Quart de finale aller de l’Europa League : l’Atlético Madrid bat le Sporting Portugal
L’Atlético Madrid, en grand favori pour la victoire finale, a maîtrisé le Sporting Portugal (2-0), jeudi en quart de finale aller de l’Europa League, pour idéalement préparer son derby de Liga face au Real dimanche. De l’assise derrière et du réalisme devant : les Colchoneros n’ont pas brillé comme leurs voisins madrilènes à Turin deux jours plus tôt en Ligue des champions, mais ont montré des valeurs à même de l’amener à Lyon le 16 mai, jour de la finale de la C3. Ils n’ont plus encaissé de but à domicile depuis plus de deux mois, et en attaque Antoine Griezmann et Diego Costa ont mis au supplice les Lisboètes, trop maladroits pour espérer rapporter quelque chose du Metropolitano.
A l’instar de son homologue de la Maison blanche, Cristiano Ronaldo, mardi, Griezmann a marqué, bien que dans un style plus sobre. Le Français, en forme, a inscrit en pur avant-centre, un duel face au gardien, son quatrième but sur ses quatre derniers matches en club. Bref, tout pointe vers un derby alléchant entre le Real troisième du championnat et l’Atlético deuxième, séparés de quatre points avant la dernière ligne droite de la saison.
L’équipe de Diego Simeone devra ensuite terminer le travail à Lisbonne jeudi prochain et obtenir sa qualification pour les demi-finales, avec le titre en tête. Avec cet adversaire, l’histoire lui a adressé un clin d’œil : l’Atlético avait déjà trouvé le Sporting sur son chemin quand il avait enlevé l’Europa League en 2010. Les deux voisins de la péninsule, dans un communiqué commun, promettaient «une fête ibérique» dans les tribunes ; sur le terrain, elle a commencé tôt, par une parade d’erreurs de la défense portugaise.
Une mauvaise passe latérale de Sebastien Coates était interceptée par Diego Costa, qui servait Koke pour l’ouverture du score après seulement… 22 secondes (1-0, 1re). Puis, Griezmann profitait d’une hésitation de Jérémy Mathieu pour se présenter seul face à Rui Patricio et doubler la marque (2-0, 40e). En seconde période, deux nouvelles erreurs de Coates offraient deux cadeaux à Diego Costa qui n’en profitait pas (48e, 50e). Trahis par leur défense, mais joueurs, les Portugais auraient pu alléger l’addition par William Carvalho (31e), Coates (65e) ou Fredy Montero (90+1), qui a raté le but grand-ouvert à bout portant. Le réalisme et la solidité défensive étaient bien dans le camp de l’Atlético.
R. S.