Sources de financement du terrorisme : l’Algérie abritera une réunion africaine
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a annoncé samedi à Alger que l’Algérie allait abriter les 9 et 10 avril prochain une réunion africaine de haut niveau sur les sources de financement du terrorisme. La tenue à Alger de cette réunion est «une décision qui a été prise en septembre 2014 par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, et qui a été entérinée par un sommet» de l’Union africaine, a fait savoir M. Messahel lors d’un point de presse à l’issue d’un entretien avec le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, en visite officielle de trois jours en Algérie.
«Cette conférence est très importante dans le contexte actuel pour que nous ayons des positions africaines, essayer d’échanger nos vues autour des législations de nos pays, et d’identifier le rôle de nos institutions qui luttent contre le blanchiment d’argent et le trafic en tout genre», a indiqué le ministre.
Lors de son entretien avec le responsable de l’UA, M. Messahel a affirmé avoir évoqué le phénomène de l’immigration clandestine qui fait partie «des soucis de nos Etats». «Là aussi, nous avons dit au président (de la Commission de l’UA) quel est notre point de vue en termes de combats, celui mené notamment contre les réseaux de trafics, lesquels surtout participent parfois à financer même les actes terroristes», a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé à ce titre que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait été choisi par ses pairs africains pour être «leader dans la promotion de la vision africaine en matière de lutte antiterroriste, donc nous apportons notre contribution et nous faisons chaque année des rapports à la commission de l’UA, la conférence des chefs d’Etat». S’agissant des questions qu’a soulevées le président de la Commission de l’UA concernant la réforme institutionnelle de l’UA, M. Messahel a souligné «un besoin d’adapter l’organisation aux changements et mutations».
S. S.
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