FLN : annonce de la naissance de la Coordination estudiantine «Jil Bouteflika»
Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould-Abbès, a annoncé, samedi à Alger, la naissance de la Coordination estudiantine «Jil Bouteflika» regroupant six organisations estudiantines. La coordination, qui a pour slogan «Paix, sécurité, stabilité et prospérité», regroupe six organisations estudiantines et «ses portes restent ouvertes aux autres organisations, de toutes les obédiences politiques, pour participer à la construction du pays dans la cadre de la concrétisation de la feuille de route tracée par le président de la République pour l’horizon 2020-2030», a indiqué M. Ould-Abbès lors d’une rencontre, au siège du parti, avec les représentants des organisations estudiantines affiliées au FLN.
La Coordination estudiantine «Jil Bouteflika» regroupe l’Union nationale des étudiants algériens (UNJA), l’Alliance pour le renouveau estudiantin national (Aren), l’Union nationale des étudiants algériens (Unea), la Ligue nationale des étudiants algériens (LNEA), l’Organisation nationale de solidarité estudiantine (ONSE) et Solidarité nationale estudiantine (SNE).
Appelant à «la préservation des acquis et des réalisations, principalement l’unité du peuple algérien et la paix et la sécurité», le SG du parti FLN a tenu à préciser, dans une déclaration à la presse, que «la création de cette coordination ne vise nullement une politisation de l’université».
Les représentants des organisations estudiantines ont rendu public, à la fin de leur rencontre, un communiqué dans lequel ils affirment que le lancement de cette initiative s’inscrit dans le cadre de «la valorisation des réalisations accomplies, leur fructification au profit du citoyen et l’engagement à poursuivre l’entreprise des acquis et des réalisations». A ce propos, les étudiants se sont engagés à faire de leur espace «un cadre propice au dialogue, au débat, à la communication et l’interaction avec les questions nationales en faveur de la consolidation du processus d’édification, lancé il y a 20 années», invitant l’ensemble des étudiants dans les universités algériennes à «adhérer à cette démarche ouverte à toutes les organisations, à la différence de leurs sensibilités politiques et courants intellectuels, qui croient à la continuité du processus de réforme et de développement».
De son côté, le membre du bureau politique du parti FLN, Tahar Hadjar, a fait état de «son cautionnement à la naissance de cette coordination» venue, a-t-il dit, au moment opportun, car «la communauté estudiantine représente toute la société et sa responsabilité est très grande dans la préservation des acquis réalisés dans tous les domaines, notamment dans le secteur de l’enseignement supérieur».
Par ailleurs, le SG du parti FLN a qualifié, dans sa déclaration à la presse, de «non-évènement» les informations faisant état de «tractations» au sein du comité central du parti contre l’actuelle direction.
R. N.
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