The Times : «Londres va frapper la Syrie à partir de Chypre»
Par Sadek Sahraoui – Le quotidien The Times soutient, dans son édition de ce matin que si la Grande-Bretagne décide de s’engager dans une opération militaire contre Damas, c’est à partir de la base britannique d’Akrotiri, à Chypre, ses unités combattantes partiront. C’est à partir de là également que Londres lancerait ses frappes.
Le journal cite en outre une source au gouvernement soutenant que les bombardiers britanniques Tornado, actuellement stationnés sur la base Akrotiri à Chypre, sont actuellement sur la piste et à décoller. La même source indique que si nécessaire, des navires de la marine britannique, notamment le HMS Duncan, pourront être impliqués dans l’attaque.
Le Daily Telegraph a rapporté quant à lui, mercredi, que la Première ministre Theresa May a donné ordre aux sous-marins britanniques de se déplacer dans la région en vue de prendre part à l’attaque contre l’armée syrienne. Une attaque qui pourrait avoir lieu ce jeudi. Le journal a précisé néanmoins que Theresa May n’avait pas encore pris de décision finale quant à l’éventualité que son pays rejoigne les Etats-Unis et la France dans leur offensive contre la Syrie qu’ils accusent d’avoir mené samedi une attaque chimique contre des population civiles. La responsable britannique a toutefois indiqué qu’elle souhaitait pouvoir agir rapidement.
A rappeler que la journée de mercredi a débuté par une salve de messages publiés sur le compte Twitter de Donald Trump, qui laissait augurer d’une riposte imminente des Etats-Unis à l’attaque chimique imputée à l’armée syrienne contre la localité de Douma, dans la banlieue de Damas, le 7 avril. «La Russie promet d’abattre tous les missiles lancés contre la Syrie. Prépare-toi, Russie, parce qu’ils arrivent, beaux, nouveaux et ’intelligents’ !», a assuré le Président, tôt dans la matinée, en réponse à des propos de l’ambassadeur de Russie au Liban. Ce dernier avait affirmé la veille qu’en cas de frappe des Etats-Unis, «les missiles seront détruits, de même que les équipements d’où ils ont été lancés».
«Vous ne devriez pas vous associer à un animal tueur au gaz, qui tue son peuple et qui aime ça», a assuré Donald Trump dans une allusion au président syrien, Bachar Al-Assad. «Nous ne participons pas à la twitto-diplomatie. Nous sommes partisans d’approches sérieuses», a rétorqué un porte-parole du Kremlin qui a accusé à l’occasion les Casques blancs d’avoir inventé de toutes pièces cette histoire d’attaque chimique pour provoquer une attaque Occidentale contre la Syrie et l’Iran.
S. S.
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