La production de l’Opep chute à son plus bas niveau en dix mois
La production de brut des pays de l’Opep est tombée à son plus bas niveau en dix mois en février, principalement en raison de l’entretien d’un champ aux Emirats arabes unis et de la poursuite des baisses de production au Venezuela.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, y compris la Russie, ont défié les sceptiques, en allant plus loin que leurs coupes annoncées et en les maintenant suffisamment longtemps pour épuiser les stocks gonflés et stimuler les prix. Bien que le groupe se soit engagé à conclure l’accord pour le reste de l’année, il est également confronté à une poussée record de la production américaine qui pourrait saper ses efforts.
La production des 14 membres de l’Opep a chuté de 80 000 barils par jour, à 32,28 millions par jour en février, selon un sondage de Bloomberg notamment. C’est le plus bas niveau depuis celui de 31,89 millions comptabilisé en avril 2017.
La production du Venezuela a chuté de 30 000 barils par jour, à 1,68 million de barils. La nation latino-américaine est une grande partie de la raison de la baisse enregistrée de l’Opep. Son industrie souffre d’un manque d’investissements et de sanctions imminentes de la part des Etats-Unis, faisant passer la production de l’année dernière au plus bas depuis les années 1980.
Par ailleurs, la production de pétrole aux Emirats arabes unis est tombée le mois dernier en raison de la maintenance dans les champs qui produisent le Das Blend. L’enquête a révélé que le pays du golfe Persique pompait 2,8 millions de barils par jour, soit une baisse de 50 000 par jour à partir de janvier.
La production en Arabie Saoudite, le plus gros producteur de l’Opep, a chuté, par ailleurs, de 80 000 barils par jour, à 9,88 millions de barils, selon l’enquête. La production de la Libye a augmenté de 70 000 barils par jour à 1,05 million, soit le niveau le plus élevé depuis 2013.
R. E.