Japon : décès de la doyenne de l’humanité
La Japonaise Nabi Tajima, qui était vraisemblablement la doyenne de l’humanité, est décédée samedi à 117 ans, rapporte l’agence de presse française AFP.
Mme Tajima, née le 4 août 1900, est morte sur son île natale de Kikai dans la région de Kagoshima, a précisé Susumu Yoshiyuki, un responsable du département japonais de la santé.
Devenue la doyenne des Japonais en septembre 2015, elle était probablement aussi la doyenne de l’humanité depuis le décès en septembre 2017 à 117 ans de la Jamaïcaine Violet Brown, selon les médias japonais.
Mais le Guinness des records, qui menait l’enquête depuis le décès de Mme Brown, n’avait pas encore reconnu officiellement à Mme Tajima le titre de doyenne. L’organisation a en revanche annoncé le 10 avril que le doyen de l’humanité était le Japonais Masazo Nonaka.
«Mme Tajima vivait dans une maison de retraite. Elle s’était affaiblie en janvier et avait été hospitalisée», a précisé à l’AFP M. Yoshiyuki. «Elle y est décédée (samedi) du fait de son grand âge.»
Le Japon, connu pour la longue espérance de vie de ses habitants, peut se prévaloir d’avoir été le pays de plusieurs doyens, dont Jiroemon Kimura, mort en juin 2013 à 116 ans, et Sakari Momoi, qui s’est éteint en juillet 2015 à 112 ans.
Il y avait environ 68 000 centenaires répertoriés au Japon l’an dernier, selon les statistiques officielles.
Le record de longévité pouvant être prouvé officiellement, tous sexes confondus, est toujours détenu par la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à 122 ans et 164 jours, selon le Guinness.
R. C.