Aribi incite les résidus de l’ex-FIS à manifester pour «libérer Ali Benhadj»
Par Karim B. – Le résidu de l’ex-FIS Hassan Aribi a lancé un appel aux partisans fanatisés de cette mouvance pour occuper la rue, dans un message allusif menaçant à l’égard du pouvoir. Le député extrémiste, homme lige du président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’en est particulièrement pris au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en utilisant la rhétorique habituelle des extrémistes du parti dissous.
Hassan Aribi, qui a réagi à l’interdiction faite par les autorités à l’ancien acolyte d’Abassi Madani, Ali Benhadj, de prendre part à l’enterrement d’un ancien fondateur de ce parti dont le fanatisme et la haine ont provoqué un bain de sang en Algérie, a qualifié ceux qui en ont pris la décision de «voyous» et de «baltaguia».
Ce membre de la secte des Frères musulmans égyptiens s’acharne à défendre Ali Benhadj, dont il se fait l’avocat et le porte-parole. Dans sa dernière déclaration postée sur sa page Facebook, Hassan Aribi incite les éléments résiduels restés fidèles à l’agitateur islamiste à réagir violemment pour défendre leur mentor. «Cherche-t-on par ces pratiques despotiques à pousser les partisans du Front islamique du salut à organiser d’immenses manifestations pour lever le siège imposé à cheikh Ali Benhadj, préparer son retour à la vie politique et permettre le recouvrement de ses droits politiques et civiques légitimes ?» interroge le député qui se rend coupable, ainsi, d’incitation à la désobéissance civile et au désordre.
S’adressant aux autorités en jouant perfidement sur la fibre religieuse, il demande : «Comment osez-vous interdire à un homme qui croit en Dieu son droit d’instaurer le royaume d’Allah sur sa terre ?»
Hassan Aribi et ses condisciples ne désespèrent pas de pouvoir imposer un califat en Algérie. Et l’Etat continue d’ignorer cette menace, laissant cet instigateur de la subversion polluer la scène politique nationale par sa présence au Parlement.
K. B.
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