Raffinage du brut algérien à l’étranger : «Nous avons obtenu l’autorisation»
Le président-directeur général de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a affirmé mardi à Oran que le groupe pétrolier a obtenu l’autorisation des autorités pour raffiner le brut algérien à l’étranger, rapporte l’agence de presse officielle APS.
«On a pu obtenir les autorisations auprès des autorités pour pouvoir raffiner notre brut à l’étranger», a déclaré M. Ould Kaddour à la presse, à l’issue de la signature de trois accords de partenariat et d’investissement avec le groupe pétrolier italien ENI, et ce, en marge des 11es JST.
Le responsable de Sonatrach a jugé «inconcevable» d’importer les produits raffinés alors que l’Algérie est un pays producteur de brut, faisant savoir que cette action de raffiner notre brut à l’étranger est une étape qui n’est pas définitive et qu’elle permettra d’alléger la facture d’importation de produits raffinés, qui est de l’ordre de 2 milliards de dollars par an. «Nous envisageons d’autres étapes pour trouver des solutions comme le développement du projet de la raffinerie de Hassi Messaoud et l’achat d’une raffinerie à l’étranger», a-t-il ajouté.
Ould Kaddour a noté que Sonatrach veille à l’optimisation de la rentabilité de ses avoirs au profit de l’économie nationale : «Nous voulons faire de Sonatrach une véritable entreprise publique économique, à travers la suppression de toutes formes de bureaucratie entravant l’investissement qui garantit l’accroissement de la rentabilité et permettre à l’Etat de développer d’autres activités.»
Le PDG de Sonatrach a assuré également que les ressources en hydrocarbures en Algérie sont «très importantes» et que les informations faisant état de leur insuffisance par rapport aux engagements des investissements de Sonatrach «sont complètement fausses».
R. E.
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