Quelle parade ?

pétrole schiste
Peut-il y avoir une politique de développement sans le secteur des hydrocarbures ? D. R.

Par Meriem Sassi Le débat sur le gaz de schiste refait surface à l’occasion de la tenue de la Conférence nord-africaine sur le pétrole et le gaz (Napec 2018) et apporte à nouveau son lot de contradictions et de controverses au sujet de la stratégie du gouvernement, qui tente de rassurer sur ses visées à propos du non-conventionnel, sans vraiment convaincre.

Comment peut-il en être autrement lorsque les responsables du secteur soufflent le chaud et le froid, et s’embrouillent dans leurs explications concernant la stratégie qui sera mise en œuvre pour attirer plus d’investissements, dans le conventionnel, mais aussi dans le non-conventionnel ?

A propos du gaz de schiste, des délais contradictoires sont donnés, des négociations sont annoncées avec de grands groupes étrangers, autour de contrats sur le schiste, puis démenties.

Ce sont autant d’indices sur l’incapacité de l’Exécutif à tracer une feuille de route claire sur son programme de redynamisation du secteur des hydrocarbures qui pâtit encore des scandales qui ont ébranlé les fondements de Sonatrach, dans le sillage des malversations de Khelil, et se répercutent encore par une démobilisation des compétences.

Les tâtonnements des responsables se traduisent par une baisse des rendements des gisements et de la production, en général, suite au départ de partenaires échaudés par les règles établies depuis quelques années, sans parvenir à impulser le secteur.

Une situation qui pousse le gouvernement à tout mettre en œuvre pour renouer avec des investissements conséquents de la part des grands groupes étrangers qui, au vu de la forte concurrence qui s’est installée sur le marché pétrolier et gazier entre les pays, n’ont que l’embarras du choix et s’attendent à encore plus de facilités, voire à des concessions pour signer des contrats à leur avantage.

En manque de moyens technologiques et de financements dans le sillage de la baisse des recettes d’exportation des hydrocarbures, le gouvernement a-t-il les moyens de redresser la barre du secteur énergétique sans compromettre les intérêts de l’Algérie ?

M. S.

Comment (4)

    manman1954
    28 mars 2018 - 10 h 25 min

    @Anonyme 27 mars 2018 – 19 h 49 min
    Tu as raison. Mon écrit fait mal à ta petite tête.

    manman1954
    27 mars 2018 - 18 h 41 min

    Le gaz de schiste est un véritable don de dieu. Ne rejetons pas ce que nous offre le bon dieu !
    L’Algérie dispose de 1,5 millions de km² de bassins sédimentaires susceptibles de renfermer des hydrocarbures conventionnels et non-conventionnels(schiste). Les nappes albiennes algériennes, situées au nord du Sahara, renferment plus de 45000 milliards de m³ d’eau. Néanmoins, certaines eaux de ces nappes nécessitent une opération de déminéralisation pour les rendre plus potables. De plus de récentes études via des observations satellitaires ont montré que ces nappes albiennes se renouvellent. A titre d’information, la capacité de tous les barrages algériens ne dépassent pas 9 milliards de m³.
    Doit-on exploiter cette ressource énergétique en Algérie ?
    Ma réponse est évidemment OUI. N’attendons pas 5 ou 10 ans pour le faire. Dés maintenant (2018), il faut, enclencher toutes les études préliminaires pour son exploitation.
    Nous devons faire confiance aux ingénieurs de Sonatrach pour exploiter «proprement» cette ressource sans provoquer de catastrophes écologiques et sans polluer les nappes albiennes !
    Les adversaires du gaz de schiste sont abusés par certaines publications produites par des ONG européennes. Ces organisations combattent toute les sources d’énergie carbonées. Leur détermination est telle qu’on peut les qualifier d‘intégristes écologistes.
    Ces donneurs de leçons de l’éthique environnementale se taisent quand 80 % de l’électricité produite en France provient de centrales nucléaires. Tout le monde connaît la dangerosité du nucléaire. Ils ne disent pas un mot quand l’électricité allemande est produite majoritairement dans des centrales à charbon. Or ce combustible, dont l’Allemagne en regorge, a de nombreux impacts écologiques et notamment sur la pollution de l’air provoquée par les émissions de particules fines qui sont mortelles.
    Les américains exploitent le gaz et le pétrole de schiste et ils ne sont pas irresponsables !
    Les États-Unis ont chez eux la réglementation la plus contraignante concernant la protection de l’environnement ! Ce n’est pas pour rien que ce pays est la première puissance économique, scientifique, technologique, culturelle etc. … L’administration fédérale américaine contrôle les compagnies américaines exploitant le gaz et le pétrole de schiste avec une attention particulière. Ces compagnies sont surveillées comme le lait sur le feu. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucun incident ou accident écologique sérieux n’a été provoqué par cette exploitation des hydrocarbures non-conventionnels.
    Il est clair que l’exploitation de cette richesse en Algérie ne peut se faire que dans le cadre d’association avec les compagnies étrangères, telle que ExxonMobil, qui ramèneront les moyens financiers et techniques. Cela ne nous empêche pas de mettre à contribution notre industrie et nos laboratoires de recherche universitaires pour développer des techniques non polluantes pour l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste.

      Anonyme
      27 mars 2018 - 19 h 49 min

      @Manman1954
      27 mars 2018 – 18 h 41 min

      PAROLES D’UN RENTIER
      VAS DONNER TON ANALYSE AILLEURS

    l'EXPERT
    27 mars 2018 - 12 h 49 min

    Deja faut liquidé les requains du FMI et passer une lois qui interdit le FMI dans nos affaires et une lois contre le gaz de schiste car son extraction poluera nos eaux soutéraines à 100 % Nous avons de l’eau gardons le ! Et enfin travailler notre sol et faire comme les Chinois ne connaitre que le mot EXPORTÉ ! Enfin rapatrier tout l’OR de l’Algérie chez nous et payer que en OR !!!

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