Le député islamiste Hassan Aribi «tue» la moudjahida Djamila Bouhired
Par Karim B. – Dans un message hypocrite adressé aux femmes à l’occasion de la fête du 8 Mars, le député extrémiste a «tué» Djamila Bouhired, démontrant ainsi son ignorance éhontée de l’histoire de la Guerre de libération nationale. «Je souhaite aux femmes de suivre l’exemple des défuntes Hassiba (a-t-il oublié son nom ?) et Djamila Bouhired, que Dieu ait leur âme», a écrit le résidu du FIS dissous, vraisemblablement toujours sous le coup de l’émotion après la visite de son mentor turc Recep Tayyip Erdogan dans notre pays.
Cet intégriste, dont les acolytes auraient enfermé la femme algérienne à laquelle ils auraient imposé l’accoutrement importé d’Egypte s’ils avaient réussi à prendre le pouvoir en 1992, essaye de tromper les Algériennes en tendant une main maculée de sang à la femme et en la poignardant avec l’autre.
Hassan Aribi rendrait-il hommage à ces onze enseignantes lâchement assassinées par ses complices du GIA dans une bourgade reculée de l’ouest du pays, parce qu’elles avaient refusé de se plier au diktat des terroristes qui les avaient menacées de mort si elles persistaient à vouloir prodiguer le savoir aux enfants ? Onze femmes courageuses qui ont bravé le danger et payé de leur vie leur résistance aux hordes sauvages dont Hassan Aribi est un reliquat nauséabond.
Ce vassal du maître d’Ankara, servile et aplaventriste, cinquième colonne de l’AKP et de la secte des Frères musulmans en Algérie, vient de démontrer, en ignorant jusqu’à l’histoire de la glorieuse Révolution de Novembre 1954 et de ses vaillants acteurs, qu’il n’a d’Algérien que sa carte de député qui lui permet de distiller son venin en étant assuré de la protection que lui procure son immunité parlementaire.
K. B.
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