L’ennemi de la République Hassan Aribi lance un message aux résidus du FIS
Par Karim B. – Le député pro-Erdogan, Hassan Aribi, vient de lancer un message à peine voilé aux résidus de l’ex-parti religieux extrémiste, le Front islamique du salut (FIS). L’agent d’Ankara, qui représente une véritable menace pour la sécurité nationale sans que les plus hautes autorités du pays agissent pour l’empêcher de poursuivre ses actions subversives et antinationales, a trouvé comme prétexte un malaise cardiaque que vient de subir un des fondateurs du FIS pour s’adresser aux sympathisants de cette mouvance fanatique.
«Cheikh Boukhamkham m’a chargé de transmettre ses salutations aux enfants du Front islamique du salut et je profite de cette tribune (Facebook, ndlr) pour vous exhorter à prier pour lui afin qu’il revienne vite», a écrit le porte-parole désormais officiel du FIS dissous à l’APN. Mais le message ne s’arrête pas aux formules bienséantes. Il s’inscrit dans une logique de confrontation. Hassan Aribi cherche à aviver les tensions et à provoquer des heurts. Pour ce faire, il indique implicitement la cible aux éléments qui continuent d’adhérer aux thèses sectaires du FIS, auxquels il s’adresse directement : «Je sais qui jouit de votre souffrance et qui vous rend étranger à votre identité, à votre religion et à votre histoire.»
Jouant sur la fibre sentimentale, quitte à friser le ridicule, Hassan Aribi affirme, sans rougir, que cet ancien compère du couple Abassi-Benhadj aurait eu une attaque cardiaque «en raison de la situation que vit le monde arabe actuellement» alors qu’il suivait les informations à la télévision. Une affirmation dont le caractère vaudevillesque renseigne sur l’attitude guignolesque de cet agitateur qui risque, néanmoins, d’être interprétée par l’opinion publique comme une capacité à défier l’Etat et une faiblesse de ce dernier face aux dépassements répétés de celui qui se vante de sa proximité avec le régime islamiste dictatorial d’Ankara.
Finira-t-on enfin par remettre à sa place cet incoercible affidé des Frères musulmans qu’il aurait fallu interpeller, pas seulement sur l’affaire des retraités de l’armée qu’il a tenté d’instrumentaliser pour provoquer des troubles, mais aussi sur ses voyages récurrents et suspects chez Erdogan et son entrisme actif au sein même du Parlement où il trouve toujours le moyen de se faire déléguer pour représenter l’Algérie dans des rencontres officielles, comme cela a été le cas il y a quelques semaines en Iran, où ce chantre de l’islamisme s’est permis même d’exposer la vision de l’Algérie sur le terrorisme ?
K. B.
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