Aribi insulte Nouria Benghebrit et qualifie Al-Sissi d’«agent Al-Khassissi»
Par Karim B. – Le député islamiste, membre de la secte des Frères musulmans égyptiens et vassal d’Erdogan, poursuit ses insultes et ses provocations infâmes sans que l’Etat prenne les décisions qui s’imposent contre cet agitateur résidu du FIS dissous.
Après avoir insulté Nouria Benghebrit, qu’il a traitée de «ministre de l’Education sans éducation» et d’«agent de la culture de Molière», Hassan Aribi s’en est violemment pris au président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi, qu’il a injurié sur son compte Facebook. «L’agent Al-Khassissi, s’il était juif, il aurait au moins eu une religion, une morale et un humanisme, mais son indignité, sa lâcheté, sa bassesse, sa sauvagerie et sa soif du sang du peuple égyptien montrent qu’il ne peut épouser aucune religion sur cette Terre», a-t-il écrit, ajoutant qu’Al-Sissi «ne peut être qu’un diable égaré».
«Tu es un vil traître et tu seras maudit par l’histoire et par le sang des Egyptiens que tu as fait couler injustement, où que tu seras et où que tu vivras dans cette vie éphémère. Et, après ta mort, tu subiras le sort que tu t’es choisi toi-même de ton vivant.»
Ni le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ni le ministre de la Justice, Tayeb Louh, n’ont réagi à ces outrages. Pourtant, ces deux responsables politiques s’étaient exprimés aussi vivement que promptement sur l’affaire de la banderole exposée dans un stade par des supporters d’Aïn M’lila. Une banderole qui ne comportait aucun message irrévérencieux ou offensant. Des citoyens avaient été convoqués par la police pour avoir caricaturé le roi d’Arabie Saoudite dont ils avaient dessiné la moitié du visage collée à la moitié de celle du président des Etats-Unis, en guise de protestation contre l’absence de réaction des Al-Saoud suite à la décision de Donald Trump de transférer l’ambassade d’Israël à El-Qods.
Les lois de la République ne s’appliquent-elles pas à tout le monde de la même façon ?
K. B.
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