Ould Abbès : «Bouteflika est au courant de tout ce qui se passe dans le pays»
Par Hani Abdi – Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, rassure sur l’état de santé du président Bouteflika, qui suit de très près tout ce qui se passe dans le pays. S’exprimant aujourd’hui lors de la cérémonie en hommage à l’icône de la guerre de Libération, Larbi Ben M’hidi, le chef du FLN précise que le chef de l’Etat «est au courant des moindres faits qui agitent la vie nationale».
Djamel Ould-Abbès affirme donc à qui veut l’entendre que le président Bouteflika, qui est également le premier responsable du FLN, assume pleinement ses responsabilités. En décodé, le secrétaire général du FLN, qui a interdit aux cadres et aux militants du parti de parler de 5e mandat, insinue que le chef de l’Etat est en état de briguer un nouveau mandat. Djamel Ould-Abbès met en avant la «gestion efficace» du chef de l’Etat, assurant que c’est grâce à son intervention que le Cnapeste a suspendu la grève et que les cours ont repris normalement.
Djamel Ould-Abbès souligne également le rôle du FLN dans la résolution de cette crise qui a beaucoup pénalisé l’école. Le SG du FLN parle de la «grande sagesse» du président Bouteflika et de sa «longue expérience» qui rendent la gestion des «crises» plus faciles. Djamel Ould-Abbès enchaîne en relevant également ce que le chef de l’Etat a fait pour améliorer la condition de la femme algérienne et assurer sa promotion dans la société, mais aussi dans le monde politique, en instaurant notamment des quotas dans les assemblées élues.
«Depuis l’élection du président Bouteflika à la tête de l’Etat, le nombre de parlementaires est passé de 15 à 115», indique Djamel Ould-Abbès, selon lequel le chef de l’Etat a beaucoup fait pour la femme en général et les veuves de chahid en particulier. «Nous, au FLN, nous avons une dette envers les martyrs», ajoute Djamel Ould-Abbès, qui a refusé de répondre aux graves accusations du sénateur FLN, Abdelwahab Benzaïm, qui passera devant la commission de discipline le 13 du mois courant.
On reproche au sénateur Benzaïm d’avoir appelé au limogeage de la ministre de l’Education nationale en pleine grève du Cnapeste. M. Benzaïm a réagi à la décision d’Ould-Abbès de le traduire devant la commission de discipline en appelant les militants et les membres du comité central à se soulever contre lui.
H. A.
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