Djamel Ould-Abbès défie Amar Saïdani et attaque Ali Benflis
Par Hani Abdi – De Djelfa, Djamel Ould-Abbès, secrétaire général du FLN, lance un défi à ses détracteurs en affirmant qu’il n’y a plus de place aux basses manœuvres au sein du parti. Ould-Abbès, qui a réuni les cadres du parti de la région steppique, semble s’adresser en premier lieu à Amar Saïdani qui manœuvrerait contre lui depuis quelques semaines. Mais pas seulement.
Le SG du FLN envoie aussi un message à tous ceux qui réclament sa tête ouvertement, comme le sénateur de Blida, Benzaïm, mais aussi à ceux qui le font dans les coulisses, comme Mohamed Alioui, l’indéboulonnable secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA).
Pour Djamel Ould-Abbès, l’heure de la récréation est terminée. Il n’est plus possible de destituer le secrétaire général du parti à travers de «basses manœuvres». Le secrétaire général du FLN se targue ainsi de jouir de la pleine confiance du chef de l’Etat qu’il appelle, une nouvelle fois, à poursuivre sa mission à la tête de l’Etat.
Djamel Ould-Abbès assure que la démarche du FLN sur le bilan du président de la République est en phase finale, précisant que plus de 700 000 militants du parti ont signé un appel à la continuité de Bouteflika à la tête de l’Etat à la faveur de la prochaine présidentielle de 2019.
Pour Ould-Abbès, le chef de l’Etat, qui est également président du FLN, «a accompli des miracles». Selon le SG du FLN, la moitié des Algériens a été logée ou relogée durant les quatre quinquennats du chef de l’Etat. «Nous allons rendre public le bilan de toutes ces réalisations de 1999 jusqu’à 2018 dans trois à quatre semaines», indique-t-il.
Relavant sa fidélité au chef de l’Etat depuis son arrivée au pouvoir, Djamel Ould-Abbès a accusé de «trahison» Ali Benflis, qui était lui aussi avec le président Bouteflika dès sa candidature à la présidentielle de 1999. Le SG du FLN fait référence, bien entendu, à la candidature de Benflis contre Bouteflika à la présidentielle de 2004.
H. A.
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