Poutine : «Le recours à la force en court-circuitant l’ONU fait le jeu des terroristes»

Poutine ONU force terroristes
Vladimir Poutine. D. R.

Le président russe, Vladimir Poutine, a indiqué ce mercredi que le recours à la force par certains pays qui court-circuitent le Conseil de sécurité des Nations unies «fait le jeu des terroristes». «Certains membres de la communauté internationale tentent de plus en plus souvent de faire fi des normes et principes universellement reconnus du droit international, recourent à la force militaire en contournant le Conseil de sécurité de l’ONU et renoncent aux négociations en tant qu’instrument clé de résolution de différends entre les Etats», a indiqué M. Poutine dans un message de bienvenue aux participants d’une rencontre internationale sur la sécurité à Sotchi, a rapporté la presse russe.

Dans ce message lu par le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Nikolaï Patrouchev, il estime que de telles actions engendrent «une instabilité sociale et politique, la complicité avec les éléments terroristes, extrémistes et la criminalité transfrontalière, ainsi que l’escalade de conflits et de crises locaux».

M. Poutine ne désigne aucun pays explicitement, mais ce message est diffusé quelques jours après que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France aient mené des frappes conjointes contre la Syrie sans mandat onusien. «La Russie est prête à la coopération la plus étroite avec les partenaires étrangers» pour préserver la sécurité régionale et globale, a-t-il conclu.

La rencontre de Sotchi, qui s’est ouverte ce mercredi pour deux jours, rassemble des chefs de gouvernement, des conseillers présidentiels, des chefs de conseils de sécurité, des ministres de la Défense, des représentants de services de sécurité et de renseignement d’une centaine de pays, selon le Conseil de sécurité de Russie.

R. I.

Comment (4)

    Les Égarés USA Gb France Israël Saouds
    27 avril 2018 - 10 h 42 min

    Puisque ces des Regimes Terroriste..des États Terroriste..USA..Saouds..France..Gb…pourquoi respecteraient -ils L’Onu…ils se sont assis sur L’Onu.

    asyar
    27 avril 2018 - 10 h 06 min

    Le jeu des terroristes… C’est le jeu de l’occident, chaque État en connaît les règles. Quelque que soit l’étiquette de rebelles, terroristes que l’occident attribue, en passant par les bandes de voyous et autres services sucrés. Ils ne sont que des employés aux services de leurs programmateurs la finance.
    L’employeur a ses employés..

    kouder belala
    26 avril 2018 - 14 h 14 min

    LE NOUVEAU: Don Corleoneà la Maison Blanche, «le Parrain IV»
    Ryad et les autres capitales arabes du Moyen orient sont concernées et savent désormais que leurs relations avec Washington sont soumises à la loi du «RACKET» et qu’elles vont devoir passer à la caisse et pas que pour donner des «clopinettes» à l’Amérique. En affirmant que les États-Unis ont dépensé(Sois disons) plus de 7000 milliards en dix ans dans leur région sans en avoir eu de retour bénéfique selon Don Corleone =>, Donald Trump leur a assurément fait comprendre qu’il compte leur extorquer un maximum.Macron aussi est allé baisé la main de son nouveau chef :Don Corleone, suivra Merkel puis la PM English May et au suivant et etc….

    Zaatar
    26 avril 2018 - 7 h 19 min

    Comme il est dit et écrit sur un site de slate, V. Poutine n’est pas imprévisible, il est Russe. Et ce qui est employé est appelé Maskirovska qui est expliqué comme suit:
    les Russes savent souffler le chaud et le froid, frapper quand on ne les attend pas ou plus, livrer des armes en secret ou même envoyer dans un pays voisin des troupes sans insignes, dont ils jurent la main sur le cœur ne rien savoir, ne rien connaître. Nier l’évidence, semer le doute.
    La Maskirovka est à la fois un outil et une stratégie en soi. Dissimuler, brouiller les cartes, frapper, feindre la retraite: rien de très neuf pour qui a lu l’Art de la guerre de Sun-Tsu –qui n’était pas Russe, comme vous le savez peut-être. Mais rares sont les armées et États à manier cette stratégie avec autant de maîtrise et dans tous les domaines, qui se croisent et se superposent. Politique, diplomatie, stratégie: tout contribue à faire de la Russie un acteur impénétrable et glaçant, avec son agenda, ses priorités, ses objectifs et sa manière –et un budget militaire, rappelons-le, dix fois inférieur à celui des États-Unis.

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