Accusations de médias anglo-saxons : que se trame-t-il contre l’Algérie ?
Par Akram Chorfi – C’est à un véritable complot que fait face l’Algérie. Un complot qui consiste à faire d’un fléau humain une sorte d’élément de subversion et de chaos, dont la gestion sur le long terme s’apparenterait à une guerre d’usure qui aurait, à terme, raison des moyens financiers, des élans humanitaires et de la puissance sécuritaire de l’Algérie.
C’est dans ce cadre – et ce cadre uniquement – que s’inscrit la dépêche de l’agence de presse américaine Associated Press et du journal britannique Daily Mail qui parlent de 1 300 migrants abandonnés dans le Sahara en juxtaposant des images de sorte à manipuler l’opinion publique internationale. Ce n’est point là une simple hypothèse, car les faits se juxtaposent, de façon précise, pour appuyer cette perception, comme c’est le cas de cette campagne de dénigrement qui cible l’Algérie sur sa gestion des migrants, alors que le phénomène de migration humaine massive auquel elle fait face ne peut requérir qu’une seule attitude, à savoir s’organiser pour accueillir, soigner, nourrir et regrouper, dans les meilleures conditions, les migrants, en attendant de les rapatrier, toujours dans les meilleures conditions, vers leurs pays d’origine.
Des campagnes de dénigrement que portent des ONG et des médias internationaux dans le cadre d’une stratégie qui a pour objectif de créer, en Algérie, les conditions de l’instabilité, en obligeant notre pays à accepter, à travers les pressions médiatiques et même politiques, le cheval de Troie migratoire qui porte, dans ses entrailles, des menaces sécuritaires indiscutablement majeures pour le pays.
La migration massive, comme phénomène chronique, à partir de pays au fort potentiel de croissance économique, qu’on refuse pourtant de soutenir, semble utilisée opportunément tel un véritable «complot humanitaire» contre l’Algérie, sinon comment expliquer que des pays qui expulsent des migrants, qui élèvent leurs remparts contre ce phénomène et qui tentent, par tous les moyens, de préserver leur prospérité, reprochent à l’Algérie de rapatrier les migrants, dans les conditions humaines les plus respectables, malgré le climat et les distances ?
A. C.
Comment (38)