MC Oran : la trêve de toutes les appréhensions
Le MC Oran, qui reste sur une belle dynamique en championnat de Ligue 1 Mobilis de football, craint qu’il soit stoppé dans son élan à cause de la trêve forcée à laquelle il est soumis pendant 20 jours. Dauphin après 21 journées, distancé de quatre points par le leader, le CS Constantine, et devançant de quatre autres le troisième, le MC Alger, le Mouloudia d’Oran devra gérer intelligemment cette période d’inactivité.
Le premier à en avoir émis des appréhensions était l’entraîneur suisso-tunisien Moaz Bouakkaz qui, avec des termes à peine voilés, est même allé jusqu’à crier au «complot». «Ce n’est pas normal qu’on nous impose un repos forcé de 20 jours. Cela risque de nous freiner dans notre élan. Je suis persuadé que certains guettent notre cassure au cours de cette période», a accusé le patron technique des Hamraoua à l’issue de la précédente victoire des siens à domicile contre l’USM El-Harrach (1-0).
Eliminés de la Coupe d’Algérie, dont les quarts de finale auront lieu ce week-end, les Oranais voient leur match en déplacement contre le MCA pour le compte de la 22e journée décalé au 13 mars en raison de la participation de la formation algéroise dans la Ligue des champions africaine. Un report qui n’arrange pas les affaires des protégés de Bouakkaz, craignant une éventuelle cassure causée par le manque de compétition dont ils auront à subir.
«Il est clair que cette trêve tombe au mauvais moment, car nous les joueurs sommes sur une courbe ascendante, et quand on reste loin de la compétition pendant une vingtaine de jours, cela risque de se répercuter négativement sur notre rendement», a regretté, pour sa part, le milieu de terrain Hamza Heriat.
Invaincus en championnat depuis 100 jours, les gars d’El-Bahia sont donc dans l’obligation de ne pas louper le dernier tiers de la compétition s’ils souhaitent terminer au moins sur le podium, sachant que le club n’a plus remporté un titre de champion d’Algérie depuis 1993.
R. S.