L’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie : «Nous avons délivré 15 000 visas en un an»
Par R. Mahmoudi – Dans une déclaration au quotidien arabophone Echorouk, l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Barry Robert Lowen, a affirmé ce jeudi que son pays a accordé 15 000 visas cette année aux Algériens, niant toute restriction dans les procédures d’octroi de visa et précisant que la seule et unique condition posée est le retour de toute personne entrée en terre britannique. Le diplomate a également assuré que les délais d’obtention d’un rendez-vous pour le dépôt de dossier ne devaient pas excéder 3 semaines, et une semaine pour répondre à la demande.
Par ailleurs, l’ambassadeur britannique a affirmé que sa priorité depuis son arrivée en Algérie il y a trois mois est de «renforcer le partenariat entre les deux pays sur la base gagnant-gagnant», estimant que l’Algérie dispose de grandes potentialités, surtout sa jeunesse. «Nous entretenons, explique-t-il, de bonnes relations avec votre pays, qui a une grande expérience dans le domaine de la lutte antiterroriste et a un rôle majeur à jouer dans la stabilité de la région», tout en parlant des perspectives de coopération dans le domaine économique, hors hydrocarbures, en mettant l’accent sur le développement des PME/PMI.
Evoquant le climat des affaires en Algérie, le diplomate a affirmé que son pays prenait en compte l’existence d’une concurrence entre différents pays pour investir, tout en assurant que la société pétrolière britannique BP demeure «un partenaire majeur de l’Algérie».
Sur un autre registre, le diplomate s’est attardé sur l’engagement de son pays à renforcer l’enseignement de l’anglais en Algérie, en citant les propos d’un responsable algérien : «L’anglais est la langue de la science et du monde». A ce propos, il a déclaré avoir constaté un grand désir chez les jeunes Algériens d’apprendre l’anglais et qu’il réfléchissait à des mécanismes adéquats pour répondre à cette attente. Pour lui, le grand travail qu’accomplit le British Council étant insuffisant, l’ouverture d’instituts de formation privés pour l’enseignement de l’anglais s’avère aujourd’hui nécessaire.
R. M.
Comment (2)