Nasser Bourita s’acharne et profère de nouvelles accusations contre l’Algérie
Par R. Mahmoudi – Le Maroc lance une nouvelle attaque contre l’Algérie, en l’accusant cette fois-si de «s’entêter à encourager ses mercenaires du Polisario», à l’occasion de la parade militaire organisée par le Polisario dans la zone libérée de Tifariti.
Dans un communiqué rendu public dimanche, le ministère des Affaires étrangères marocain a indiqué que le royaume avait saisi le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et la Minurso, la force d’interposition de l’ONU, en leur demandant «de prendre les mesures nécessaires contre ces agissements inacceptables» dans la localité de Tifariti, présentée comme une zone-tampon, donc disputée.
«Le Maroc regrette que cette escalade se déploie avec bénédiction et complicité de l’Algérie, membre de l’UMA, mais dont il viole doublement la charte : en fermant les frontières et en abritant sur son sol un mouvement armé qui menace l’intégrité territoriale d’un autre membre», indique encore le communiqué du MAE marocain.
Le ministère marocain accuse le Polisario, donc, de mener des incursions dans cette zone avec «la bénédiction et la complicité» de l’Algérie. L’occasion, aussi pour le gouvernement marocain de demander une «enquête internationale» sur la situation dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, en dénonçant les conditions de vie «dégradantes» et le détournement de l’aide humanitaire envoyée dans la zone contrôlée par le Polisario. Une vieille rengaine que les Marocains ressortent à chaque fois qu’ils n’ont plus d’arguments pour justifier leur dérobade sur la situation au Sahara Occidental.
Ainsi, au moment où la communauté internationale exigeait, à nouveau, du Maroc le respect de la nouvelle résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU relative au Sahara Occidental, le régime monarchique de Rabat a essayé, comme à son habitude, de faire dans la diversion, en se rabattant sur l’Algérie, en l’accusant d’appuyer un prétendu transfert d’armes du Hezbollah libanais au Front Polisario, avant de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran.
R. M.
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