Oxford Business Group souligne les opportunités de croissance de l’industrie automobile en Algérie
L’investissement international dans l’industrie automobile en Algérie s’accroît suite à la mise en place de mesures visant à soutenir la production manufacturière locale afin d’atteindre quelque 500 000 unités dès 2019, a indiqué le groupe britannique d’experts, Oxford Business Group (OBG). Dans un article consacré au développement de l’industrie automobile en Algérie, le groupe souligne que «cette hausse de la production locale est le résultat des mesures mises en place par le gouvernement pour attirer davantage d’investisseurs privés locaux et internationaux dans la production nationale».
L’objectif de ces mesures est de réduire la facture d’importation, de diversifier l’économie et de produire localement 500 000 unités dès 2019, a relevé le groupe. Pour OBG, le software dans l’industrie automobile offre de nouvelles opportunités de croissance du secteur. Ces opportunités se trouvent, entre autres, dans la conception et la fabrication de systèmes d’exploitation novateurs développés par les grandes entreprises technologiques mondiales dans le but de concevoir des véhicules connectés, relève le groupe.
«Au-delà de l’assemblage et de la production de pièces localement, un investissement accru dans des produits à haute valeur ajoutée, notamment les systèmes d’exploitation nouvelle génération pour véhicules, constitue ainsi un fort potentiel de développement pour l’industrie automobile algérienne», analyse OBG. Le groupe cite, à cet égard, le conseiller stratégique et technologique pour le projet «Alger Smart City», Riad Hartani, qui estime que ces nouveaux systèmes d’exploitation sont déjà en train de «renouveler en profondeur» l’industrie automobile.
Il ajoute que «dans un sens, ce n’est pas un problème pour l’Algérie de ne pas disposer à ce jour d’industrie automobile locale». M. Hartani estime que «concentrer les efforts sur les opportunités portées par ces nouveaux systèmes d’exploitation permettrait à l’Algérie de devenir l’un des premiers pays au monde à se positionner sur ce segment prometteur». «Si une telle stratégie suppose des progrès pour bâtir un écosystème favorable à l’essor des nouvelles technologies, elle contribuerait à une hausse significative des investissements étrangers, tout en attirant une expertise technologique hautement qualifiée» pour l’Algérie, a conclu OBG.
R. E.
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