Un homme politique américain crache sur le drapeau israélien et le piétine
Par Karim B. – Un homme politique américain, candidat au poste de gouverneur de la Californie, a été expulsé d’un rassemblement du parti républicain pour avoir protesté contre les massacres commis par l’Etat hébreu à Ghaza et à El-Qods occupée. L’homme politique a posté une vidéo dans laquelle il a exprimé sa réprobation de la politique pro-sioniste des Etats-Unis et a affirmé qu’il refusait d’être au service d’autres pays que le sien, allusion à Israël.
«Je viens d’être expulsé de la [salle où se tient le rassemblement] parce que je refuse de m’incliner devant un drapeau étranger. Je ne me mettrai pas au service d’un gouvernement étranger», a dénoncé Patrick Little, le candidat déchu qui a accusé le parti des républicains en Californie de rouler pour les sionistes. «Ils misent sur un gouvernement qui a commis des actes terroristes», s’est-il indigné, avant d’énumérer une longue liste d’opérations menées par Israël dans le monde arabe, mais aussi contre des intérêts et des citoyens américains. Malgré cela, les auteurs de ces opérations ont été remis par les autorités américaines à Israël sans qu’ils aient été sanctionnés.
«Nous savons qu’il y a les empreintes d’Israël dans les attaques du 11 septembre 2001», a encore dit le candidat républicain.
Très remonté contre le président Donald Trump et l’establishment qu’il représente, Patrick Little a jeté le drapeau israélien par terre et l’a piétiné pour montrer sa colère face aux crimes contre l’humanité que l’entité sioniste est en train de perpétrer en Palestine avec la bénédiction de Washington qui vient d’imposer son veto contre l’ouverture d’une enquête sur les agissements criminels de Tel-Aviv.
Aux Etats-Unis, les voix qui s’opposent à l’Etat voyou d’Israël sont étouffées par les médias dominants, détenus dans leur quasi totalité par le lobby sioniste. Pourtant, de nombreuses personnalités et organisations de toutes obédiences condamnent avec force la politique américaine au Proche-Orient et dénoncent l’interventionnisme américain qui a détruit de nombreux pays de la région, notamment l’Irak et la Syrie, et son soutien inconditionnel à Israël.
K. B.
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