8 mars, Journée internationale des droits des femmes
Instituée en 1910 par la conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, la Journée des droits des femmes a pour finalité, entre autres, de bannir la des discriminations, d’encourager la mobilisation et le militantisme pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Le 8 mars est depuis une journée de réflexion sur les problématiques qui concernent la femme : droit au travail, respect, lutte contre les inégalités face aux hommes… C’est aussi une opportunité de rappeler à quel point est importante sa place dans la société
Qu’en est-il en Algérie ? Les femmes au gouvernement ou à la tête d’entreprises sont trop peu nombreuses pour exprimer la parité exprimée par les pouvoirs publics.
Le 8 mars, on offre aux femmes des fleurs, des cadeaux, des concerts et même que l’Etat leur consacre une demi-journée chômée payée pour celles qui travaillent. La tournure «folklorique» qu’a pris cette commémoration en a fait la «fête de la femme». On évoque de «riches programmes» pour la courtiser un jour dans l’année…
Qu’en pensent les jeunes générations au regard de certains discours rétrogrades ? Cynisme ou optimisme ? Est-ce une occasion de se rappeler les inégalités du statut de la femme au regard de celui de l’homme ? Est-ce une commémoration de celles qui se sont battues ? Est-ce pour attirer le regard sur celles qui sont maltraitées, marginalisées, exploitées ? Les quelques associations qui activent pour la défense des droits des femmes – Ciddef, réseau Wassila, Afad, Anfec… – ont du pain sur la planche !
En Algérie, les choses évoluent sur le plan juridique, mais un fossé persiste entre les textes et les attitudes sociales.
Le travail étant au cœur de la construction de la société, l’émergence de la femme dans l’espace social et politique est inéluctable ; son ingéniosité, sa contribution sont impératives aujourd’hui pour surmonter la crise que traverse le pays comme elles le furent hier.
R. C.
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