Hadj Djilani : «Les libertés démocratiques et le consensus national une ligne rouge»
La construction d’un Etat de droit fondé sur de «véritables» libertés démocratiques et sur un consensus national constitue une «ligne rouge infranchissable» pour le Front des forces socialistes (FFS), a réaffirmé vendredi à Bouira le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition. «Nous militons toujours pour la construction d’un Etat de droit, un Etat social basé sur de vraies libertés démocratiques, sur un consensus national ainsi que sur la souveraineté. Ces principes constituent une ligne rouge infranchissables dans notre parti», a déclaré M. Hadj Djilani lors d’une conférence animée dans la ville d’El-Asnam (est de Bouira) à l’occasion de la journée du militant et en hommage au militant Ali Mécili, assassiné le 7 avril 1987 à Paris (France).
Hadj Djilani a saisi cette occasion pour réaffirmer, entre autres, l’engagement de son parti à œuvrer pour «aller vers une deuxième République» qui, a-t-il dit, consacre un Etat de droit. Par la même occasion, le premier secrétaire national du FFS a appelé les militants du parti à se mobiliser et à travailler davantage notamment en ces «circonstances difficiles» que traverse sa formation politique, et ce, afin de poursuivre le combat engagé par le leader historique Hocine Aït Ahmed pour «le droit d’avoir les droits». Il a rendu un vibrant hommage au défunt Aït Ahmed ainsi qu’à tous les militants du parti, dont Ali Mécili, un ancien avocat connu pour son militantisme et sa défense des droits de l’Homme.
R. N.
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