Ali Benhadj affirme avoir été autorisé par l’Etat à prononcer des prêches

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Ali Benhadj, le retour ? New Press

Par R. Mahmoudi – L’ex-numéro deux du FIS dissous Ali Benhadj se réjouit de se voir, enfin, autorisé à accéder à la mosquée de Kouba pour prononcer son premier prêche depuis longtemps. Dans un message posté sur sa page Facebook (tribune qu’il n’abandonne pas pour autant), il explique que cette autorisation est le fruit d’une levée d’interdiction partielle décidée par les autorités. Mais il ne dit pas si cette mesure de levée d’interdiction se limitait au prêche du vendredi ou si elle lui permettra de participer à d’autres rassemblements.

On constate, à travers la bande vidéo diffusée sur la même page, que la foule présente à son discours était relativement plus nombreuse et plus agitée que lors des précédents regroupements.

Dans son prêche, où il s’autoproclame cheikh, défiant au passage les autorités religieuses du pays, l’ancien bras droit d’Abassi Madani se félicite de ce retour parmi les siens après une absence de deux ans, et renoue aussitôt avec ses attaques en règle contre l’Etat et tout ce qui le représente. Il commence par qualifier l’interdiction dont il a fait l’objet d’«agression» et d’«atteinte à des droits légitimes». Devant ses ouailles surexcités, il pousse l’outrecuidance jusqu’à dire que dans un Etat de droit, ceux qui l’avaient interdit d’activer librement «doivent être jugés». Il s’est également permis de se moquer de l’état de santé du président de la République, parlant, lui aussi, d’«un groupe qui l’a pris en otage et produit des communiqués en son nom».

Pourquoi cette mesure de levée d’interdiction partielle maintenant ? Prélude-t-elle à d’autres largesses en faveur des anciennes figures du FIS ? Peut-elle avoir des incidences politiques ? Il faut noter que ce retour tonitruant de Benhadj à ses prêches du vendredi à la mosquée de Kouba survient au lendemain d’une visite autorisée, il y a quelques jours à l’hôpital Mustapha, en compagnie de certaines figures connues du parti dissous, à Abdelkader Boukhamkam, convalescent.

R. M.

Comment (73)

    Abdeka
    17 novembre 2018 - 18 h 47 min

    Le pouvoir corrompus prépare les élections le clown va bientôt renter en scène.

    Anonyme
    4 juin 2018 - 22 h 32 min

    Il fallait envoyer ce dégénéré héréditaire avec les 100 imam en France pour s’en débarrasser et faire goûter à la France les fruits de ses protégés .

    Amar
    4 juin 2018 - 4 h 07 min

    Pas de chance pour cet agité, il a raté l’expédition des 100 Imams pour la France.
    Il a renoncé au pouvoir ou prêcher, c’est pour se refaire une santé politico-religieuse.
    Imaginer clown pareil à la tête de l’état algérien.

      Anonyme
      4 juin 2018 - 19 h 08 min

      Ce n est pas un clown , c est homme politique intelligent ,le pouvoir a besoin de sa présence pour faire panique le peuple algérien . Mais le pouvoir connaît mal son peuple . Le peuple algérien pourrait voter pour ali benhadj zkara fenidham ou une abstention record zkara fe nidham .

    Anonyme
    4 juin 2018 - 1 h 44 min

    Ali bakradj nommée grand mufti de la grande mosquée de fahamatou B5 par décret au nom de la réconciliation

    moi musulman mais pas comme toi !
    4 juin 2018 - 1 h 25 min

    ces impunités « des pseudo religieux » va mal finir ….et jusque là tous mes pronostics se sont avérés vrai .
    et je dirai à cet énerguméne : ici c’est pas le vatican islamiste , si tu veux te prendre pour un prophéte , tu n’as qu’à aller au pays des prophétes , en péninsule arabique…là on est à une heure de vol du continent des nouvelles technologies , arréte de nous enfumer avec des propos pseudo religieux d’un autre temps qui n’ont de sens que pour toi et tes pairs , les musulmans intelligents connaissent le vrai islam (Coran ) qui n’a absolument rien à avoir avec tout ce que racontent les bras cassés autoproclamés théologiens et mufti en plus de ça !!!
    tu as avec tes pairs tout haramisé : à vous entendre ….toutes les femmes iront en enfer , du moins celles qui ne ressemblent ^pas à vos femmes corb….x.
    donc si tu pense faire croire à ce peuple que vous etes majoritaires ….tu peux mettre tes pieds dans de l’eau froide ….on est au 21éme siécle , on est plus au 6éme siécle !!!!!!!!!

    Ali8
    4 juin 2018 - 0 h 02 min

    Comme par hasard toutes les personnes perturbateurs;voleurs;et corrompus;en Algérie ont des origines étrangère;de Mauritanie.Maroc;et de Tunisie;ou sont-ils les vrais Algérien de souche;pour certains bannis;pour d’autres emprisonnés;et le reste entrains de se battre entre eux;juste pour avoir une baquette de pain

    Anonyme
    3 juin 2018 - 23 h 17 min

    Pour rappel, et cela date de 2014 lorsque le chef de Cabinet du Président de la république (Ahmed Ouyahia) est instruit pour recevoir, officiellement et à la Présidence de la République, le chef terroriste, ex-commandant en chef de l’AIS :
    «Après sa rencontre avec Ahmed Ouyahia, l’ancien chef terroriste, émir de l’AIS, Madani Mezrag a fait une déclaration à la presse algérienne dans laquelle il a remercié le chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika, pour son invitation qui lui a permis de donner sa vision sur la réforme de l’État algérien».
    ———————————————————————————————————————————————-
    Alors, lorsque Ali Belhadj, l’idéologue en chef du terrorisme en Algérie, déclare publiquement qu’il a été «officiellement autorisé à prêcher»… j’ai bien du mal à ne pas le croire ! Quant à l’autorité qui l’a autorisé à faire ses prêches, elle est facilement identifiable et je ne pense pas que ce soit… l’UE !

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