Sonatrach compte recruter 12 000 travailleurs pour les cinq prochaines années
La compagnie pétrolière Sonatrach envisage le recrutement de 12 000 travailleurs, toutes spécialités confondues, au cours des cinq prochaines années, dont plus de 3 000 travailleurs en 2018, a indiqué, jeudi, son directeur exécutif des ressources humaines, Kamel Brouri.
S’exprimant lors d’une émission de la Radio nationale, le même responsable a expliqué que ces recrutements permettraient de compenser les départs massifs à la retraite que Sonatrach avait enregistrés depuis 2008 et estimés à quelque 23 000 départs, soit la moitié des effectifs de la compagnie, dont 15 000 au cours des cinq dernières années. Selon lui, le concours organisé en 2017 par cette compagnie a permis le recrutement de 8 000 travailleurs parmi 60 000 candidats en lice. Actuellement, les effectifs de Sonatrach sont de quelque 49 000 travailleurs dont 60% activent au sud du pays.
Brouri a, par ailleurs, fait savoir que la stratégie de cette compagnie sur la période 2020-2030 accorde toute l’importance au développement des ressources humaines à travers notamment la formation. Cette même stratégie ambitionne d’établir une relation étroite entre Sonatrach et les universités dans le but de recruter des étudiants aux profils recherchés et rapidement opérationnels, a-t-il expliqué.
Il est également question, a-t-il poursuivi, de lancer des postgraduations spécialisées pour répondre aux besoins spécifiques de ce groupe en matière de compétences, ajoutant qu’un process de détection et de mise en valeur de talents a été mis en place par la compagnie.
A une question sur le climat régnant au sein de la compagnie, Brouri a affirmé qu’elle connaît une «phase de stabilité» et que toutes les préoccupations et doléances des travailleurs sont prises en charge en association avec le partenaire social.
Il a rappelé que depuis quelques mois, des visites régulières sont effectuées par le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould-Kaddour, aux différents centres de production de la compagnie, et ce non seulement pour inspecter les activités mais aussi pour rencontrer les travailleurs et les écouter en vue de l’amélioration de leurs conditions et climat de travail.
R. E.
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