Jumelage entre l’Algérie et l’UE pour améliorer la qualité de l’infrastructure routière
Par Meriem Sassi – Le ministère des Travaux publics et des Transports bénéficie actuellement d’un accompagnement technique assuré par un consortium franco-belge et ce, dans le cadre du projet de jumelage institutionnel lancé en 2016 entre l’Algérie et l’Union européenne, au titre du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association (P3A), selon un communiqué rendu public par ce dernier.
Le bénéficiaire direct est l’Organisme national de contrôle technique des travaux publics (CTTP). Cet accompagnent concerne l’amélioration des techniques d’aménagement et d’homologation liée à la sécurité routière et aéroportuaire. L’accompagnement du jumelage concerne la qualité de l’infrastructure routière, ses abords et ses équipements, qui joue un rôle important dans la sécurité routière des usagers. Cette infrastructure devrait répondre à des critères de performance fixés par des prescriptions annoncées dans le référentiel national.
La nouvelle démarche des audits et des inspections de sécurité routière consiste à instaurer un examen systématique et indépendant d’un projet, destiné à éviter des problèmes de sécurité routière potentiels dans toutes ses phases depuis la planification jusqu’à la première utilisation afin de pouvoir éviter les accidents et de limiter le risque auquel seront soumis les usagers.
On distingue trois familles, les audits en phase de conception et de conception détaillée afin de s’assurer d’une bonne prise en compte de la sécurité des usagers et des démarches qualité lors des phases d’études des projets d’infrastructure.
Il s’agit également d’un audit au stade de la mise en service alimentant sur le thème de la sécurité routière l’inspection préalable à la mise en service, cet audit se déroule lorsque les travaux d’aménagement et les divers équipements de la route sont terminés. Cette étape est indispensable à l’autorisation de la mise en circulation de la roue.
Le jumelage concerne aussi un audit en début d’exploitation permettant une réponse rapide en cas de dysfonctionnement de l’infrastructure, générant des accidents de la route (points noirs…). L’objectif principal de cet appui est d’améliorer l’étape de mise en service des routes algériennes avec l’instauration réglementaire de l’audit «IPMS» nécessaire avant l’ouverture d’un tronçon de route et/ou d’autoroute à la circulation.
Une des conditions indispensables pour la décision de mise en service serait l’avis favorable de cet audit «IPMS» qui acte, selon le référentiel national algérien et les termes contractuels du marché, la conformité de l’infrastructure (avec ses abords et ses équipements) de point de vue sécurité routière.
La concrétisation de cette action participera, selon les organisateurs, à la réduction des accidents et à la limitation des risques auxquels seront soumis les usagers de la route.
S. S.
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