Energies renouvelables : le CDER a enregistré une croissance remarquable en 2017

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Les écoles seront alimentées en énergies renouvelables. New Press

Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a enregistré durant l’année 2017 par une croissance «remarquable» traduite par la signature de 7 conventions de partenariat avec le secteur socioéconomique, 197 publications indexées dans la base de données Scopus et 8 brevets, a appris l’APS auprès de ce centre relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

«41 soutenances de doctorat, 14 habilitations universitaires, 2 promotions au grade de directeur de recherche et l’organisation de plusieurs événements scientifiques et de sensibilisation» ont été également enregistrés en 2017, a-t-on précisé dans un document de synthèse des résultats des activités de recherche du CDER et de ses unités.

Le CDER s’est engagé «résolument dans la voie de l’excellence tant au niveau national qu’au niveau régional tout en s’imposant en tant qu’acteur incontournable dans la mise en œuvre des programmes de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique». Selon le document, le Centre s’est également engagé à «poursuivre ses performances en matière de recherche scientifique et de développement technologique et continuer de livrer des bilans très satisfaisants en référence aux indicateurs d’excellence en recherche et développement mondialement reconnus».

Le CDER, qui note que plusieurs prototypes ont été développés dans divers domaines d’application du renouvelable, relève que ces réalisations, à intérêt socioéconomique, «viennent répondre à des problématiques identifiées dans différents secteurs d’activité tels que le transport, l’environnement, l’agriculture, l’habitat et l’énergie».

Par ailleurs, le CDER indique avoir «élaboré des cartes des ressources géothermiques de l’Algérie selon une classification chimique et a développé la deuxième version de l’application Reta 2.0 (réglementation thermique algérienne) en intégrant la nouvelle réglementation thermique algérienne du bâtiment apparue en 2017».

Dans un autre volet, le CDER indique également avoir mis en place «une station d’observation atmosphérique au niveau du CHU Mustapha (Alger) en 2017 en vue de mesurer, en continu et en temps réel, les concentrations des principaux polluants présents dans l’air à l’état gazeux et/ou particulaire et d’évaluer leurs impacts sur la santé, l’intensité du rayonnement solaire et la production des énergies renouvelables.

Le bilan de l’année 2017 est également marqué par la signature de plusieurs conventions de coopérations scientifiques et techniques nationales et internationales, des actions de sensibilisation et de promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et l’organisation et la participation à plusieurs événements, dont le Salon national de la recherche où plusieurs produits de développement technologique et d’innovation ont été exposés. «Les chercheurs du CDER contribuent également à l’effort national de formation dans le domaine des énergies renouvelables avec 120 encadrements au niveau licence et mastère et 73 en doctorat», selon le document, qui ajoute que le centre a dispensé des formations et animé plusieurs séminaires au profit des cadres des collectivités locales des 48 wilayas du pays.

Le CDER a mis aussi en place une cellule de montage et de gestion des projets de recherche européens certifiée par la Commission européenne «afin de renforcer la participation des chercheurs du CDER dans des programmes de recherche internationaux».

Sur le plan du déploiement du renouvelable sur le terrain, le CDER a réalisé des projets d’électrification solaire de foyers et de pompes pour des puits d’eau potable dans le Parc national Tassili N’ajjer (wilaya d’Ilizi), le Parc national de l’Ahaggar (Tamanrasset) et dans des sites stratégiques.

R. N.

 

Comment (2)

    Anonyme
    27 avril 2018 - 22 h 22 min

    C bien,mais il faut foncer dans la réalisation dur terrain. Combien de Mw avez vous installé?? Avez vous fait une étude sur les couts/ kWh photovoltaïque en algerie?? On répète depuis des années  » énorme potentiel.. » bon,on commence à le savoir; mais sur le terrain des pays européens moins ensoleillés ont des installations plus de 200 fois les squelettiques nôtres. Sonelgaz subventionne l’électricité gaz,pourquoi elle hésite à devrlopper le solaire,quitte à le subventionner s’il ya lieu?? Cela permettrait avec les memes subvention à préserver du gaz?

    Mme CH
    26 avril 2018 - 18 h 04 min

    Bravo aux chercheurs du CDER..!! Il y a une bonne équipe de chercheurs dans ce centre de recherche qui travaillent sur un grand programme de développement des énergies renouvelables. Ils sont restés en Algérie malgré les difficultés de ce secteur.
    L’Algérie a un immense potentiel en énergie solaire et en tant qu’énergie propre (entre autres), elle peut apporter des solutions globales et durables aux défis environnementaux et aux problématiques de la sauvegarde des ressources fossiles. Alors, allez y foncez car c’est l’avenir…!
    Maintenant, les ménages algériens peuvent avoir accès à l’énergie solaire à domicile, reste à savoir le coût de cette opération..!!

    Bon vent..!

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