Y a-t-il encore une voie pour la démocratie ?

démocratie, élection, citoyen, électeur
L’urgence est dans l’engagement citoyen. New. Press.

Par l’IRD (*) – Le titre peut sembler provocateur, mais la situation politique à moins d’une année de l’élection présidentielle rend cette interrogation pertinente.

Malheureusement, le sujet dominant – cinquième mandat ou pas – n’est pas apte à lui seul de rendre compte d’une donnée structurante de la vie politique algérienne : le déséquilibre des chances entre les partis de l’establishment et tous ceux qui n’entrent pas dans cette catégorie.

Aujourd’hui, il paraît difficile de parler d’élections  même si nous respectons le choix de ceux qui préconisent le contraire, force est de constater que toutes les tentatives précédentes ont échoué à cause de ce déséquilibre qui s’appuie sur la fraude électorale comme élément central. La démocratie n’est pas respectée, ni dans son aspect arithmétique, ni dans ses fondements philosophique, à savoir la liberté et l’égalité.

Il apparaît que l’urgence est ailleurs que dans ce processus électoral loin d’être démocratique. Il est dans l’engagement citoyen, dans les luttes diverses pour trouver la voie afin de construire une opposition démocratique conséquente. Les forces démocratiques doivent aussi être renouvelées pour sortir de leur mutuelle neutralisation et leurs alliances à fronts renversés. Aussi, il est urgent de travailler sur le moyen terme, car le champ de ruines d’aujourd’hui, conséquence de la politique du pouvoir et de notre démarche en interne et en externe, est la preuve la plus éclatante de l’ineptie de la joute électorale proposée.

Pourquoi travailler à moyen terme ?

C’est parce qu’il est impossible aujourd’hui, en plus des arguments avancés plus haut, de construire un bloc homogène politiquement et idéologiquement. La fragmentation agit en maîtresse. Il faut renouveler le personnel public pour que la majorité électorale coïncide avec la majorité politique. Et, enfin, construire un instrument politique en adéquation avec notre objet afin d’affronter dans les meilleures conditions la nécessaire transition, phase indispensable pour construire un socle de légitimation incontestable et incontesté.

IRD

(*) Initiative pour la refondation démocratique

Comment (20)

    Anonyme
    5 juin 2018 - 21 h 32 min

    « Y’a -t-il encore une voie pour la démocratie? »
    La réponse est catégorique: NON. Une alliance entre la carpe et le lapin vient d’être scellée,après l’annulation des taxes sur les documents administratifs par le grand chef.

    Anonyme
    5 juin 2018 - 14 h 33 min

    Un thème utopique, vu la crise dramatique inédite dans lequel le pays est embourbé. On ne peut oser traiter de ce thème tant que le pays est sous une chape de plomb, et tant que ducs et barons s’accaparent les manettes du pouvoir.
    Pour l’instant hélas, on fait avaler au peuple que des mots,et des maux crasseux, en chapelets,et à la pelle.
    Rétablir la confiance entre le peuple et les dirigeants, demeure une condition sine qua non à tous les défis.
    Lorsque les responsables décideront d’un véritable état de droit,et que cet état de droit décidera de rapatrier les sommes colossales détenues dans des comptes offshore,et que les fraudeurs auront payés pour leurs fautes,et que les partis dits islamistes, seront écartés du pouvoir, là, on pourrait peut-être s’assoir autour d’une table et discuter de démocratie.
    La rupture entre le peuple et les gouvernants est sans précédent, et rétablir le peuple dans ses droits est plus que légitime.

    Mme CH
    5 juin 2018 - 0 h 34 min

    @ Mr Loucif…voici un extrait d’un article intitulé: « Maîtres du Monde: Les organisations du pouvoir planétaire »

    Le gouvernement mondial
    Au pouvoir déclinant des gouvernements des états-nations s’est substitué un nouveau pouvoir, planétaire, global, et échappant au contrôle de la démocratie. Les citoyens continuent d’élire des institutions nationales alors que le pouvoir réel a été déplacé vers de nouveaux centres.
    La planète est aujourd’hui dirigée par une constellation d’organisations au rôle exécutif ou politique.
    Les organisations exécutives se répartissent en 3 sphères de pouvoir:
    – la sphère du pouvoir économique et financier
    – la sphère du pouvoir militaire et policier
    – la sphère du pouvoir scientifique
    Le pouvoir politique du système est exercé par une quatrième catégorie d’organisations: les « clubs de réflexion », réseaux d’influence, ou réunions de « global leaders » comme le Groupe de Bilderberg ou le World Economic Forum de Davos.

    Toutes ces organisations ne sont pas concurrentes mais étroitement liées et complémentaires.
    Elles forment un ensemble dont la cohésion est assurée par l’appartenance simultanée de certaines personnalités à plusieurs organisations.
    Ces personnes-clé peuvent être considérées comme les Maitres du Monde. Quelques uns sont des leaders politiques de premier plan, comme George Bush (le père) ou Henry Kissinger. Mais la plupart d’entre eux sont inconnus du grand public.
    En observant le diagramme de ces organisations, ceux qui connaissent la cybernétique verront à quel point ce système a été ingénieusement conçu. Structurées en réseau, plusieurs organisations se partagent la même fonction, et les centres ainsi que les « circuits de commande » ont été doublés ou triplés, afin d’assurer plus de sécurité et de stabilité à l’ensemble.
    Ainsi, au cas où une organisation ou un lien devient inopérant, le contrôle global n’est pas menacé. Exactement comme Internet: un système sans centre unique, dont les flux d’information peuvent « contourner » un centre local hors service.

    Les instances exécutives:

    L’OCDE , l’organisation initiatrice de l’AMI, conçoit les règles du commerce mondial et influence de très près la politique économique des pays occidentaux. Elle rassemble 30 pays développés qui « partagent les principes de l’économie de marché »

    Le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale dessinent l’économie et l’environnement de la planète par le biais des prêts accordés aux états du Tiers-Monde à condition qu’ils appliquent une politique économique d’inspiration ultra-libérale, au mépris des réalités humaines et écologiques.

    L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC, ou WTO en anglais) fixe les règles du commerce mondial, en réduisant considérablement la marge de décision des états dans le domaine de l’économie ou de l’environnement.

    La Commission Européenne (ou « Commission de Bruxelles ») est le gouvernement de l’Union Européenne. Ses membres ne sont pas élus, et le public n’est jamais informé de leurs décisions. Des parts croissantes du pouvoir des états sont transférés à cette Commission qui n’est soumise à aucun contrôle démocratique. (La législation européenne représente déjà 80% des lois appliquées par les états de l’Union.)
    Ces transferts de souveraineté ont été réalisés par des politiciens de droite et de gauche, dans le but de faire échapper au débat public l’essentiel des décisions économiques, sociales, et environnementales.
    De plus, la Commission Européenne est entièrement sous l’influence des lobbies industriels qui sont les grands inspirateurs de la réglementation européenne. La politique européenne est élaborée en étroite collaboration avec l’European Round Table qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L’European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale. Enfin, beaucoup de Commissaires Européens sont très liés à des multinationales ou à des réseaux d’influences favorables au libéralisme et à la mondialisation.
    Par ailleurs, de nombreux commissaires européens sont membres du très puissant « Groupe de Bilderberg »

    Les « clubs de réflexion »:

    Le Word Economic Forum est une organisation qui rassemble les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète. Le critère d’admission au sein de ce réseau est le niveau de pouvoir, de richesse, et d’influence du candidat, dans le domaine de l’économie, de la politique internationale, de la technologie, ou des médias. La principale réunion du World Economic Forum a lieu chaque année à Davos, en Suisse, à la fin du mois de Janvier. Tout au long de l’année, les membres les plus importants de cette organisation sont reliés par un super-réseau de vidéo-conférence, « Wellcom », qui leur permet de se concerter à tout moment sur les décisions mondiales importantes. Exactement comme dans le film « Rollerball », qui décrit un monde futur où les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions lors de vidéo-conférences similaires. Site officiel

    La Trilateral Commission est un organisme de réflexion international co-fondé en 1973 par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski (ancien conseiller du président Jimmy Carter). Il réunit des dirigeants des 3 zones économiques principales: Amérique du Nord, Europe de l’Ouest, Japon. Site officiel

    Le CFR (Council on Foreign Relations) est une organisation américaine qui rassemble des leaders politiques ou économiques de haut niveau (comme George Bush père, Henry Kissinger, ou David Rockefeller, le président du CFR). Depuis le début du 20è siècle, presque tous les présidents américains sont des membres du CFR. Le Comité consultatif du CFR comprend des représentants étrangers, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français), Otto Lamsdorf (ancien ministre des finances allemand), Brian Mulroney (ancien premier ministre canadien), ou Lord Conrad Black (président du groupe de presse Hollinger, et par ailleurs proche de l’administration Bush). Site officiel

    Le Groupe de Bilderberg , fondé en 1954, est sans doute le plus puissant des réseaux d’influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l’économie, de la finance, des médias, ainsi que quelques scientifiques et universitaires. Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est le véritable gouvernement mondial. Le président et co-fondateur du Bilderberg Group est David Rockefeller.

    Le Siècle est un club de réflexion qui rassemble les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française: responsables politiques, présidents de grandes entreprises, et journalistes des médias qui « font l’opinion ».

    La Fondation Saint-Simon est une organisation très similaire au Siècle. Elle s’est dissoute en 1999 après avoir beaucoup contribué à la conversion idéologique de la gauche française au libéralisme.

    L’IFRI (Institut Français des Relations Internationales) est une sorte de CFR à la française. On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, des journalistes, et quelques universitaires.

    Le Club de Rome est un « club de réflexion » de leaders politiques et économiques, principalement européens.

    Quant aux sociétés secrètes, je vais seulement les citer: Le Bohemians Club, Les Illuminati: (Leur symbole est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l’Elite) est éclairé par l’oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population). »…A méditer..! Ding, Dang Dong..!

    Bonne lecture…!

      LOUCIF
      5 juin 2018 - 10 h 14 min

      Chère compatriote @Mme CH , je ne vois pas ce que vous voulez me démontrer et où vous voulez en venir !!! Nous sommes en Algérie et le combat politique des vrais opposants est simple : « changer de gouvernance ». En effet il y a beaucoup d’algériens qui en marre de ce pouvoir autocratique, autoritaire qui dure depuis 1962. Il se croit propriétaire de la rente pétrolière et il en fait ce qu’il veut sans consulter personne ! Il ne veut pas faire des bilans ni rendre des comptes au peuple ! Trop , c’est trop ! Comprito oui ou non ??

      Merci quand même pour votre proposition de lecture !

        Mme CH
        5 juin 2018 - 14 h 44 min

        Cher Mr Loucif….c’était juste un petit choux sans crème, pour vous rappeler qui gouverne vraiment ce monde, et l’Algérie ne se trouve pas sur la planète Mars, elle est là sur Terre entourée de Vautours, enviée par d’autres Rapaces et fait l’objet de convoitises des Pays des Trois Nord qui ont réussi à implanter leurs relais et orbites géostationnaires téléguidés…! Ceci dit, « le changement de gouvernance » est souhaité, mais il faudrait qu’on se mette d’accord à travers un référendum clean sur le mode de gouvernance et le modèle de développement que le peuple voudrait adopter…c’est ça la démocratie.. Non ? « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple – comme le disait Abraham »… !

        Cependant, je suis d’accord avec vous: « Il se croit propriétaire de la rente pétrolière et il en fait ce qu’il veut sans consulter personne ! Il ne veut pas faire des bilans ni rendre des comptes au peuple ! Trop , c’est trop ! »….mais, justement cher monsieur, c’est parce que plusieurs orbites géostationnaires se trouvent au pouvoir…! Comprito oui ou non..??

        Toujours un plaisir de vous lire..!

        Saha Ftorkom…

    Anonyme
    4 juin 2018 - 20 h 59 min

    La démocratie et islam sont antinomiques c’est la sauvagerie qui devient un ingrédient des politiques arabes. On l’a vu en Irak, on l’a retrouvé en Syrie et au Yémen. Le dialogue arabe s’exprime à travers des bombes, des assassinats et des engagements violents. Le langage des armes devient le langage universel dans les pays arabes. Ceux qui ont expérimenté un soupçon de démocratie reviennent à leurs antiennes, apprises auprès des hordes barbares qui ont islamisé des pays et des peuples au sabre et au couteau.
    Les islamistes se sont trompés de siècle. Les troubles, auxquels les pays arabes sont confrontés, mettent en évidence qu’on doit comprendre que ne nous pourront entrer dans le 21ème siècle politique que si nous adoptons définitivement la séparation de la religion et de l’État. Les tenants de l’islam doivent laisser s’exprimer librement les opinions contradictoires et offrir aux citoyens le libre choix de leur vie et de leur croyance. Nos politiciens confondent toujours la démocratie qui organise la cité avec la religion qui reste une option intellectuelle. Ils refusent que le citoyen choisisse sa religion comme voie personnelle non dictée par autrui.

      Mme CH
      5 juin 2018 - 23 h 07 min

      Anonyme, avant d’être catégorique, il faut chercher dans toutes les bibliothèques du monde et dans tous les sens du courant pour se faire une idée plus ou moins objective sur ce sujet…! Tenez n’allons pas très loin, le Grand Malek Bennabi dans son article: «islam et démocratie», tiré d’une conférence faite au Caire en 1960, débute sa réflexion par un constat: « l’islam et la démocratie désignent chacun de leur côté trop de choses à la fois. Il faut les réduire à leur simple expression pour faire le rapprochement, qui peut être fait entre eux après une telle simplification ». Puis de poursuivre plus loin: «qu’est ce que la démocratie dans sa plus simple expression? (…) qu’est-ce que l’islam dans sa plus simple expression?»
      Pour définir l’islam il en revient au « hadith Jibril » qui le résume à l’unicité de Dieu et au quatre piliers de la pratique, quant au concept de démocratie son sens apparaît dans la citation de Lincoln; «le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Ces deux concepts semblent opposés puisque l’un renvoie à des obligations et l’autre à des droits.
      Cependant cette approche est insuffisante pour Bennabi car celle-ci n’intègre pas le contenu et le sens ontologique des deux expressions. « Il faut essayer de considérer la démocratie d’après un schéma ontologique. Pour cela, il faut établir le cadre de ses généralités.»

      Au delà de la définition conceptuelle il faut essayer de se représenter la démocratie comme une pratique, un ensemble de rapports sociaux et un jugement porté sur le Sujet. Pour l’auteur la démocratie doit être étudié dans un triple rapport:
      un sentiment envers soi
      un sentiment envers autrui
      un ensemble de conditions sociales et politiques nécessaires pour la formation et l’épanouissement de pareils sentiments (ceux cités plus haut) chez l’individu.
      « Mais dans tout processus de démocratisation, en Europe ou hors d’Europe, le sentiment démocratique est une certaine limite psychologique au dessous de laquelle apparaît le sentiment de l’esclave et au dessus de laquelle apparaît celui du despote.»
      « Au delà de la spécificité historique et culturelle européenne qui a vu naître le processus démocratique Bennabi affirme que toute démocratisation nécessite de lutter contre ces deux tendances : la négation de soi comme sujet, à l’image de l’esclave assujetti, et un sentiment négatif envers autrui consistant à nier ses droits « naturels » et en adoptant un comportement despotique ; « la négation du moi chez l’esclave et la négation de l’autre chez le despote».

      « Bennabi s’éloigne donc de la définition toute théorique de la démocratie pour lui donner une substance ainsi qu’une dynamique individuelle et collective ; la démocratie ce n’est plus seulement la souveraineté du peuple consacrée dans une loi fondamentale mais « d’une entreprise d’éducation à l’échelle d’une population entière et sur un plan général : psychologique, moral et politique ». Ce qui importe ce n’est donc pas la démocratie dans ses formes institutionnelles et juridiques mais bien un processus de démocratisation populaire. Comme il aimait le répéter, autant il est aisé d’importer des marchandises autant il est impossible d’importer la civilisation (au sens de développement). Il en est ainsi de même pour la démocratie qui doit être un apprentissage au quotidien ainsi qu’une éducation populaire.  »

      « Quelle serait donc l’évaluation islamique de l’homme et quelle «démocratie musulmane» est il possible de bâtir sur la base des deux fondements évoqués plus haut, à savoir un sentiment envers soi et un autre envers autrui?
      Il existe, selon Bennabi, dans les sources de l’islam les principes permettant de faire face à ces tendances antidémocratiques. C’est ainsi que la dignité de chaque être humain est affirmé dans le verset suivant : «Certes nous avons honoré les fils d’Adam». (sourate 17/70)

      Il s’agit d’un principe essentiel qui permet d’identifier la spécificité de la démocratie selon l’islam :
      « La conception démocratique islamique voit en l’homme la présence de Dieu, les autres conceptions voient en lui la présence de l’humanité et de la société».
       » La dignité accordée à chaque être humain a une dimension spirituelle puisque le souffle de Dieu, l’âme ou l’esprit en chaque femme ou homme, apparaît comme la garantie la plus ancrée et profonde permettant de faire face au retour perpétuelle de l’esprit despotique ainsi que la négation de l’être. »

      « Cette égale dignité des hommes est l’essence même de la conception islamique de l’Homme et par extension de l’esprit démocratique dans sa dimension sociale et politique: « la démocratie islamique, ainsi qu’on vient de le montrer, se caractérise d’abord par l’immunisation de l’homme contre les tendances antidémocratiques: l’octroi des droits politiques et des garanties sociales en est une conséquence. Par contre, la démocratie laïque lui accorde d’abord ces droits et ces garanties, mais sans lui éviter d’être écrasé sous le poids des coalitions d’intérêts, des cartels, des trusts, ou bien d’écraser les autres sous le poids d’une dictature de classe: elle n’extirpe pas de la société les germes morbides qui créent l’esclave ou le despote».

      « Face au risque de sombrer dans ces formes psychologiques les gardes fous sont légions et apparaissent aussi bien pendant la période prophétique que celle des quatre premiers califes. Dieu n’a t-il pas proposé au prophète de l’islam de choisir entre être prophète-Roi et prophète- serviteur et n’a t-il pas choisi d’être un simple serviteur ?
      Les pulsions despotiques et tyranniques doivent être étouffés, et en contrepartie Dieu promet la félicité : «cette demeure dernière, Nous la réservons à ceux qui ne recherchent, ni à s’élever sur terre, ni à y semer la corruption…» (sourate 28/83).
      L’esprit de résistance sera incarné par Bilal qui face à l’oppression et au péril de sa vie répètera avec conviction « Dieu est Unique ». …………………………

      « Le développement du matérialisme, la société de consommation sont aussi des menaces pour la démocratie. Il s’agit d’une autre forme d’asservissement qui peut concerner aussi bien les pays développés que les pays en voie de développement : « La société dénuée réagit à la hantise du monde des choses qu’elle n’a pas; la société gorgée réagit à son obsession. Mais avec ces deux réactions, elles font face au même mal. Le despotisme de la chose éprouve différemment mais les conséquences psychologiques sont les mêmes: la chose chasse l’idée de la cité en la chassant de la conscience, aussi bien des repus que des affamés.»
      Cette idée du despotisme de la chose a d’ailleurs été largement développée par «l’école de Francfort», courant sociologique néo-marxiste, qui voit dans la consommation de biens culturels un moyen de domination. Ces industries culturelles pour Adorno, chef de fil de ce courant, sont «les prophètes de l’ordre existant» offrant des plaisirs éphémères (sous forme de biens stéréotypés) engendrant résignation, déshumanisation et marquant la faillite de la raison.  »

      « Cette consommation compulsive soumet donc le citoyen le faisant chuter au niveau de l’esclave et le rendant inapte à exercer son droit dans une authentique démocratie: «le peuple devint un auditoire, un troupeau électoral, une caravane aveugle déviée de sa voie tracée par l’idée et égarée dans le sillage de l’idole». En complément de ces trois rapports (sentiment envers soi, sentiment envers autrui et les conditions politiques et sociales de permettant la réalisation de ces deux sentiments) il me semble opportun d’en ajouter un quatrième, celui de la fraternité. Non seulement il faut annihiler, freiner les pulsions antidémocratiques mais il faut aussi développer le sentiment fraternel essentiel à la vie démocratique. L’islam a ainsi fait de la fraternité tout aussi bien un fondement de la vie sociale qu’un lien spirituel entre les musulmans mais aussi entre les membres de la famille composant l’humanité. »

      « Avec le début de la décolonisation, M. Bennabi perçoit un début de processus démocratique mais il met en garde : « cette entreprise réussira dans la mesure où elle procèdera à une nouvelle évaluation de l’homme dans sa conscience même afin de mettre au-dessus du despote et de l’esclave». Vu l’actualité nationale et internationale la réflexion de M. Bennabi sur la démocratie nous paraît être d’une grande utilité. Il s’agit en effet de ne pas se laisser tromper par une démocratie dans les formes mais dont l’esprit s’éloigne de ses finalités qui doivent être l’émancipation, l’égalité et la participation. En exposant la démocratie dans ses plus simples caractéristiques et dans ses finalités il nous évite de tomber dans les débats stériles et secondaires.
      Face à la crise démocratique en occident, face aux difficultés et au chaos que rencontrent certains pays arabo-musulmans, nul progrès démocratique n’est possible si ce processus ne s’accompagne pas d’une éducation profonde; éducation contre l’asservissement des hommes et l’assujettissement aux choses, éducation des gouvernants au respect de la dignité de tous les citoyens, éducation à la fraternité humaine. »

      Bonne lecture…! A bien bien bien méditer

    Nasser
    4 juin 2018 - 20 h 52 min

    On ne peut plus se taire sur les mesaventures de l’equipe nationale de football. Jamais depuis l’independance, nous n’avons connu pareille deconvenue.
    L’incompetence de la FAF est criarde. Ce qui se traduit dans les faits par des resultats ridicules.
    Le recrutement d’Alcaraz me hante encore. Un entraineur qui ne parle pas la langue du pays, qui n’a jamais eu d’experience internationale et qui n’a jamais gagne de titre de sa vie. C’est comme si une equipe de foot recrutait un buteur qui n’a jamais fait trembler les filets! Last but not least, on lui fit signer un contrat sans clause liberatoire. Le sieur ELCARAZ doit rire tous les jours de notre ignorance. Il a gagne a la loterie sans y avoir acheter de ticket !
    Puis vint un autre episode ou on esperait que la la FAF rectifiierait le tir avec un nouvel entraineur en tenant compte des enseignements du premier echec. Et puis patatras, c’est le meme scenario catastrophe. Mais on s’est dit que c’est un entraineur local qu’il faut aider . Bien. Mais a ce niveau de la competition les fautes et les resultats negatifs ne se pardonnent pas.
    Apres quelques rencontres amicales, Madjer voulait nous convaincre que ce que l’on voyait devant nous n’etait rien et que les beaux jours etaient a venir. Balivernes!
    Notre entraineur n’a pas les diplomes requis. Je ne parle pas des certificats honorifiques qu’on accorde ca et la. Il etait loin des terrains depuis 2 decennies alors que le football , la communication et les foules se sont metamorphoses.
    Comment la FAf a pu recruter un entraineur absent des terrains depuis 2001, qui n’a pas pris la peine de se former entre temps et qui n’a pas fait ses preuves dans les clubs et avec un contrat sans clause liberatoire en cas de mauvais resultats.
    La communication est de nos jours le nerf de la guerre. Une phrase malencontreuse peut destabiliser la relation entre la presse et le staff technique (affaire M. Djebbour). L’entraineur faisait fi de cet aspect important de son travail et tourna meme le dos aux journalistes a un moment. SI on n’arrive pas a communiquer avec les journalistes comment pourrait-on communiquer avec les joueurs. Quant aux choix des joueurs , il vaut mieux ne pas en parler. Il avait transforme le heros de Oum Dorman en une risee nationale et il continue de le faire.
    Notre entraineur fait partie du passe, ses actions se sont arretees en 2001 et il persiste a croire que son genie de joueur est aussi valable pour sa fonction d’entraineur. A tel point que s’il demissionne , c’est le deluge et que l’equipe nationale sera en crise. Il n’a meme pas compris que l’equipe etait en crise depuis l’ere de l’ancienne FAF et qu’il l’avait accentuee.
    Si au niveau des clubs la mauvaise gestion conduit irremediablement a la relegation, les mauvais choix de la FAF nous plongeront dans une tristesse sans nom, difficile a digerer quand des petits pays viennent nous donner des lecons a domicile.
    Certains hauts responsables offusques s’expriment sur le resultats amers enregistres au lieu de convoquer les etats generaux du football national et de poser les fondations d’une reforme sportive comme on en a connu dans le passe.
    Quand un phenomene touche toute la nation , il devient politique . Il fait partie de la gestion de la cite. Les pouvoirs publics sont interpelles.
    Nasser Chali
    Toronto.

      GHEDIA Aziz
      4 juin 2018 - 21 h 16 min

      Mr Nasser, vous venez de noyer le poisson dans l’eau en mettant fin (ou presque) à un débat… intellectuel qui s’annonçait de haut niveau. Dommage.

    GHEDIA Aziz
    4 juin 2018 - 19 h 15 min

    C’est malheureux de le dire, malheureux de faire ce constat : je suis pessimiste quant à l’enracinement de la démocratie dans nos contrées arabo-musulmanes. TANT qu’on n’a pas encore réformer l’Islam comme le proposent certains intellectuels ces derniers temps, il est vain de parler de démocratie. Car, ne l’oublions pas, beaucoup de gens pensent encore que ce concept est occidental et ne convient pas à nos sociétés … j’allais dire médiévales. Il y a une vingtaine d’années, on a même dit que « la démocratie est kofr » et qu’on doit lui substituer la « chouracratie ». Et on remarque qu’aujourd’hui, inconsciemment peut-être, le pouvoir algérien, pour ne pas être perturbé dans ses certitudes et habitudes, ferme les yeux sur les agissements de ceux qui avaient essayé, par tous les moyens, d’imposer la théocratie au peuple algérien. A bon entendeur…

    lhadi
    4 juin 2018 - 16 h 04 min

    Il faut peut-être une certaine inconscience pour écrire sur la démocratie. Le facteur qui devrait décourager toute tentative est, bien sûr, l’extraordinaire profusion de la littérature qui lui est consacrée;

    Il y a vingt cinq siècles, elle se trouvait déjà au coeur des discussions politiques dans le monde grec. Elle l’est encore de nos jours, et même bien davantage.

    Les lendemains du totalitarisme ont relancé la question éthique, favorisant une réactualisation de l’idée démocratique ; et, comme la plupart des régimes contemporains se réclament de ce mode de gouvernement, elle est devenue indissociable d’une réflexion sur l’action politique. Profusion mais aussi confusion – celle qui résulte immanquablement de la diversité des discours tenus dans des contextes non comparables, avec des préoccupations peu compatibles.

    Déjà, le magnifique éloge de la démocratie prononcé par Périclès, au début de la guerre du Péloponnèse, n’avait pas le même statut que les considérations philosophiques d’un Platon. Il en va de même aujourd’hui. Le mot démocratie appartient, en effet, à divers univers de langage. Et d’abord, à celui de la vie politique quotidienne. L’usage constant qui en est fait révèle sans aucun doute la volonté d’affirmer des convictions : mais il s’inscrit aussi dans des luttes tactiques. Là où la référence démocratique fait l’objet d’un consensus à peu près unanime, il est habile, en effet, d’en faire un argument de combat pour embarrasser un rival, légitimer un programme de réformes, contester les méthodes du gouvernement en place. En outre, l’époque n’est pas si éloignée où la revendication de « démocratie réelle » signifiait rien moins que l’attente d’une révolution sociale.

    Parallèlement, la démocratie est érigée en concept théorique par l’analyse savante : celle des philosophes, celle aussi des juristes, des sociologues ou des politistes.

    Pour les premiers, elle constitue souvent un moyen privilégié d’introduire la préoccupation des valeurs dans la méditation sur le politique. C’est à travers la question de la démocratie qu’est posé le problème de la justice et, plus largement , celui du « bon gouvernement » de la société.

    La préoccupation des seconds est plutôt d’identifier ses formes institutionnelles de façon à la distinguer clairement d’autres catégories de régimes politiques : autoritaires ou totalitaires.

    Quant aux sociologues et aux politistes, ils partagent une ambition globale d’éclairer le phénomène démocratique dans toutes ses dimensions : juridiques et politiques, sans négliger la part du travail symbolique qui lui donne sens.

    Enfin, dans cet espace intermédiaires entre discours d’acteurs et discours savants, se glissent des myriades d’essayistes généralement moralistes, qui déplorent et dénoncent les corruptions de l’idéal, proposent les moyens de progresser vers « plus de démocratie ». Leur influence sur le façonnement des représentations sociales ne saurait être sous-estimée car ils alimentent en arguments ou en formules le débat médiatique et, parfois la réflexion des dirigeants. Les thèmes qu’ils abordent, la confiance ou le pessimisme qu’ils expriment, pèsent sur la manière dont nombre de citoyens perçoivent le régime politique auquel il leur est demandé d’adhérer, voire de participer.

    Il existe donc diverses manières de parler de la démocratie, toutes légitimes selon le point de vue auquel on se place.

    fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Mme CH
    4 juin 2018 - 14 h 48 min

    Avant toute chose, il faut nous définir ce mot démocratie, car même ceux qui l’ont inventé sont en désaccord sur le sens de ce mot trompeur..! Voici d’autres sons de cloche sur la démocratie:
    “Nos démocraties électives ne sont pas, ou de façon inaccomplie, des démocraties représentatives.” (D.Bermond – 1998).
    “Le noir est l’uniforme de la démocratie.” (C.Baudelaire).
    “La démocratie, c’est la moitié des cons plus un.” (P.Bouvard).
    “Les démocraties ont remplacé le faste par le luxe.” (G.Braques).
    “Il existe des despotes de la démocratie.” (A. Chavée).
    “La démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l’amour.” (G. Elgozy).

    “Démocratie : l’oppression du peuple par le peuple pour le peuple.”(O.Wilde).
    “La démocratie, c’est le pouvoir pour les poux de manger les lions.”(G.Clemenceau).
    “Les démocraties ne préparent la guerre qu’après l’avoir déclarée.” (G.Mandel ).

    “En démocratie, vous dites ce que vous voulez, et vous faites ce qu’on vous dit.” (G.Barry)
    “La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.” (N.Chomsky )
    “La démocratie est une dictature contrôlée par quelques individus dont les électeurs sont les complices.” (R.Proulx).

    Papaaaaaaaaaaa!….On en découvre des choses en lisant les citations de ses penseurs, philosophes et hommes politiques.

    C’est au nom de la démocrassie que les printemps zarabes sans hirondelles ont été concoctés et allumés;
    C’est au non de la démocrassie que plusieurs résultats de votes ont été contestés;
    C’est au nom de la démocrassie, que des coups d’Etat ont été perpétrés..;
    C’est au nom de la démocrassie que le monde arabo-musulman est en train d’être désintégré..,.
    C’est au nom de la démocrassie que le Venezuela connait maintenant des problèmes et risque..;
    C’est au nom de la démocrassie que le pays soi-disant le plus démocratique de la région assassine les Palestiniens..,
    C’est au nom de la démocrassie, que Trump, Macaron et compagnie sont à la tête des pouvoirs et font la pluie et le beau temps sur la planète Terre….

    Certains démocrates sont bizarres, lorsque les résultats du vote sont en leur faveur, ils crient vive la démocratie mais si les résultats sont contraire à leurs désirs qu’ils prennent pour des réalités, ils crient à la fraude, au scandale, et à toute la blablation qu’ils connaissent par cœur…!

    Y a-t-il une Voie pour la VOIX du peuple…?

      LOUCIF
      4 juin 2018 - 15 h 00 min

      Chère Madame @Mme CH , tu noies le noble mot démocratie dans des citations, alors qu’en Algérie on veut juste un minimum : un changement de gouvernance ! Pour l’instant l’Algérie (et sa rente pétrolière) est entre les mains du clan qui a pris le pouvoir en 1962 (sans jamais le lâcher ou le partager ) et le peuple algérien veut juste un peu plus de justice sociale, un État de droit et le respect des libertés de chacun ! Pas plus ni moins, ….pour l’instant, chère Madame !

        Mme CH
        5 juin 2018 - 0 h 18 min

        Cher monsieur Loucif, tout d’abord, vous devriez me vouvoyer puisque on ne se connaît pas et c’est la première fois qu’on se croise la plume, peut être plus tard lorsque nous deviendrons des amis virtuels…!
        Je suis d’accord avec vous quand vous dites: « le peuple algérien veut juste un peu plus de justice sociale, un État de droit et le respect des libertés de chacun ! Pas plus ni moins », d’ailleurs, je l’ai dit autrement dans mon commentaire ci dessus: « Y a-t-il une Voie pour la VOIX du peuple…? »
        Mais Mr Loucif, il faut parfois se méfier des changements brusques comme les printemps zarabes, et les guéguerres fomentées par les ennemis intra et extra-muros de notre pays. Tenez le MAK..abé « appelle les jeunes à prendre les armes » bien sûr S/c de la démocrassie mais on sait de quel bois il se chauffe ce traître.Le Monde est en effervescence et les faux pas ne sont pas tolérés. Nous sommes pratiquement « encerclés » par la pieuvre du mal et ses tentacules néocons sionistes francs-maçons et illumintai à travers le Maroche à l’Ouest, la Libye et la Tunisie à l’Est le Niger, le Mali…au Sud, FaFa sur la rive Nord, par la bulle de la crise économique mondiale et nationale dans l’air et les requins-tigres en mer, alors, il faut faire très attention pour ne pas déraper et dépasser les lignes rouges comme l’a bien signalé Mr Benzatat.

        Mr Loucif, la démocratie dans le sens « le pouvoir au peuple » n’est qu’une illusion, c’est un leurre pour endormir les peuples…tenez par exemple, en France, le cercle a décidé que Macaron, le dernier du bataillon, sera président et il est président pourtant « 8 français sur 10 n’ont pas voté pour lui », la même chose aux USA, si ce n’est pas les démocrates ce sont les républicains et vice versa, et il faut être riche et soutenu par l’Aipac et les cercles transparents et occultes pour accéder à la maison blanche, (sans oublier ceux qui ont été assassinés..??).
        Croyez-vous réellement qu’il y a un modèle de démocratie dans ce monde ..??

        Saha Shorek.

      Anonyme
      4 juin 2018 - 20 h 50 min

      Mme CH; Lisez ce professeur palestinien ça pourrait peut-être vous remettre les idées en place:
      Professeur suisse Sami Aldeeb, d’origine palestinienne, docteur en droit et spécialiste du droit arabe et musulman.
      Lisez bien ce qu’il dit :
      – « Dans ma vie j’ai lu pas moins de 10,000 ouvrages dans différences disciplines des sciences humaines, y compris des ouvrages religieux. Je travaille sur le Coran depuis des années, je l’enseigne dans le cadre de mon cours d’introduction au droit musulman et arabe, je l’ai traduit en français et je termine une traduction italienne et une traduction anglaise. En outre, je prépare une édition arabe du Coran par ordre chronologique avec indication de ses sources, des variantes, des versets abrogeants et abrogés et des fautes linguistiques et stylistiques.
      Je jette sur le Coran un regard d’un lecteur, et je constate avant tout qu’il ne s’agit pas d’un livre, mais d’un brouillon décousu, composé de bribes sans liens entre eux, passant continuellement du coq à l’âne. Quelqu’un qui adresserait un discours à un public qui n’a pas subi de lavage de cerveau et qui n’est pas menacé de mort en cas de critiques, serait certainement pris pour un dérangé mental. Et si un étudiant présentait le Coran comme thèse de doctorat, je lui donnerais un zéro et je lui indiquerais l’hôpital psychiatrique le plus proche. Certes, on peut trouver dans le Coran certaines tournures, tout comme on peut trouver une fleur sur un fumier ou une belle expression dans la bouche d’un malade mental. Mais pris dans son ensemble, le Coran nécessite une refonte totale et une nouvelle structuration. Peut-être pourra-t-on alors parler d’un livre. Et si on ajoute le fait que les musulmans considèrent le Coran comme leur guide suprême, on comprend aisément le désordre et le manque de logique dans le raisonnement des musulmans en général. Un guide aveugle ne peut que fourvoyer ceux qui le suivent.
      – Si je laisse de côté son style décousu et je passe aux problèmes linguistiques, je constate un grand nombre de fautes grammaticales, de phrases incomplètes et de termes et d’expressions incompréhensibles… ce qui a donné lieu a des interprétations contradictoires et ingénieuses (pour ne pas dire infantiles). Il vous suffit pour cela d’ouvrir les grands commentaires du Coran pour vous en rendre compte.
      – Sur le plan moral, je ne nie pas que le Coran comporte certains grands principes moraux qu’on retrouve dans d’autres cultures et traditions, mais aussi des normes qu’on peut qualifier aujourd’hui de criminelles et contraires aux droits de l’homme. J’estime à cet égard que c’est une erreur de laisser circuler cet ouvrage sans une notice initiale de mise en garde contre ces normes comme on le fait par exemple avec l’ouvrage de Hitler « Mein Kampf » dans son édition française.
      – Je ne m’étendrai pas sur la prétention de l’auteur du Coran qu’il s’agit d’un texte révélé par Dieu. Ceci relève de l’idiotie pure et simple qui est du domaine de la psychiatrie. Tout ouvrage est humain. Rien ne descend du ciel, à part la pluie et les météorites. Et si jamais vous voyez un ouvrage descendre du ciel, sachez qu’un passager d’un avion l’a jeté de la fenêtre pour s’en débarrasser. Mis à part cela, j’estime que le Coran est le plus grand plagiat de l’histoire, doublé d’un mensonge de la part de son auteur, et d’une idiotie de la part de ceux qui croient qu’il s’agit d’un texte descendu du ciel. Et ce que je dis du Coran s’applique aussi à l’Ancien et au Nouveau Testament, tous deux écrits par des humains ».

    Anonyme
    4 juin 2018 - 14 h 45 min

    « une voie pour la démocratie ? » Jamais !! Nous sommes entre pris entre la peste noire mafieuse et la tumeur cérébrale islamiste jusqu’au jugement dernier . Tel est le destin de l’Algérie qui subit le viol collectif depuis toujours .

    Anonymeplus
    4 juin 2018 - 12 h 43 min

    Pour qu’il y ai un engouement à la chose politique, il faut à mon avis deux paramètres fondamentaux.
    – Une élite politique capable d’avoir une vision pour notre pays, une élite qui ne dépend ni des cercles poiltico médiatiques du pouvoir en place, ni des mafias de la finance érigés en arbitre.
    – Un peuple politisé, qui ne suit pas les candidats selon le chèque que ce dernier propose mais qui est déterminé à faire élire un candidat parce que le programme proposé séduit les masses.

    Ces deux paramètres manquent cruellement à l’Algérie, en attendant, on nous sert ould abass, saadani, sellal comme future remplaçant de Bouteflika.
    Il faudra choisir entre la peste et le choléra pour sortir l’Algérie de son handicap.
    Triste sort pour le pays qui était considèré comme le modèle de la résistance, nous sommes devenues des légumes à qui on force la main pour accepter tout et n’importe quoi.

    ON EST TOUJOURS EN L'AN 620 !!!
    4 juin 2018 - 12 h 28 min

     » Y a-t-il encore une voie pour la démocratie ?  »
    ATTENDONS QU’IL Y AIT D’ABORD UN PEUPLE CONSCIENT AVANT DE POUVOIR PARLER DE DÉMOCRATIE…
    ( N’est – on pas Au vatican du maghreb ? , tous en qamis , en niqab , des siwak partout ,  » des gens pieux à perte de vue  » qu’on dirait des  » saints  » ….bref , heureusement que le ridicule ne tue plus ….

      LOUCIF
      4 juin 2018 - 15 h 08 min

      Cher compatriote @ON EST TOUJOURS EN L’AN 620 !!! , il est vrai que pour une bonne partie des citoyens algériens est ….en 620 et que le peuple n’est pas aussi mobilisé politiquement qu’on le croit (sauf pour la religion) , mais il faut surtout parler des soi-disant partis d’opposition qui n’ont d’opposition que le nom !! Les partis politiques dits d’opposition ne jouent plus leur rôle … d’opposition ! Beaucoup d’entre eux accompagnent même le pouvoir et c’est criard !

      Anonyme
      4 juin 2018 - 16 h 48 min

      Au contraire , dommage que le ridicule ne tue pas !

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