Yousfi et Dominique De Villepin évoquent le partenariat industriel algéro-français

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Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi. New Press

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, s’est entretenu, mardi à Alger, avec l’ancien Premier ministre français Dominique De Villepin avec qui il a évoqué l’évolution de l’économie algérienne et le partenariat algéro-français, particulièrement dans le secteur industriel, a indiqué un communiqué du ministère.

A cet égard, Yousfi a relevé les réalisations du secteur qui, a-t-il affirmé, «connaît un rythme de développement soutenu ces dernières années», souligne la même source. Les deux parties ont également abordé les perspectives de développement dans le domaine de l’industrie avec les entreprises françaises dont l’agroalimentaire, la mécanique, la sidérurgie et la pharmacie. «Les perspectives de développement de ces partenariats existent et nous avons évoqué la possibilité d’entreprendre des actions afin de favoriser ces partenariats entre les opérateurs algériens et français», a affirmé Yousfi à l’issue de cette audience.

De son côté, De Villepin a salué les initiatives déjà entreprises de part et d’autre, qui tendent «à favoriser les relations économiques entre les deux pays, tant au niveau des grandes entreprises que des PME», alors que l’accent a aussi été mis particulièrement sur les aspects de la formation. «Je crois qu’il y a aujourd’hui un nouvel esprit qui joue en faveur des relations entre nos deux pays qu’il faut encourager», a déclaré De Villepin. L’ancien Premier ministre français a également relevé cette volonté, de part et d’autre, d’être attentifs aux besoins des deux économies et des entrepreneurs algériens et français, en favorisant «tout ce qui peut permettre de développer cette confiance indispensable», rapporte le communiqué.

R. E.

Comment (3)

    salim samai
    28 mars 2018 - 11 h 57 min

    D´accord avec De Villepin.
    Oui, il y a « Un NOUVEL ESPRIT » et le monde a changé
    Obama disait « Mindset »; le Pape Francois « Les Coeurs ».

    Sans ca toute transaction est vouée á l´échec á long terme car fondée sur El Khadaa/la Tricherie! (…)

    Anonyme
    28 mars 2018 - 10 h 35 min

    Comparé au transfert de technologie, la formation, – qui semble avoir le vent en poupe dans le cadre des accords bilatéraux avec la Fance -, est bien plus rentable. Car nos jeunes auront affaire à des instructeurs qui cultivent le transfert de leu savoir comme un sacerdoce.
    A l’opposé, le transfert de technologie que nous vendent les marchands d’équipements industriels n’est qu’un leurre!! Car ils s’arrangent toujours pour ne rien transférer du tout, ou tout au plus un minimum qui ne suffira pour développer notre industrie par moyens propres, pour la simple raison que cela réduirait leurs profits. Elle n’est pas folle la guêpe !!!…. Souvent complices de nos bureaucrates, ils désignent uniquement des bras cassés pour profiter, soi-disant, de ce transfert. Ce jeu malsain se cache souvent derrière une pseudo formation «professionnelle». Cela explique en grande partie que les Algériens compétents soient systématiquement écartés et obligés de s’expatrier pour trouver du travail. « Apprends-moi à pêcher et ne me donne pas de poisson» disait Mao…..

    Anonyme
    27 mars 2018 - 16 h 55 min

    Il n’y a pas de partenariat possible envisageable avec la France. Ce pays n’envisage ses relations avec l’Afrique que dans un rapport de dominant à dominé. A ce sujet un petit renvoi aux déclarations du successeur de Jacques Focard est illustratif: https://www.algeriepatriotique.com/2018/02/02/bourgi-paris-afrique-francafrique/
    Et ce n’est certainement pas avec l’Algérie dont elle s’évertue à saboter le développement depuis l’indépendance qu’un tel partenariat est possible. On ne peut à la fois être:
    – pour la francafrique,
    – pour la colonisation du Sahara Occidental par le roitelet du Maroc,
    – pour l’interventionnisme et le maintien de troupes en Afrique
    Et prétendre avoir des relations apaisées avec l’Algérie et le reste de l’Afrique qui a d’ailleurs donné une gifle magistrale à la France et à ses obligés lors de la rencontre UE-UA en exigeant la présence de la RASD.

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