Hasbellaoui : «Le service civil ne sera pas supprimé»
Par Hani Abdi – Le ministre de la Santé, Mokhtar Hesballoui, s’est montré intransigeant sur la question du service civil dont les médecins résidents réclament la suppression. S’exprimant en marge de la présentation du projet de loi sanitaire, le ministre de la Santé a réitéré sa disponibilité pour clarifier davantage les propositions de solution aux problèmes soulevés par les médecins résidents. Mais Mokhtar Hasbellaoui a signifié qu’il n’y aura pas de suppression du service civil, qui constitue le principal point de revendication des médecins résidents.
Le ministre de la Santé a indiqué qu’un nouveau round de négociations avec le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) est prévu pour ce mardi. C’est le troisième depuis le début du mois courant. Les représentants du Camra «ont rejeté» les propositions du ministère sur la modulation du service civil, à savoir trois à quatre ans pour les régions du Nord et 1 à 2 ans pour les Hauts-Plateaux et le Sud, et le montant fixé pour la prime d’incitation entre 20 000 et 60 000 DA en fonction des régions.
Le ministère avait accédé à plusieurs revendications, lors de la réunion de la semaine dernière, néanmoins, les médecins résidents ont réitéré leur attachement à la poursuite de la grève et insistent sur «la réduction de la durée du service civil à une année ou deux ans pour l’ensemble des régions».
En grève depuis plus de cinq mois, les médecins résidents menacent de renoncer aux gardes à partir du 1er mai. Quant à leur cursus universitaire, il semble être totalement compromis. Même si les médecins résidents restent partagés sur la nécessité de déclarer une année blanche.
R. A.
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