L’ancien international algérien Ali Bencheikh accusé d’incitation à la haine
La Fédération internationale anticorruption sportive (Fiacs) a rendu public un communiqué dans lequel elle «attire l’attention sur les propos tenus par un consultant de la chaîne El-Heddaf TV», accusant leur auteur d’«incitation à la haine et à la violence».
Pour la Fiacs, le discours d’Ali Bencheikh est «d’une violence inouïe». «L’insulte, la diffamation et l’appel à l’insurrection sont des actes illégaux et nul ne peut se prévaloir de la liberté d’expression pour contrevenir à la loi», dénonce cette instance présidée par Daly Ndiaye.
«D’un point de vue légal, les propos racistes et discriminatoires et l’incitation à la haine et à la violence ne sont pas considérés comme une opinion mais comme un délit», insiste la Fiacs, qui réagit ainsi à une intervention de l’ancien international algérien qui appelait à harceler les joueurs des pays ou des clubs africains lors de leur déplacement dans notre pays pour y disputer des matchs de football. «Il ne faut pas les laisser tranquilles, il faut les malmener et leur rendre la vie infernale jusque dans leur hôtel car, de toutes les façons, chez eux, le sort qui nous est réservé ne peut être que pire», a affirmé l’ancien sociétaire du Mouloudia d’Alger.
«Des commentaires qui font mal et des messages dégradants», s’indigne la Fédération internationale anticorruption sportive, qui estime que ces propos sont d’une «particulière gravité».
Ali Bencheikh s’en est particulièrement pris aux Tunisiens, sans qu’on connaisse les raisons de cet acharnement. L’ancien international algérien garde peut-être en mémoire l’intervention musclée des forces de l’ordre tunisiennes qui ont chargé les supporters du MCA en juillet 2017, après une lourde défaite face au club de Sfax.
R. S.
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