dépôt du dossier à l’Unesco afin qu’il soit inscrit dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Slimane Hachi avait affirmé que le dossier du classement du couscous en tant que patrimoine universel «est un projet commun aux pays du Maghreb», précisant que son montage «est en cours et des réunions d’experts de ces pays se tiendront prochainement». Selon des experts, le couscous qui est un plat «plusieurs fois millénaire», qui remonte à l’Antiquité, appartient à plusieurs peuples de la région.

Pour rappel, l’Algérie compte six faits culturels classés à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il s’agit d’ahellil du Gourara (2008), du costume nuptial féminin de Tlemcen (2011), du pèlerinage du rakb de Sidi Cheikh (2013), de l’imzad ( 2013), de la fête de la sbeiba à Djanet (2014) et du s’boua de Timimoun (2015).

R. C.

 

Comment (10)

    Moh Algerois
    21 février 2018 - 19 h 27 min

    Cela remonte a la periode zeroual ou je regardais la tv marokie.J’y avais vu des hommes en robes kabyles chanter et danser.Zahouania chantait moulay tayab(insultante envers boutef)..Khaled,talyani etc..et meme Nezzar avaient eté …mes’hourines(fou-rire).Enfin…Le plat national Algerien est le couscous au contraire des pays voisins.Le Rai est de cheikh hamada…ce .qui est loin de oujda.Mostaghanem est connu par les ecrits de chansons sevillanes.Bref,une politique touristique nouvelle remettra tout en place.Algeriennement votre.

    Kp10
    12 février 2018 - 17 h 00 min

    Il y a également la musique arabo-andalouse de l’école de Tlemcen à savoir le Gharnati. Cette école a sauvegardé la tradition de grenade et l’a enrichi au cours des siècles. Alors que le Maroc a sauvegardé et enrichi la musique dite Al-Ala,, elle a « emprunté » la tradition gharnati qui est algérienne au XIX s.
    La musique est universelle et le souci n’est pas qu’il puisse la jouer, c’est que maintenant les musicologues et autres historiens révisionnistes de l’ouest ne reconnaissent plus l’origine algérienne de cette musique.
    Faut-il que nos gouvernants face le nécessaire contre la malhonnêteté de nos chers voisins.

      Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
      14 février 2018 - 6 h 16 min

      l’Algérie a fait la musique marocaine
      …..

        Anonyme
        21 février 2018 - 20 h 53 min

        C’est Plus que vrai !!
        On leurs permis de piller `à leur guise.
        On attend que la récréation prenne fin.

      papy boyington
      15 février 2018 - 0 h 34 min

      3 grandes écoles d’andalous

      1- Le gharnati « Grenade » ( tanger – tetouan – Tlemcen- Oran -sidibel abbes )
      2- Le sanaa qortbi » cordoue » ( Alger – Blida – Cherchell – mostaganem – Bejaia – Kolea)
      3- Le malouf » isbilia » seville ( constantine – annaba – souk ahras-Tunis- ouest de la libye)

    Chibl
    11 février 2018 - 17 h 25 min

    Erray Kharej men Bel Abbes, c’est ce que dit la chanson et Bel Abbes est en Algérie.
    Les marocains (le pouvoir marocain) sont des imbéciles et des voleurs, ce qui est marocain tout le monde le connait, le hachich,la prostitution et la pédophilie ca c’est très marocains, ils devraient l’inscrire au patrimoine mondial des demeurés.

    Nostalgia
    10 février 2018 - 12 h 37 min

    N’avez-vous pas une figure du RAI plus convenable que celle-ci ?

      Anonyme
      11 février 2018 - 17 h 11 min

      Arrêtes de dire des c…

    DYHIA-DZ
    9 février 2018 - 21 h 48 min

    Le Maroc fait tout pour s’accaparer du RAI Algérien. Les marocains ne ratent pas l’occasion sur les chaines arabes pour déclarer que le Rai leur appartient. C’est pour cette raison que le roi Haschisch offre la nationalité marochienne aux grands chanteurs Algériens du RAI.
    J’espère que nos responsables ne vont pas partager notre patrimoine avec les Makaks.

    Le couscous est Algérien. Il ya beaucoup de preuves pour le justifier. Sommes nous obligés de partager le chef d’œuvre de la femme Amazigh Algérienne avec la Tunisie et le Maroc ??

      TARZAN
      10 février 2018 - 12 h 17 min

      c’est exactement ça! j’écris la même chose sur les autres sites sociaux sur le Raï, le couscous, le caftan et la musique andalouse! les marocains détournent systématiquement tout ce qui est algérien et qui devient international et apprécié par la communauté internationale. et le pire c’est que nos autorités notamment celles du ministère de la culture restent totalemnt absent et muet. rachida toumi doit rendre des comptes aux algériens et c’est sous gouvernance que le maroc a pris de l’ascendant en matière de communication sur notre culture et histoire aussi. savez vous que le dictionnaire larousse donne à notre émir abdelkader des origines directes marocaines? avec le silence de nos autorités!! voilà ce qu’ils ont écrit: « originaire du rif (atlas marocain), L’assemblée choisit avec enthousiasme Abd el-Kader comme sultan : le jeune chef se contente, en fait, du titre d’émir, car il reconnaît comme son père la suprématie du sultan du Maroc. » de quelle suprématie? émir abdelkader et les guerriers algériens étaient la bête noire du roi du maroc et ne manquaient aucune occasion pour battre et mettre en retraite les cavaliers (mais bergers) marocains qui osent s’aventurer au delà du fleuve moulouya! moulouya faudrait le rappeler était la frontière entre l’algérie et le maroc avant la colonisation française et la france a offert toutes les terres algériennes au maroc en échange de leur trahison refusant toute aide logistique aux guerriers algériens. oujda était une ville algérienne créée par ziri ibn atiya et devenue marocaine après 1845 ainsi que le village de cheikh bouamama

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