Ould-Abbès à Naïma Salhi : «Nous sommes des Amazighs depuis 5000 ans»
Par Hani Abdi – Le secrétaire général du FLN a répondu énergiquement aux propos racistes de Naïma Salhi sur tamazight. Djamel Ould-Abbès réaffirme l’amazighité de l’Algérie. «Ce que dit Naïma Salhi sont des paroles sans valeur. Les Algériens sont des Amazighs depuis 5000 ans. Le président de la République a pris le temps nécessaire pour que tamazight, notre langue d’origine, devienne langue nationale et officielle. Tout ce qui se dit ici et là n’est que radotages. Tamazight est notre identité. Nous sommes des Amazighs. L’islam nous a arabisés», a répondu le SG du FLN à Naïma Salhi, une députée à la tête d’un petit parti d’essence conservatrice qui nie l’existence de l’identité et de la langue amazighes.
Le SG du FLN a, par ailleurs, commenté l’initiative politique de Louisa Hanoune, appelant à une Assemblée constituante pour sauver le pays, en assurant que le pays se portait bien et ce que disait la patronne du Parti des travailleurs n’avait aucun sens. «Nous avons un Président qui dirige merveilleusement bien le pays et vous êtes en train de suivre son travail. Les institutions, comme l’APN, le Sénat, le gouvernement, fonctionnent. Je ne comprend pas pourquoi on demande autre chose», a-t-il affirmé en allusion à l’appel du parti de Louisa Hanoune à une Constituante.
Sur le plan interne, Djamel Ould-Abbès a refusé de parler du sort réservé aux membres du parti traduits devant la commission de discipline, dont les députés Baheddine Tliba et Mohamed Djemaï, pour avoir dévié de la ligne du parti, en lançant une initiative pour un 5e mandat contre l’avis de la direction du FLN. Selon lui, les décisions seront communiquées par les responsables de la commission de discipline, et non pas par la direction du parti. Il faut préciser que Baheddine Tliba s’est totalement tu depuis que la direction a décidé de le faire passer devant la commission de discipline.
Il est à rappeler que Djamel Ould-Abbès a interdit aux militants du parti de parler du 5e mandat, considérant que la question revient de droit au premier concerné, à savoir le président Bouteflika.
H. A.
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