Le FFS dénonce la répression et rencontre des syndicats
Par R. Mahmoudi – Dans une déclaration rendue publique jeudi, le Front des forces socialistes (FFS) qualifie l’interpellation des médecins résidents de «dérapage» et d’«atteinte grave» aux libertés syndicales.
«Cette réaction est un signe que le pouvoir est en panne de toute vision et de toute volonté de trouver des solutions négociées et consensuelles aux problèmes soulevés dans les différents secteurs», lit-on dans la déclaration. Ce parti considère qu’«empêcher les Algériennes et les Algériens de manifester pacifiquement, à Alger et ailleurs, porte atteinte aux libertés», tout en s’interrogeant : «A qui profite le pourrissement ?»
Dans le même contexte, le FFS annonce l’organisation d’une série de rencontres de concertation avec des syndicats et des acteurs de la société civile. Le parti entend à travers ces rencontres «réaffirmer sa solidarité et son engagement à demeurer aux côtés des forces vives de la société, à dénoncer toutes ces atteintes, en continuant à privilégier le dialogue et les solutions consensuelles aux différents problèmes sociaux que rencontrent les Algériens et les Algériennes».
Dans une autre déclaration, le FFS annonce que sa direction avait reçu mercredi des représentants du Satef, du CLA, de l’Organisation nationale des parents d’élèves et du Syndicat national des postiers.
Pour le FFS, «le climat de dépolitisation est propice à toutes les manœuvres et intrigues pouvant mettre en péril la cohésion nationale». Il juge que le peuple algérien «n’est pas dupe» et «ne veut pas payer le prix des décisions fondamentales qui l’engagent sans sa participation effective».
Poursuivant son analyse, le FFS affirme que sa «ligne rouge» aujourd’hui, c’est l’Etat de droit, les libertés démocratiques, c’est la sacralité de la souveraineté et de l’unité nationale, l’indivisibilité du territoire et la préservation de l’Etat social en opposition à l’Etat libéral, conformément à la déclaration du 1er novembre 1954.
R. M.
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